Wild Blue Yonder
Une BD de
Austin Harrison
et
Zach Howard
chez Glénat
(Glénat comics)
- 2017
Harrison, Austin
(Scénario)
Howard, Zach
(Scénario)
Harrison, Austin
(Scénario)
Howard, Zach
(Dessin)
Dániel, Nelson
(Couleurs)
08/2017 (23 aout 2017) 144 pages 9782344022986 Format comics 305563
Dans un futur post-apocalyptique, les hommes ont quitté la terre pour le ciel et vivent désormais dans des forteresses volantes. Cola, jeune pilote descendant d’une famille d’aviateurs, se bat tous les jours pour protéger des pirates de l’air sa cité alimentée par l’énergie solaire. Car les réserves de munition et de carburant se tarissent peu à peu, et les hommes deviennent prêts à tout pour survivre. Chaque jour, le ciel s’embrase du feu des batailles entre avions et guerriers aéroportés. Et le monde sombre peu à peu dans le chaos...
N’étant pas un lecteur de comics, je n’ai pas pour habitude d’en lire ni d’en critiquer (à l’exception de « Gaijin Salamander »). Néanmoins, j’ai décidé de me plonger dans ce one-shot doté d’une histoire originale se situant dans un univers post-apocalyptique.
Ce dernier puise ses influences chez Mad Max, Waterworld mais également chez Jules Vernes avec ces immenses forteresses « porte-avions » naviguant dans les nuages, afin d’échapper à la vie sur la terre ferme, synonyme de mort lente et douloureuse.
Le dessin est très encré avec un côté « sale » et techniquement toujours bien découpé et en place. La pagination est importante (200 pages environ) et permet de lancer et conclure une histoire impliquant un clan de survivants armés face à un chef de guerre au motivation nihiliste. Que cela soit au niveau des séquences de combat avionique ou de combat en jetpack, les scènes d’action sont à la fois brutales, sanglantes, sales et majestueuses.
Quelques éléments m’ont toutefois refroidi : la présence de quelques clichés bien américains et le fait que ce soit un one-shot ! Il y avait tant à développer sur cet univers, il est dommage que l’histoire se finisse aussi rapidement. Voyons le bon côté des choses, il y a au moins une fin et elle reste en adéquation avec son récit sans le trahir.
Une très bonne bande-dessinée, offrant un courant d’air dans un milieu gangréné par les franchises super-héroïques interminables et interchangeables.