Wika
1. Wika et la fureur d'Obéron
Une BD de
Olivier Ledroit
chez Glénat
- 2014
Ledroit, Olivier
(Scénario)
Day, Thomas
(Scénario)
Ledroit, Olivier
(Dessin)
Ledroit, Olivier
(Couleurs)
Dubois, Pierre
(Préface)
05/2014 (21 mai 2014) 62 pages 9782723498043 Grand format 25 à 30 euros 214670
Une réécriture des contes de fées dans un décor steampunk Il était une fois un couple de fées, le duc Claymore Grimm et la duchesse Titania, et leur petite fille, Wika. Alors que le prince Obéron, ancien amant de Titania aux pouvoirs redoutables, prend dassaut le château Grimm, la petite Wika est confiée, après avoir eu les ailes sectionnées pour dissimuler sa nature, à un couple de fermiers chez qui elle grandira à labri de tous Treize ans plus tard, Wika, émancipée, se rend dans la capitale contrôlée par Obéron. Elle y rencontre le jeune Bran,... Lire la suite
La réputation d'Olivier Ledroit n'est plus à faire. Son dessin est époustouflant, détaillé, fantastique. Si vous recherchez de jolis art books, difficile de se tromper avec Olivier Ledroit.
Encore faudrait-il que les scénarios suivent. Les chroniques de la lune noire? Insipide. Requiem Chevalier Vampire? Insipide. Wika? Malheureusement, insipide.
Des dialogues enfantins ridicules, une histoire hyper basique sans originalité, une progression ennuyeuse... Le scénario n'est véritablement pas à la hauteur. Si vous espériez que le scénario soit aussi magique que le dessin, passez votre tour.
Déjà, à la fin du premier tome, on nous indiquait que celui-ci faisait neuf planches doubles, parce que hé, c'est ce qui compte le plus en BD, n'est-ce pas? À la fin du tome 2, on indiquait que deux tomes restaient à paraître, "Wika et les Noces de givre" et "Wika et la Dame aux corbeaux". Oups. "Wika et la Gloire de Pan" fut finalement le dernier album. Mais réjouissez-vous, chers amis, on a droit à une pléthore de pages doubles dans cet ultime album... et même un "quadriptyque" avec pages dépliables!
Oui! Le dessin, en BD, ça compte pour beaucoup! Oui! Le dessin d'Olivier Ledroit est splendide! Mais non! Ça ne me permet pas d'oublier qu'il faut aussi un scénario qui me titille les neurones!
Je rêve du jour où Olivier Ledroit sera exclusivement aux dessins, s'unissant avec un scénariste réputé qui pourra lui fournir le matériel nécessaire pour qu'en ressorte un véritable chef-d’œuvre. Du genre, un Donjon avec Trondheim et Sfar? On peut toujours rêver. XD
Voilà un conte de fée qui n'en n'est pas vraiment un même s'il se présente comme tel. Le dessin est magnifique à contempler. Olivier Ledroit nous offre le meilleur de son art. On entre directement dans ce royaume elfique de toute beauté. On contemple chaque planche religieusement.
On pourra également y croiser les trois petits cochons mais ils ne sont pas vraiment sympas. La petite souris verte n'aura pas non plus la même raisonance. Il y a des notes d'humour que j'aime bien et qui agrémente le tout. Le style est plutôt baroque gothique. On croise également du steampunk. Bref, le genre conte elfique est revisité entre classicisme et modernité.
C'est un indispensable ! Encore meilleur que Requiem et la Chronique des Lunes Noires !! Je recommande fortement. La relation entre Wika et Bran est très convaincante !
C'est sincèrement beau et franchement bon.
Celui qui n'a pas les yeux qui pétillent devant cette Maestria visuelle aura besoin d'une petite révision chez son garagiste binoculaire, afin de décrasser la morve décrépitude de sa vision.
Olivier Ledroit dessine comme on respire, avec la majestueuse innocence de la spontanéité du naturel.
C'est là la véritable grandeur du souffle de vie : la Création
J'ADORE!!!!! rien que pour le dessin absolument sublime d'olivier Ledroit (immense artiste) et ce genre d'histoire remplie d'elfes, de loups garou, trolls et autres personnage fantastiques, avec de l'intrigue c'est totalement mon délire.
La plupart du temps, lorsque j’achète une BD que je ne connais pas, c’est pour le dessin. En revanche, si j’achète plus tard le tome suivant de cette même BD, c’est pour le scénario. Mais Wika constitue l’une des rares exceptions à la règle. Bon, il faut dire qu’elle part avec un avantage considérable : Olivier Ledroit au dessin. Ceux qui me connaissent savent à quel point j’aime cet artiste. De plus, le scénario est assuré par Thomas Day, connu pour ses nombreux romans et nouvelles de Fantasy et SF.
Mais malheureusement, celui-ci fait preuve d’un sérieux manque d’inspiration en ce qui concerne cette série Wika. Une classique histoire elfique de vengeance sur fond de drame familial (fratricides, parricides, infanticides, etc), le tout se déroulant dans un monde patchwork de Tolkien / mythologie nordique… Bref, pas la moindre once d’originalité.
Cependant, rien à redire concernant le travail de Ledroit. Celui-ci transcende toujours l’utilisation de la double page avec des vignettes monumentales et bourrées de détails rappelant clairement son travail dans Requiem. Je reste perplexe concernant l’ajout de fioritures photographiques dans les cadres de certaines planches, mais ce n’est pas le plus important.
En résumé, une BD dont l’univers et le scénario restent au raz des pâquerettes mais dont la qualité graphique n’est plus à prouver. Ça a au moins le mérite de faire patienter en attendant ce putain de tome 12 de Requiem…
Superbe bd, les dessins sont magnifiques, très détaillés sans faire fouillis. L'histoire est captivante grâce à une profonde intrigue et des personnages tous très charismatiques et intéressants. Déjà des rebondissements auxquels l'on ne s'attend pas. Mon amie et moi attendons déjà la suite avec impatience avec l'excitant sentiment de montée en puissance des prochains album annoncée par la fin du premier. Top!
Initialement rebuté par la couverture très "girly", je me suis procuré l'album pour les dessins de Ledroit. Non seulement les dessins m'ont transportés, mais j'ai été plongé et absorbé dans cet univers fantastique et ses personnages originaux. Indispensable!
Un univers féerique et Steampunk d'une grande beauté.
On pense au premier abord que l'on va être transporté dans un univers léger et gentillet mais il n'en est rien Day au scénario et Ledroit au dessin (toujours magnifiques) nous plongent dans un monde sombre et prenant.
Plus que dans Requiem, j'ai trouvé l'univers de ce premier album bien plus noir car la "perversité" des personnages est ici dissimulée derrière une façade féerique.
On sent ce monde au bord d'un horrible changement et on en frémi pour ses habitants, vivement la suite.