Welcome to Springville
Une BD de Berardi, Giancarlo et Renzo Calegari chez Fordis (Colorado) - 2020
02/2020 (01 février 2020) 109 pages 9791095720171 Format normal 394133
Loin des clichés du western classique, duels au révolver, attaque de diligence, indiens sur le sentier de guerre, cowboys solitaires que le cinéma nous a toujours présenté, Welcome to Springville nous conte l'histoire d'habitants d'une petite ville de l'ouest.
Voici un recueil de plusieurs petites histoires autour de la ville de Springville. Ici, les héros sont des gens ordinaires prêts à affronter le quotidien, leurs défauts, leurs angoisses et leurs peurs.
La toute première histoire nous raconte celle d’un Shérif à la retraite dont la qualité première est la bonhomie. Mais celui-ci ne manque pas de courage et il va affronter l’adversité et venir au secours de son ex adjoint devenu Shérif qui se croyait à la hauteur de la fonction et qui ne l’est malheureusement pas.
Nous avons aussi une attaque de banque qui se termine très mal. L’ex retraité redevenu Shérif, avec une petite troupe, part sous la pluie à la poursuite des bandits. Mais, ceux-ci sont restés tout proche de la ville. Ils vont obliger le médecin à venir soigner l’un d’eux qui a reçu une balle. Le médecin n’écoute que sa conscience professionnelle pour venir en aide et la situation va le transformer en héros.
Mon histoire préférée reste celle des joueurs de cartes. Généralement, nous avons un jeune qui souhaite affronter celui qui tire le plus vite, ici il veut affronter le meilleur joueur de poker. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il va être opposé à un tricheur. Banal me direz-vous ? Mais, ce tricheur a un très grand cœur…
Nous avons encore l’histoire d’un barman qui traîne un passé de pistolero, une autre d’un père qui retrouve son fils et sa mère après être parti à la recherche du courage ou encore celle d’un inconscient guidé par sa bible.
Ces petites histoires sont très bien menées et quand un scénario est en béton il est possible d’offrir le meilleur en très peu de pages. Le dessin de Renzo Calegari s’harmonise merveilleusement avec ces petites anecdotes.