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Jan Karta reprend la route pour l'Espagne, période guerre civile.
Dès qu'il quitte Berlin, il redevient un témoin d'un temps qui passe au plus prés de la fin du monde. Nous sommes en 1937. Plus que 2 ans...
Ici, le témoin assiste à l'exécution de Federico Garcia Lorca, devient le compagnon de Georges Orwell. Et il est d'un cynisme par des phrases et dialogues savoureuses d'effronterie et de vague à l'âme. Jan Karta, désormais, n'a plus aucun gout en l'humanité. Il suffit de lire les opus précédents pour le comprendre. Sauf qu'en final, il reçoit un baiser, comme au cinéma. Alors peut être que Jan retrouvera de la foi en l'homme?
Dans cet opus, Jan chemine sur les routes espagnoles et va de bataille en bataille qui frise le souk historique. Il roule sa bosse avec, ma foi, beaucoup mais alors beaucoup de chance.
Il y a également plusieurs histoires dans l'histoire. Jan redevient un détective le temps de quelques planches. Et cette histoire se clôture également avec beaucoup mais alors beaucoup d'opportunités.
Bref, cet opus possède trop de Deus ex machina à mon gout. Même si le périple est mouvementé, et dynamique avec des personnages parfaitement caractérisés. Même si le dessin est classique mais maitrisé et "Fumetti" à souhait !, Même si la narration est toujours épidermique et sanguin, il faut bien l'avouer cet opus est en deçà. Trop d'opportunisme, trop d'actions chanceuses, trop de coup du sort qui tombe bien...
Si Torti maitrise son histoire (dont la base est géniale) et surtout ses dialogues (extra de cynisme!), il utilise de trop grosses ficelles pour la faire évoluer. Par contre la guerre civile espagnole a eu peu de narration en bande dessinée et que Jan en soit le témoin offrent vraiment du palpitant, de la superbe et de l'âpreté.
Info édition : Collector, tiré à 199 exemplaires numérotés et signés (149 exemplaires pour le tirage normal et 50 HC), accompagnés d'un ex-libris, d'un carnet de croquis de 16 pages et d'une jaquette panoramique.
Jan Karta reprend la route pour l'Espagne, période guerre civile.
Dès qu'il quitte Berlin, il redevient un témoin d'un temps qui passe au plus prés de la fin du monde. Nous sommes en 1937. Plus que 2 ans...
Ici, le témoin assiste à l'exécution de Federico Garcia Lorca, devient le compagnon de Georges Orwell. Et il est d'un cynisme par des phrases et dialogues savoureuses d'effronterie et de vague à l'âme. Jan Karta, désormais, n'a plus aucun gout en l'humanité. Il suffit de lire les opus précédents pour le comprendre. Sauf qu'en final, il reçoit un baiser, comme au cinéma. Alors peut être que Jan retrouvera de la foi en l'homme?
Dans cet opus, Jan chemine sur les routes espagnoles et va de bataille en bataille qui frise le souk historique. Il roule sa bosse avec, ma foi, beaucoup mais alors beaucoup de chance.
Il y a également plusieurs histoires dans l'histoire. Jan redevient un détective le temps de quelques planches. Et cette histoire se clôture également avec beaucoup mais alors beaucoup d'opportunités.
Bref, cet opus possède trop de Deus ex machina à mon gout. Même si le périple est mouvementé, et dynamique avec des personnages parfaitement caractérisés. Même si le dessin est classique mais maitrisé et "Fumetti" à souhait !, Même si la narration est toujours épidermique et sanguin, il faut bien l'avouer cet opus est en deçà. Trop d'opportunisme, trop d'actions chanceuses, trop de coup du sort qui tombe bien...
Si Torti maitrise son histoire (dont la base est géniale) et surtout ses dialogues (extra de cynisme!), il utilise de trop grosses ficelles pour la faire évoluer. Par contre la guerre civile espagnole a eu peu de narration en bande dessinée et que Jan en soit le témoin offrent vraiment du palpitant, de la superbe et de l'âpreté.