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J'ai découvert Jan Karta en épisode dans le magasine Pilote, en noir et blanc. Et la claque fut monumentale. Oui et je l'assume je considère Jan Karta comme l'un des mes détectives préférés en littérature mais aussi dans notre 9ème art adoré. Et quel bonheur lorsque j'appris que les éditions FORDIS concevait une intégrale. J'ai acheté aussitôt.
Et oui DAL PRA fait évoluer son personnage. Alors qu'il était humaniste, idéaliste et plus témoin qu'acteur dans les opus précédents, il devient de plus en plus cynique, violent et désabusé. Dans "les jours de la cagoule" son humanisme se détériore. La colère se nourrit et les amitiés meurent. S'il sauve un homme naïf, il perd aussi ce qui aurait pu être un ami.
Dal Pra, au delà de la mystification de son personnage, raconte toujours l'atmosphère déliquescente de fin du monde. Et Jan Karta désormais devient le symbole de ce monde violent. Ce tome est grandiose (en plus de raconter une histoire française)....
Rodolfo Torti, lui, maitrise parfaitement son illustration et les visages racontent tant, les mouvements sont subtils. Comment dire, il raconte visuellement les années 30 à la perfection dans mon illusion fantasmé des ces années-là.
Demeure les couleurs. Et oui, je préfère le noir et blanc comme dans le mensuel Pilote mais RIPA s'en sort bien. Ses couleurs délavés collent au propos...comme un souvenir.
Alors qu'il est dans le train Gênes-Paris, Jan Karta lie conversation avec un Français sympathique. Malheureusement le pauvre homme est atteint d'une crise cardiaque mais avant de succomber implore Jan de retrouver son fils à Paris et de lui donner une somme d'argent contenue dans une enveloppe.
Malheureusement ce jeune fils a trahi la Cagoule, cette fameuse organisation d'extrême-droite. Et le Comité Secret d'Action Révolutionnaire (son véritable nom) est aussi à la recherche de ce fameux Paul Rémond.
Superbe histoire située en 1935 qui a pour cadre un magnifique Paris tantôt pluvieux, tantôt enneigé. C'est superbe !
A la fin de l'album Jan reprend le train pour Berlin. Malheureusement cette histoire "Ritorno a Berlino" sortie en Italie en 1992 n'a jamais été éditée en France. De même que l'épilogue de ce retour publié lui en 1997 et qui a pour titre "Siemensstrasse 66".
Qui relévera le gant ?
J'ai découvert Jan Karta en épisode dans le magasine Pilote, en noir et blanc. Et la claque fut monumentale. Oui et je l'assume je considère Jan Karta comme l'un des mes détectives préférés en littérature mais aussi dans notre 9ème art adoré. Et quel bonheur lorsque j'appris que les éditions FORDIS concevait une intégrale. J'ai acheté aussitôt.
Et oui DAL PRA fait évoluer son personnage. Alors qu'il était humaniste, idéaliste et plus témoin qu'acteur dans les opus précédents, il devient de plus en plus cynique, violent et désabusé. Dans "les jours de la cagoule" son humanisme se détériore. La colère se nourrit et les amitiés meurent. S'il sauve un homme naïf, il perd aussi ce qui aurait pu être un ami.
Dal Pra, au delà de la mystification de son personnage, raconte toujours l'atmosphère déliquescente de fin du monde. Et Jan Karta désormais devient le symbole de ce monde violent. Ce tome est grandiose (en plus de raconter une histoire française)....
Rodolfo Torti, lui, maitrise parfaitement son illustration et les visages racontent tant, les mouvements sont subtils. Comment dire, il raconte visuellement les années 30 à la perfection dans mon illusion fantasmé des ces années-là.
Demeure les couleurs. Et oui, je préfère le noir et blanc comme dans le mensuel Pilote mais RIPA s'en sort bien. Ses couleurs délavés collent au propos...comme un souvenir.
Alors qu'il est dans le train Gênes-Paris, Jan Karta lie conversation avec un Français sympathique. Malheureusement le pauvre homme est atteint d'une crise cardiaque mais avant de succomber implore Jan de retrouver son fils à Paris et de lui donner une somme d'argent contenue dans une enveloppe.
Malheureusement ce jeune fils a trahi la Cagoule, cette fameuse organisation d'extrême-droite. Et le Comité Secret d'Action Révolutionnaire (son véritable nom) est aussi à la recherche de ce fameux Paul Rémond.
Superbe histoire située en 1935 qui a pour cadre un magnifique Paris tantôt pluvieux, tantôt enneigé. C'est superbe !
A la fin de l'album Jan reprend le train pour Berlin. Malheureusement cette histoire "Ritorno a Berlino" sortie en Italie en 1992 n'a jamais été éditée en France. De même que l'épilogue de ce retour publié lui en 1997 et qui a pour titre "Siemensstrasse 66".
Qui relévera le gant ?