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Alors que le 1etr album nous permettait d'humer l'atmosphère déliquescente de l'Allemagne des années 30 ( Weimar), c second tome fait la jonction entre la petite histoire policière et la grande histoire. L'histoire raconte l'origine de la fin du monde par le prisme d'une enquête.
Et, pourtant, Jan Karta vit dans cette engrenage et décide de ne guère y mettre une émotion. Il demeurera un acteur neutre et désabusé désormais. Lors de sa garde à vue musclée, il récitera Hamlet. Il s'amuse des rumeurs qui sont véritables et angoissants. Lui, son but est de connaitre la vérité. Même si cela écume un passé peu glorieux ( on ne sait rien et on ne saura rien de cette mère qui lui dit d'aller au diable), il avance.
Il y a beaucoup d'hors champ dans les histoire de Dal Pra. C'est pour cela qu'elle me plaise tant. Il n'explique pas son histoire, il la raconte tout en l'enfouissant d'une atmosphère irréelle, tout en lui faisant déborder d'histoire non narrée mais qui densifie les personnages. Jusqu'au final. Jan Karta ne veut pas se mêler de l'histoire mortifère en marche? Alors il est expulsé. Il ne prend pas parti? Alors on l'endort. Et c'est au réveil qu'il comprendra qu'il aurait pu être un acteur fondamental pour, peut être, sauver l'Europe. Mais Jan Karta est devenu un Sam Spade allemand. L'humanité est pourri. Il préfère rêver à l'humanisme.
Du coté dessin, Torti mène tambour battant une illustration dure et classique, privilégiant les pleins cadres et gros plan au décors et ligne de fuite. C'est une narration visuelle qui permet l'angoisse et l'humanité inversé. ce choix, glaçant, apporte cette dose supplémentaire de tension générale. C'est bien normal puisqu'elle deviendra mondiale. Peut être que les couleurs, trop fades à mon gout, aurait pu être un sujet d'une plus grande attention.
Der Sturm peut se traduire par "tempête" et c'est bien d'une tempête dont il s'agit.
Nous sommes le 27 janvier au soir et un homme mourant frappe à la porte de Jan Karta et s'effondre. Avant de mourir il a le temps de prononcer une phrase énigmatique :"le Hollandais, c'est le Hollandais ..." Les ennuis de notre détective privé ne font que commencer.
A cette date, le maréchal président von Hindenburg n'a pas encore nommé Hitler chancelier. Le vieil homme le déteste et le surnomme "le caporal bohémien". Mais le parti nazi est le plus puissant du Reichstag et les SA font la loi dans les rues allemandes.
Manipulé, vieilli et malade Hidenburg nomme toutefois Hitler au poste de chancelier le 30 janvier. Mais Hitler ne peut pas gouverner comme il l'entend. Socialistes ett communistes lui mènent la vie dure au parlement puisque les deux groupes confondus ont davantage de députés que les nazis.
Hitler arrache à Hidenburg la dissolution du parlement. De nouvelles élections sont prévues pour début mars. Mais là encore la victoire nazie reste aléatoire.
A moins qu'un événement ne précipite les choses. Cet événnement sera l'incendie du Reichstag dans la nuit du 27 février.
Hitler met l'attentat sur le dos des communistes et fait arrêter le lendemain plus de 4.000 militants. Mais malgré cela si les nazis remportent les élections, ils n'ont toujours pas la majorité absolue.
Ce n'est que le 23 mars que le Reichstag vote les pleins pouvoirs à Hitler, grâce à l'appui du DNVP petit parti de droite qui n'avait obtenu que 8% des suffrages. Théoriquement ces pleins pouvoirs ont eu une durée de 4 ans mais on connaît la suite ...
3 jours plus tôt le premier camp de concentration à Dachau était ouvert. L'enfer vient de s'inviter en Allemagne et bientôt en Europe. Par son aspect pyschologique l'incendie du Recihstag a eu un rôle sinon déterminant au moins très important.
Reste à savoir si ce n'était pas une manipulation pure et simple des nazis.
C'est cette histoire qui nous est contée dans ce magnifique album.
Alors que le 1etr album nous permettait d'humer l'atmosphère déliquescente de l'Allemagne des années 30 ( Weimar), c second tome fait la jonction entre la petite histoire policière et la grande histoire. L'histoire raconte l'origine de la fin du monde par le prisme d'une enquête.
Et, pourtant, Jan Karta vit dans cette engrenage et décide de ne guère y mettre une émotion. Il demeurera un acteur neutre et désabusé désormais. Lors de sa garde à vue musclée, il récitera Hamlet. Il s'amuse des rumeurs qui sont véritables et angoissants. Lui, son but est de connaitre la vérité. Même si cela écume un passé peu glorieux ( on ne sait rien et on ne saura rien de cette mère qui lui dit d'aller au diable), il avance.
Il y a beaucoup d'hors champ dans les histoire de Dal Pra. C'est pour cela qu'elle me plaise tant. Il n'explique pas son histoire, il la raconte tout en l'enfouissant d'une atmosphère irréelle, tout en lui faisant déborder d'histoire non narrée mais qui densifie les personnages. Jusqu'au final. Jan Karta ne veut pas se mêler de l'histoire mortifère en marche? Alors il est expulsé. Il ne prend pas parti? Alors on l'endort. Et c'est au réveil qu'il comprendra qu'il aurait pu être un acteur fondamental pour, peut être, sauver l'Europe. Mais Jan Karta est devenu un Sam Spade allemand. L'humanité est pourri. Il préfère rêver à l'humanisme.
Du coté dessin, Torti mène tambour battant une illustration dure et classique, privilégiant les pleins cadres et gros plan au décors et ligne de fuite. C'est une narration visuelle qui permet l'angoisse et l'humanité inversé. ce choix, glaçant, apporte cette dose supplémentaire de tension générale. C'est bien normal puisqu'elle deviendra mondiale. Peut être que les couleurs, trop fades à mon gout, aurait pu être un sujet d'une plus grande attention.
Mais malgré tout c'est une grande œuvre.
Der Sturm peut se traduire par "tempête" et c'est bien d'une tempête dont il s'agit.
Nous sommes le 27 janvier au soir et un homme mourant frappe à la porte de Jan Karta et s'effondre. Avant de mourir il a le temps de prononcer une phrase énigmatique :"le Hollandais, c'est le Hollandais ..." Les ennuis de notre détective privé ne font que commencer.
A cette date, le maréchal président von Hindenburg n'a pas encore nommé Hitler chancelier. Le vieil homme le déteste et le surnomme "le caporal bohémien". Mais le parti nazi est le plus puissant du Reichstag et les SA font la loi dans les rues allemandes.
Manipulé, vieilli et malade Hidenburg nomme toutefois Hitler au poste de chancelier le 30 janvier. Mais Hitler ne peut pas gouverner comme il l'entend. Socialistes ett communistes lui mènent la vie dure au parlement puisque les deux groupes confondus ont davantage de députés que les nazis.
Hitler arrache à Hidenburg la dissolution du parlement. De nouvelles élections sont prévues pour début mars. Mais là encore la victoire nazie reste aléatoire.
A moins qu'un événement ne précipite les choses. Cet événnement sera l'incendie du Reichstag dans la nuit du 27 février.
Hitler met l'attentat sur le dos des communistes et fait arrêter le lendemain plus de 4.000 militants. Mais malgré cela si les nazis remportent les élections, ils n'ont toujours pas la majorité absolue.
Ce n'est que le 23 mars que le Reichstag vote les pleins pouvoirs à Hitler, grâce à l'appui du DNVP petit parti de droite qui n'avait obtenu que 8% des suffrages. Théoriquement ces pleins pouvoirs ont eu une durée de 4 ans mais on connaît la suite ...
3 jours plus tôt le premier camp de concentration à Dachau était ouvert. L'enfer vient de s'inviter en Allemagne et bientôt en Europe. Par son aspect pyschologique l'incendie du Recihstag a eu un rôle sinon déterminant au moins très important.
Reste à savoir si ce n'était pas une manipulation pure et simple des nazis.
C'est cette histoire qui nous est contée dans ce magnifique album.