We Only Find Them When They're Dead
1. Le Voyageur
Une BD de
Al Ewing
et
Simone Di Meo
chez Hi Comics
- 2021
Ewing, Al
(Scénario)
Di Meo, Simone
(Dessin)
Miotti, Mariasara
(Couleurs)
Berberian, Martin
(Lettrage)
07/2021 (07 juillet 2021) 144 pages 9782378872779 Format comics 427717
On n'oublie jamais la première fois que l'on voit un Dieu. Les Dieux sont toujours magnifiques. Et les Dieux sont toujours morts. 2367, aux confins de la galaxie. Dans ce futur lointain, l’humanité a épuisé toutes ses ressources et doit sa survie à l'exploitation de dieux morts flottant dans l’espace, dont les cadavres gigantesques servent désormais de matière première. Le Vihan II est l’un des nombreux vaisseaux nécropsiques qui arpentent le cosmos dans l’espoir de trouver ces divinités providentielles. Mais Georges Malik, son capitaine, nourrit... Lire la suite
Graphiquement c'est très beau, une direction artistique qu'on pourrait croire empruntée des cinématiques de chez Blizzard . Un dessin entièrement informatique, tout en nuance de couleurs sombres au ton majoritairement violet . Cependant il y a cet effet flou qui me dérange, beaucoup de gros plans qui ne permettent pas de ressentir la grandeur de l'espace . Une mise en scène et un découpage trop tordus qui empêchent de distinguer l'action (qui parait donc très lente malgrè que ce soit des batailles spatiales...) . Vraiment j'ai eu beaucoup de mal avec ce dessin , tout au long de l'histoire .
L'histoire, parlons-en . C'est long, très long à mettre en place . Il ne se passe quasiment rien sur les deux premiers tiers du comics, si bien que je n'ai pas réussi à m'imprégner des évênements, ni à m'attacher aux personnages . Leurs sorts m'étaient donc égal . Puis sur le dernier pan, tout s'enchaîne, intérêt de l'expédition, passé du personnage puis gros "cliffhanger" afin de nous dire que le tome 2 doit absolument être acheté .
La lecture n'est pas non plus des plus aisée (pour ceux qui on l'habitude de la SF ça devrait aller), puis toutes ces dates et ces flashback n'aident pas à une compréhension fluide . Heureusement que l'écriture est de très bonne facture, ce qui m'a motivé à poursuivre .
Conclusion
A mon avis c'est une lecture qui plaira aux inconditionnels du Space Opera (à condition de ne pas se perdre dans cette mise en scène) . Pour les autres, ce sera certainement trop lent, voire soporifique et dénuer de sens sur au moins la moitié du livre . Les dernières pages ayant provoquées un léger sursaut d'intérêt chez le jeune lecteur de SF qui sommeil en moi, je poursuivrai sur le tome 2, voir ce qu'il en résulte .
Je vais mettre un 2/5 sévère en attendant de lire la suite qui me fera peut-être apprécier à sa juste valeur ce premier tome
Si ce premier tome met en place une histoire torturée, le background n’évolue guère qu’en toute fin sur un cliffhanger très efficace dans une atmosphère qui rappelle le danger d’un 2001 l’Odyssée de l’Espace ou d’un Alien. Avec ce risque omniprésent, les interactions se font essentiellement par radio, proposant de belles joutes verbales où excelle le scénariste Al Ewing. Des « Dieux » on n’en verra que des bouts, en fonds de texte de même que les vaisseaux mystérieux du fait d’une gestion de l’éclairage hypnotisante. Tout à fait manipulatoire, le scénario nous capte du début à la fin en nous envoûtant par les planches fascinantes. A la réserve que l’on ne sait encore que peu de chose de l’aspect fantastique (ou cosmogonique) de cette histoire qui emprunte plus à la chasse à la baleine et au manga Drifting Dragons qu’à Star Trek, We only find them réussit haut la main son passage en donnant très envie de lire une suite certainement aussi structurée que cette ouverture.[...]
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