Wayne Shelton
14. L'or de Saïgon
Une BD de Jean Van Hamme et Christian Denayer chez Dargaud - 2024
06/2024 (07 juin 2024) 46 pages 9782505116851 Format normal 499082
Le 30 avril 1975, les Vietcongs envahissent Saïgon dans une pagaille affolée. Pour les Américains, c'est la fin de la guerre du Vietnam, qui leur a coûté 58 000 morts et plus de 300 000 mille blessés. Tout ça pour rien. Mais pas aux yeux d'un colonel U.S. qui, au lieu de fuir comme les autres, charge un jeune lieutenant des bérets verts de s'emparer d'un fourgon blindé qui quitte précipitamment la Banque nationale du Sud-Vietnam avec, à son bord, 20 000 kilos d'or de 24 carats. Le coup réussi, les deux hommes franchissent la frontière du Cambodge,... Lire la suite
Dernier album consacré à Wayne Shelton et encore une fois, j'ai eu ce sentiment d'une histoire qui aurait pu être largement développée sur plus d'un tome et qui au final restera assez anecdotique (un peu comme les précédents opus depuis un moment).
Denayer est toujours bon pour dessiner les véhicules/avions/hélicoptères, moins pour les personnages. Le cadre de l'extrême orient me fascine par son exotisme mais c'est ici malheureusement peu marquant; même le dernier album de 'Tango' qui était assez moyen possédait au moins un visuel plus attrayant, pour une aventure partageant beaucoup de points communs avec celle de WS.
Bon point à sauver de cette aventure: la conclusion achève la série. Bravo aux auteurs pour leur travail après toutes ces années, surtout pour les six premiers albums qui sont d'excellente qualité et que je prends toujours plaisir à relire.
Je n'attendais pas spécialement cet album mais je suis content de l'avoir lu.
Le scénario est linéaire et la fin est plus que prévisible, mais on y retrouve tous les éléments d'un WS (contrairement au tome 13):
du zang ou Van Hamme s'autoparodie via notre héroïne principale, des avions, des camions (pour lesquels Denayer excelle), des hélicos, de l'exotisme et un petit complot.
Le dessin faiblit un peu, mais c'est le dernier Denayer: alors merci monsieur de m'avoir fait fait rêver depuis "les casseurs".
La couverture est de nouveau un point faible, mais elle fait parler d'elle avec son phylactère.
Un bon album!