Wayne Redlake
500 fusils
Une BD de
Thierry Cailleteau
et
Fabrice Lamy
chez Delcourt
(Conquistador)
- 1995
Cailleteau, Thierry
(Scénario)
Duval, Fred
(Scénario)
Lamy, Fabrice
(Dessin)
Rabarot, Isabelle
(Couleurs)
Vatine, Olivier
(Storyboard)
02/1995 46 pages 2840550180 Grand format 25 à 30 euros 670
Wayne Redlake , cow-boy reconverti en gérant de cantina , cherche à venger la mort de son associé... June Mc Allan , reporter au Houston Tribune , est prête à tout pour rencontrer le chef d'une bande de rebelles Juaristes... Rochegrosse , colonel de l'armée française , récite du Victor Hugo tout en peignant la Sierra... Et tous trois s'avancent à bride abattue sur la piste sanglante qui mène à 500 fusils.
J'ai passé un très agréable moment de lecture. J'ai beaucoup ri alors que ce n'est pourtant pas une bd comique. Là où la plupart des bd classées dans le genre "humour" n'arrive pas à me toucher, voilà que ce one shot, un western spaghetti âpre et dur, me fait hurler de rire dans le bon sens du terme.
J'aime ces ambiances où les personnages poussent à l'exagération. Il est dommage que la fin soit si tragique car cela rompt un peu le charme de ce récit.
En tout cas, j'ai nettement préféré ce récit à Angela pourtant dans le même genre et dans une même approche cinématographique.
Un bon western BD spaghetti avec tous les ingrédients pour passer un excellent moment. Clint aurait pu tenir le rôle principal, cela lui aurait sied à merveille. Les auteurs n’ont pas lésiné sur les coups de théâtre pour le plus grand bonheur du lecteur. Pour un bel instant de détente, je conseille fortement 500 fusils.
Un western.
Le dessin est sec comme le désert et correspond pile poil à l’ambiance.
Les traits sont précis comme un tir de cowboy, les visages masculins sont parfaitement sales et barbus…
Les couleurs pastel nous embarquent très bien dans la chaleur et le Mexique…
Peu de gros plans (ce qui est bien parce que les visages ne sont pas le fort du dessinateur) permettant de jolies cases aérées et détaillées…
Le scénario se tient correctement – même si classiquement.
Une histoire de vengeance sur le fond, de traffic sur le côté… Quelques petites surprises mais globalement, du classique qui se tient bien.
Ce qui est pêche peut-être plus est le manque d’éclat de l’ensemble. Si tout se tient, rien ne nous happe véritablement (même le tueur qui s’ajoute un anneau d’oreille n’a pas de charisme alors que l’idée est sympa).
Agréable sans plus.
Wayne Redlake apprend que son ami et associé Dudley Barnes a été assassiné. Il veut le venger. Western mexicain violent et désabusé.
L’histoire est chouette avec de bons rebondissements, des revolvers, des fusils, une armée, des mexicains, un cowboy, un padre, une église, une cantina, bref… un cocktail pour un bon western. Notre brave héros vient au Mexique pour retrouver son meilleur pote (associé) avec qui il doit ouvrir un bar sauf que heureusement pour nous, cela ne va pas se passer comme prévu. J’aime bien l’histoire mais ce que je regrette un peu (et oui il y a un mais), c’est qu’à un certain moment ils s’en sortent un peu trop facilement et aussi il y a une petite scène de violence qui selon moi n’était pas si nécessaire que ça (je chipote). Bonne bédé tout de même. J’adore les dessins ainsi que les couleurs !
Histoire sympathoche...
Western qui utilise des ficelles classiques : escroquerie, vengeance d'un ami mort, de méchants mexicains, un détachement de l'armée (même si là c'est l'armée française du Second Empire), un trésor (les percuteurs des fameux 500 fusils), un héros solitaire et ténébreux (qui fait beaucoup penser à Durango) et la beauté fatale...
Bref, une lecture qui passe bien, mais sans magie...
Une belle brochette d'auteurs pour ce western.
Jugez plutôt: Cailleteau, Fred Duval, Vatine et Lamy (sans oublier Isabelle Rabarot pour les couleurs).
J'ai découvert cette histoire assez tardivement et évidemment j'ai été rapidement conquis par cet album. Hommage évident aux westerns spaghetti, l'intrigue ne souffre d'aucun défaut: vif, rapide, sans temps mort,avec de singlantes réparties ...bref un régal.
Le dessin de Lamy n'est pas en reste: très aguicheur avec June Mac Allan (rah ! que de beaux décolletés nous avons là), sanglant avec Wayne Redlake,le tout dessiné sous un soleil de plomb.
Une intrigue menée de main de maître, avec une pointe d'humour.
Dans cet univers, en bande dessinée, je n'ai pas retrouvé une telle fougue dans d'autres albums, hormis 'Trio grande" des (presque) mêmes auteurs ou encore plus recemment, "Angéla", signé aussi par un certain Vatine.
Cet album tranche avec les incontournables du western traité en bd, tels "Bluebberry".
Une histoire rafraichissante et séduisante.
Franchement, enfin un one shot à la hauteur de sa réputation. Superbes dessins avec beaucoup de personnalité. Très bonne ambiance avec des personnages forts. Les flash sont courts et c'est tant mieux. On ne reste pas trop trop frustré à la fin. L'histoire est très bien racontée. C'est vraiment très bon.
Wayne Redlake cherche à venger la mort de son associé qui c’est fait assassiné en essayant de vendre 500 fusils au chef des rebelles juaristes. June Mac Allan se joint à Wayne, car étant reporter elle tente d’interviewer ce fameux chef des rebelles juaristes. Rochegrosse, colonel de l'armée française, fait également route vers les rebelles juaristes afin de les tuer.
Tous ces personnages bien typés convergent vers une même scène, tous munis de motifs très nobles telles que : escroqueries, mensonges et meurtres. Le rendez-vous s’annonce sanglant.
Voilà un western one-shot qui fait mouche. Une histoire avec beaucoup d'action et de rebondissements, un brin d’humour, un héros à la Clint Eastwood et une ambiance à la Sergio Léone. Mettez un petit fond musical d’Ennio Morricone et vous ne pourrez qu’apprécier ce scénario western spaghetti.
Le dessin de Lamy est excellent et la colorisation avec de belles couleurs orangées d’Isabelle Rabarot colle parfaitement à l’ambiance! De plus, la présence de troupes françaises et de rebelles juaristes dans un décor mexicain (comme c’est également le cas dans l’excellent Hauteville House) fait plaisir et change des westerns classiques aux Etats-Unis.
Bref, une BD que je conseille à tous les amateurs de westerns.
Un super One shot ( dommage qu'il n'y est pas de suite d'ailleurs ), des personnages sortit tout droit d'un sergio leone, un dessin tres reussi et une histoire qui tient la route. Un bon western comme j'aimerais en lire plus souvent.
Ca fait toujours plaisir un ptit one shot. Encore plus quand y'a clint eastwood qui joue dedans!
Dans la lignée de Adios Palomita, ce western "one shot" fait de nouveau mouche.
On retrouve Lamy au dessin et Rabarot aux couleurs, c'est une nouvelle fois très réussi.
Côté scénario, encore une histoire avec beaucoup d'action et de rebondissement, plusieurs personnages qui se disputent le même butin, à la manière de "le bon, la brute et le truand".
Très divertissant.