Waterloo 1911
1. Un rouquin de trop
Une BD de
Thierry Gloris
et
Emiliano Zarcone
chez Delcourt
(Conquistador)
- 2008
Gloris, Thierry
(Scénario)
Zarcone, Emiliano
(Dessin)
Blancher, Virginie
(Couleurs)
Lorien
(Couleurs)
08/2008 (27 aout 2008) 46 pages 9782756007977 Grand format 77434
Un objet précieux et mystérieux a été dérobé dans une exposition située dans un endroit inaccessible pour qui n'y est pas invité. Le responsable de cette exposition commandite Théophile Duroc, un fin limier aux méthodes peu orthodoxes. Commence alors pour Duroc et son acolyte, Alcée Poivron, une enquête qui s'avèrera dangereuse, capricieuse et romanesque.
Waterloo 1911 est encore une uchronie basée sur la victoire de l'Empire napoléonien. Déjà, la série Empire (Delcourt) de Pecau avait émis l'hypothèse que le règne de Napoléon ne s'était pas achevé par la défaite de Waterloo. La série Jour J, toujours signé de Pecau, va sortir prochainement un tome faisant état d'un Napoléon V qui règne sur notre pays au XXème siècle. Bref, l'idée n'est franchement pas nouvelle. On observe un foisonnement sur ce sujet qui semble inspirer.
Du coup, je n'ai pas trouver cette série bien originale. J'aime pourtant bien les scénarios concocté par Gloris. Cependant, c'est plutôt mou en l'espèce dans la progression de l'intrigue. Le premier tome est basé sur une enquête policière avant qu'on puisse trouver un caractère fantastique à la fin du second tome. On va rencontrer des personnages connus tel que Gavroche ou Champollion en 1911 ! J'ai bien aimé également le mélange des technologies. C'est toujours intéressant de découvrir une uchronie ! Graphiquement, c'est une réussite. Bref, on pourra toujours découvrir cette série. Pour l'achat, c'est un peu tôt.
Une bonne surprise.
Cette enquête policière se passe dans un paris uchronique. Le scénario vaut surtout surtout pour ses différents niveaux de lecture.
Les dessins sont indéniablement le plus de cette série.
Attention quand même à ne pas tomber dans le fantastico-mystique hermétique.
7/10.
Un pastiche holmésien uchronique fort gouleyant.
Holmes est devenu français sous le nom de Duroc, Watson est Alcée Poivron, Mme Hudson Joséphine Balcomb, etc.
Car nous sommes à Paris en 1911 et Napoléon IV règne sur une partie du monde car son glorieux ancêtre a vaincu à Waterloo.
Si l'histoire est pas mal fichue, ce qui amuse surtout est de chercher les référents dans notre vrai monde et dans l'univers classique holmésien. Seul petit regret des couleurs qui à force d'être tristounes finissent pas affadir la puissance des dessins.