W.E.S.T
4. Le 46e État
Une BD de
Xavier Dorison
et
Christian Rossi
chez Dargaud
- 2008
Dorison, Xavier
(Scénario)
Nury, Fabien
(Scénario)
Rossi, Christian
(Dessin)
Rossi, Christian
(Couleurs)
01/2008 58 pages 9782205059649 Grand format 70464
L'identité du redoutable révolutionnaire Islero, alias le docteur Carlos Finlay, n'a pas encore été révélée au W.E.S.T, envoyé à Cuba par le gouvernement américain afin de veiller au "bon déroulement des élections" (sic). Objectif avoué de la Maison Blanche : faire de Cuba un État aux bottes des Américains. La raison est d'abord économique : les richesses naturelles de l'île ont entraîné d'importants investissements notamment de la part de la United Fruit qui entend conserver sa main mise. Mais sur place la situation est explosive, la révolution... Lire la suite
Suite et fin du second cycle un peu décevante... Le thème est intéressant mais l'intrigue ne décolle jamais vraiment et le potentiel de l'intégralité de l'équipe W.E.S.T n'est pas exploité... C'est un peu dommage même si la lecture reste agréable.
Ce 4ème tome de W.E.S.T est très bon malgré quelques longueurs inutiles. Nous trouvons donc la suite du tome 3 avec la mort d'Islero et la révolution cubaine. Les dessins sont toujours aussi parfaits. A lire absolument.
Je laisse un avis pour l'ensemble des tomes 3 et 4 que j'ai lu en même temps.
Du côté des dessins c'est toujours à la hauteur des 2 premiers tomes, très bon. En revanche j'ai trouvé le scénario compliqué même si l'idée de départ était alléchante (western/vaudou), trop de changement de lieu et de personnages sans réelle transition viennent allourdir l'histoire.
En bref, heureusement que la fin est mouvementée, sinon j'aurai eu du mal à finir le 4eme tome.
Déçu.
Cette suite est bien mieux que le précédent, en effet l'action est plus présente et surtout l'histoire est beaucoup plus compréhensible.
Le groupe WEST réussi à déjouer l'enchantement du sorcier sur Kathryn ainsi que sur tous, et aussi vont aider les cubains à avoir leur indépendances.
Pas trop mal cette fin.
Espèront que le suivant soit à la hauteur des deux premiers.
Une bonne bande dessinée, même pour les non amateurs de BD.
Le graphisme est classique, mais agréable.
Quand à l'ambiance c'est un western à Cuba, au début du 20° siècle, les paysans cubains essayent de se défaire de l'oppression d'une grande entreprise de canne à sucre aidée par le gouvernement américain.
Au cotê des démocrates luttent des révolutionnaires menés par ISLERO , le Santero.
Les Etats Unis envoie les W.E.S.T - une brigade spécialisée dans les affaires étranges pour identifier et éliminer ISLERO.
L'aventure baigne entre mystéres de l'ouest, mission impossible, et magie et exotisme.
Essayez c'est moins cher qu'un voyage à Cuba et moins dangereux qu'une initiation au Vaudou.
Bon album même si cela me semble perdre de son interet. Peut ètre moins inspiré par cette histoire je n'ai pas trouvé les personnages et leurs péripéties trés prenantes comparé au 1er et 2nd tome. Cela reste bon tout de même. Toujours très bien dessiné. Mauvais jugement ou impression réelle ? Je confirmerai aprés lecture des suivants.
La sortie du tome 4 de W.E.S.T. clôt l’histoire commencée dans le tome 3 lorsque l’énigmatique Morton Chapel et son équipe sont envoyés à Cuba en 1902. Les USA viennent de libérer l’île des espagnols et se verraient bien l’annexer au lieu de la laisser devenir indépendante.
L’intrigue politique se déroule dans une atmosphère mystique où le vaudou cubain, “la Santeria”, joue un rôle de premier plan.
Fidèle à l’ambiance du 1er cycle (tomes 1 et 2), on navigue dans un univers glauque où se mêlent intrigues politiques, guérilla indépendantiste et magie noire. Le scénario est excellent, ménageant de multiples rebondissements jusqu’au bout.
Les personnages prennent aussi davantage de consistance, notamment le mystérieux leader de l’équipe.
A découvrir pour ceux qui n’ont pas peur de ce curieux mélange de genres magie et western.
Avec son quatrième album, W.E.S.T. vient sans doute de passer un seuil d'excellence, arrivant pour la première fois à atteindre une certaine fluidité narrative - la grande faiblesse des 3 premiers épisodes, pour moi, était cette relative confusion dans la construction des récits, en outre paradoxalement desservis par l'ambition graphique de Rossi. On arrive enfin à adhérer à cette belle fresque de politique-fiction, aidés il est vrai par l'intérêt intrinsèque du sujet, la résistance des Cubains à la main-mise capitaliste américaine au début du siècle, sur fond de vaudou... Même si, comme dans les précédents volumes, on se sent étrangement détachés de ce qui arrive aux "héros", toujours plus réduits à de pâles spectres hantant les belles pages d'une histoire qui parait trop grande pour eux. Face au souffle de l'histoire, très bien représenté dans la dernière partie du livre, face au sang des révolutions, le W.E.S.T. semble bien anecdotique !