Virtus
1. Virtus
Une BD de Gibbon et Hideo Shinanogawa chez Ki-oon - 2012
09/2012 (13 septembre 2012) 9782355924316 Format Manga 173468
An 185 de l’ère chrétienne. L’empereur Commode, cruel et sanguinaire, entraîne Rome à sa ruine. Peu pressé de gouverner, il préfère combattre dans l’arène. Pour Marcia, concubine du tyran, Rome a perdu ce qui faisait le fondement de sa grandeur : la “virtus”, la force d’âme, la droiture. Désespérée, elle sollicite l’aide d’une sorcière, qui fait venir par magie à Rome des hommes capables de rappeler cette valeur fondamentale au tyran. Le sort choisit un groupe de prisonniers japonais de l’ère moderne. Précipités sur les sables de l’arène, ils vont... Lire la suite
Commode, c'est le fameux empereur romain que l'on voit dans le film de Ridley Scott à savoir Gladiator. Il est le symbole même de la décadence de la Rome antique. Il n'hésitait pas à abrutir les masses par des spectacles en grandeur nature dans l'arène du Colisée. (Bon, c'est encore un procédé comme moyen de diversion qu'on utilise de nos jours au travers sans doute de la TV réalité). Une de ses concubines va s'opposer à lui en recourant à la magie et en allant chercher des japonais dans une prison de nos jours pour le mettre face à lui.
C'est clair qu'un tel scénario est franchement tiré par les cheveux. Le but est de montrer des techniques de combat. Fallait-il vraiment en passer par là ? Il n'y avait aucun autre moyen que de recourir au fantastique ? C'est dommage car je m'attendais à une bd sur les gladiateurs de façon sérieuse et documenté.
Pourtant, ce manga est assez bien construit. On ne loupe pas une miette d'image. L'action est rythmé. Les dessins sont corrects avec des décors assez détaillés. Le divertissement est assuré pour peu qu'on ne craint pas l'extrême violence des combats. C'est d'ailleurs parfois à la limite du soutenable. C''est sombre et musclé à la fois.
Par ailleurs, la série ne compte que 5 volumes ce qui évite la série à rallonge. Pour autant, la conclusion ne m'a pas du tout semblé satisfaisante: est-ce seulement la fin d'un cycle ? Bref, Virtus cumule les hauts et les bas. Cependant, je retiens surtout le fait que le suspense est savamment dosé et qu'on passe un bon moment de lecture.