Viravolta
2. Dans le secret du roi
Une BD de Arnaud Delalande et Éric Lambert chez Glénat - 2019
11/2019 (13 novembre 2019) 46 pages 9782344024614 Grand format 376168
Le meilleur espion du royaume de France est vénitien !Après la série de romans à succès (Le Piège de Dante, Les Fables de sang, Révolution), Arnaud Delalande replonge son héros fétiche dans une série d'aventures inédites en BD ! Une saga de capes et d'épées digne du Scorpion, entre grande histoire et espionnage, mise en scène par le trait réaliste d'Éric Lambert. Chaque tome forme une aventure complète.
J'ai été un peu moins enthousiasmé par ce second opus que par le premier.
Ca a du mal à démarrer: 17pages au début pour lancer l'histoire (un peu comme dans un James Bond)! C'est quand même long.
Pour le reste de l'album, j'ai trouvé l'intrigue compliquée, avec beaucoup de protagonistes. OK, c'est une histoire d'espionnage et donc avec beaucoup de ramifications! Mais ça doit aussi rester un moment de plaisir et de loisirs! Par moments, j'avais l'impression de devoir réviser une interro d'histoire tellement j'essayais de me rappeler les éléments du puzzle!
Heureusement : tout fini bien :)
Cette histoire d’espions sous Louis XV nous transporte de pays en pays dans les plus grandes cours d’Europe avec un soin tout particulier apporté aux rebondissements. Les quinze premières pages qui rassemblent autour d’une même table quatre espions vaut son pesant d’or. Le tout orchestré par un cinquième qui leur fait jouer un whist mortel.
Le reste de l’histoire est un jeu de chat et de souris entre prussiens, russes, autrichiens, français et polonais. Les méandres de l’histoire ne nous perdent pas pour autant dans un récit incompréhensible tant Arnaud Delalande a habilement construit celui-ci.
Le graphisme proposé par Eric Lambert ne détonne pas avec le scénario, du coup nous passons un agréable moment à suivre Viravolta, ou l’Orchidée noire, dans ses aventures. Je regrette un peu les gouttes de sueurs sur les visages des personnages qui manquent de réalisme et gâchent certaines situations. Je pense qu’une amélioration à ce niveau serait souhaitable.
Le texte se marie bien avec les situations et lorsque l’action prédomine on se sent la vivre avec les personnages. Dans le mouvement nous n’atteignions pas la grâce du Scorpion de Marini qui virevolte plus que Viravolta mais à chacun son style. (3,5/5)