©Casterman 2006 De Metter
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Album créé dans la bedetheque le 07/01/2006 (Dernière modification le 28/09/2013 à 22:46) par Jean-Phi
De Metter, c'est le fameux auteur de Shutter Island qui a défrayé un temps la chronique sur ce site. J'aime bien le style graphique incomparable de l'auteur. Il y a encore quelques années, je l'aurais rejeté car je n'aimais pas le flou dans le dessin. Les personnages sont toujours aussi méconnaissables. Avec la couleur, cela donne quelque chose de particulier. C'est ce qui fait le charme de l'oeuvre de cet auteur iconoclaste.
En ce qui concerne le récit, on a droit à un road-movie tout le long de la fameuse route 66 que j'ai également eu la chance d'emprunter. Les souvenirs reviennent : forcément ! Bon, la fin de ce récit m'a laissé totalement pantois. On ressort de cette lecture avec une étrange impression de tout cela pour ça. Oui, cela laisse un arrière goût un peu amer. Cependant, ce n'est pas forcément désagréable. La destination de ce voyage n'est pas celle que l'on croit. En effet, "Vers le démon" est également une exploration intérieure de l'âme humaine. Ouah : que c'est bien dit !
En résumé : originalité visuelle et ballade sympa au coeur de la vieille Amérique. A lire sur un fond musical signé Bob Dylan. C'est bon pour l'ambiance !
Visuellement, cet album est magnifique. Pas de traits noirs, ce sont les couleurs qui dessinent les contours, les objets, les choses…
Ça donne un petit côté flou mais ça sert superbement l’histoire et c’est un plaisir de parcourir chaque case qui vaudrait presque un tableau chacune !
Beaucoup de variations d’ambiance réussies qui font qu’on ne s’ennuie jamais.
Les personnages sont assez bons, solitaires, noirs, mystérieux et c’est agréable de les découvrir par petites touches.
L’histoire est plutôt sympa pour un road movie, surtout parce qu’on en apprend un peu plus à chaque fois.
J’aurais un bémol sur la fin qui tombe un peu vite : chaque scène prend le temps de s’installer et au final, ça s’emballe pour finir brusquement…
A part ça, c’est un très bel album.
Comme au cinéma ! C’est le cas de le dire avec ce très bon one shot de De Metter.
Ok, ce tome ne révolutionne pas le genre du drame psychologique, mais il reste très efficace et noir à souhait. L’auteur ne tourne pas au tour du pot, ça va vite, on sent une tension et une haine dès les premières pages. Les dialogues sont percutants, réalistes et la psychologie des différents protagonistes est traitée avec beaucoup de naturel.
Plusieurs thèmes sont abordés (alcoolisme, la remise en question de soi, la vengeance,…) et font réfléchir.
Au niveau des graphismes, j’avoue être assez admiratif concernant le bon nombre d’expressions faciales très vivantes et expressives que De Metter a accompli dans cet ouvrage.
Ce "Vers le démon" de De Metter est un one shot assez réussi dans l'ensemble. Dommage que la fin m'a semblé un peu trop rapide. Sinon à part cela, l'histoire, assez sombre et émouvante, tient bien la route et m'a tenu en haleine jusqu'au bout. C'est le genre de récit qu'une fois entamé, on ne lâche plus (malgré l'heure tardive et le sommeil qui me tenaillait) et on a juste envie de savoir comment tout cela va se terminer. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu du dénouement.
En ce qui concerne les dessins, c'est assez spécial, on aime ou pas. Pour ma part, je trouve qu'ils collent bien à ce genre d'histoire et les expressions faciales des personnages sont souvent saisissants de réalisme comme les décors des Etats-Unis peints en couleurs directs.
A lire car c'est une BD qui vaut la peine d'être découverte.
Pour tempérer les propos du post précédent, je dirai que certes cette BD est plutôt pas mal, les dessins sont très beaux, de beux plans, mais les couleurs perso je n'ai pas du tout accroché. trop flashy à mon goût... c'est chouette les couleurs directes masi encore faut-il bien les maîtrisées... Quant à l'histoire, ça se laisse lire, c'est assez noir, mais c'est qd même bourré de clichés et la fin est à mon avis un peu expédiée. Enfin ça reste intéressant mais on reste qd même pas mal sur notre fin. Voilà
Enorme comme d'habitude avec Christian De Metter (Emma, Le Curé, Dusk). Les dessins en couleur direct avec cette fois ci du crayonné et de la peinture pour les paysages de fond sont véritablement remarquables. Certes ce n'est pas très précis mais cela donne un vrai impressionisme qui se ressent énormément ensuite dans l'histoire émouvante et tout en émotions diverses. Comme d'habitude, c'est une histoire très fine, presque un fait divers mais c'est toujours aussi touchant et intense. Cette bd nous parle de la paternité, de la vengeance, de la culpabilité, d'une vie ratée en tout point parceque le personnage a loupé l'essentiel dans la vie... Un album intense et subtile ! Bravo C. De Metter.