Le vent dans les Saules
4. Foutoir au manoir
Une BD de
Michel Plessix
chez Delcourt
- 2001
Plessix, Michel
(Scénario)
Plessix, Michel
(Dessin)
Plessix, Michel
(Couleurs)
Jouannigot, Loïc
(Autres)
Grahame, Kenneth
(Adapté de)
11/2001 31 pages 2840555808 Format normal 7127
Tirant leçon de ses mésaventures, Crapaud s’engage à s’amender : fini les voitures et la conduite intempestive, il sera désormais sage et tranquille, à mener la vie paisible d’un gentlemen propriétaire. Hélas, propriétaire, il ne l’est plus guère… Car les belettes, les fouines et les hermines du Bois Sauvage ont élu domicile chez lui ! Et voilà notre fulminant Crapaud bien décidé à récupérer le manoir Tétard, quoi qu’il en coûte !
Ce dernier volume est mon préféré, il met en scéne nos amis et prend à partie le lecteur. Le propos est léger et humoristique et les planches sont toujours aussi réussies. Ce foutoir est plutôt bien agencé et met en scénes les combats de façon dynamique et drôle. j'ai vraiment envie après l'épilogue de poursuivre l'aventure en compagnie de nos larrons.
On sent un Michel Plessix totalement libéré dans ce dernier tome du cycle. S’il avait commencé la série en se concentrant sur la délicate narration d’un charmant conte pour enfants, dans ce 4ième tome il prend plaisir à divertir avec humour et finesse et à interagir avec le lecteur, lui proposant même de tourner l’une des pages.
Si le tome précédent mélangeait encore la quiétude de la vie dans la nature aux aventures rocambolesques de Crapaud, ce tome ci sera quasi entièrement voué à l’action. Crapaud est de retour parmi ses amis et met tout en œuvre pour récupérer son domaine, provisoirement squatté par des hermines et furets.
Le dessin reste extraordinaire, détaillé et léger et la scène d’action où l’acte de propriété passe d’un animal à l’autre, telle une scène de Tom & Jerry, est plus que réussi.
Personnellement, la quiétude, la lenteur et la sensibilité du récit, que Plessix m’avait fait découvrir dans les tomes précédents, m’ont manqué dans ce tome de grande qualité, axé sur l’aventure du vaniteux Baron Tétard, mais moins contemplatif que les autres.