La venin
1. Déluge de feu
Une BD de
Laurent Astier
chez Rue de Sèvres
- 2019
Astier, Laurent
(Scénario)
Astier, Laurent
(Dessin)
Astier, Laurent
(Couleurs)
Ruault, Jean-Luc
(Lettrage)
01/2019 (09 janvier 2019) 56 pages 9782369815839 Grand format 354283
Dans le train qui la mène à Silver Creek, petite ville perdue aux confins du Colorado. Emily se souvient du destin tout tracé qu’elle a fui. Elle ne voulait pas devenir comme sa mère, et vendre ses charmes à des hommes de passage dans le quartier chaud de La Nouvelle-Orléans. Mais lorsque celui qui devait vous épouser ne se présente pas à la gare et que vous êtes une jolie jeune femme seule et sans le sou dans une ville minière des Rocheuses. Que vous reste-il comme option ? Le patron du saloon aura bien une petite idée en tête ... A moins qu’Emily... Lire la suite
Devant l'avalanche de parutions qui submerge les étals, j'avais fait l'impasse sur La Venin lors de sa sortie, non sans avoir hésité.
Mais quand j'ai vu que Rue de Sèvres allait ressortir chaque tome en grand format N&B (tout ce que j'aime) ce fut l'opportunité de rattraper mon retard en m'offrant le premier et je ne le regrette pas.
"Déluge de feu" est un bon album.
Il ne fait certes pas dans la dentelle ! Mais malgré la trame classique et les clichés, les rebondissements s'enchainent sans mollir en impulsant un rythme hyper dynamique, boostés par des cadrages très efficaces. Emily - mélange de pin-up badass et d'ange de la mort - en devient une héroïne attachante et suivre sa cavale, aussi invraisemblable soit-elle, est un vrai plaisir.
Du coup, je suis bien content de découvrir enfin la série dans cette belle édition, écrin idéal au dessin bien typé de L. Astier.
Cet avis vaut pour les 3premiers albums que j'ai lu d'une traite!
Le scénario est parfait, avec des rebondissements, aucune planche inutile pour "occuper les pages". On se régale du début à la fin.
J'ai juste été un peu perturbé par les flash-back fréquents sur l'enfance d'Emily, par moments j'avais un peu de mal à comprendre pourquoi on revenait tout d'un coup en arrière.
Je suis fan des USA (Histoire, paysages) et j'ai apprécié le travail de recherche et la justesse et le détail des dessins.
Vraiment un très-très bon moment de lecture.
Trés bonne série aprés avoir lu les 2 tomes.
Dessins superbes, bon scénario, bon rythme , du suspense , ...
De trés belles planches.
J'ai hâte de lire le tome 3.
Je conseille.
J'ai toujours eu un faible pour les femmes de caractère qui ne font pas dans la concession. J'adore la vénin même si elle va provoquer un déluge de feu dans une paisible bourgade américaine en l'an 1900. Il s'agit d'une vengeance dont on ne connaît pas encore tous les aboutissants mais cela viendra.
En effet, l'histoire oscille entre son passé de jeune fille dont la mère était prostituée dans un saloon et 13 ans après où elle revient pour régler ses comptes au gouverneur de l'Arizona. J'avoue avoir passé un agréable moment de lecture même s'il n'y a rien de vraiment nouveau sous le soleil.
Au final, un bon premier tome qui inaugure d'un bon western dans la plus pure tradition de l'Ouest. Dessin et mise en scène sont au rendez-vous pour une bonne série.
Il y a du KILL BILL dans ce western ! Cette histoire de vengeance est menée tambour battant; ça fusille et ça canarde dans tous les sens. L'héroïne a du charme et du caractère, et les personnages secondaires sont assez bruts de décoffrage. Une lecture très sympa pour ma part, d'autant que le dessin très dynamique est remarquable.
Quand vous avez Duke et Undertaker dans vos références, vous avez à la fois très envie de découvrir de nouvelles bandes-dessinées dans une ambiance western, et à la fois vous avez peur d’être déçu. C’est sans doute ce qui a fait que j’ai attendu un moment avant de me procurer ce premier tome…
Mais ce premier tome est littéralement explosif ! Franchement, l’auteur nous embarque dans un tourbillon tout au long de l’album, il n’y a aucun temps mort ! C’est haletant ! Je pense que ce côté explosif du premier tome est dû au caractère bien trempé, déterminé et un peu tête brûlée de l’héroïne… Ou bien est-ce à cause des planches vives et très colorées que le rythme nous paraît très soutenu ?
Laurent Astier nous embarque vraiment dans un western très réaliste qui sent bon la poudre, les chevaux, l’alcool et le sang… Il nous dépeint la complexité de cette société américaine du début du XXe siècle : les américains commencent à composer avec les indiens. Ceux-ci ne sont pas les « sauvages » que l’on a souvent décrit, mais des hommes à qui l’on a pris des territoires… Emily se fond parfaitement dans cette société dans laquelle les hommes, parfois lâches et souvent opportunistes, ne se caractérisent pas par leur côté tendre…
On referme ce premier tome sans connaître toutes les raisons et les buts d’Emily mais on a vraiment hâte de la retrouver dans un second tome…
Bref, vous l’aurez compris, c’est une très belle découverte et j’attends la suite avec impatience… Sans nul doute, La venin fait désormais partie de mes BD fétiches, aux côtés de Duke et Undertaker !
Cet album renoue avec le western style" Wayne Redlake" ou" Trio Grande", albums qui figurent au panthéon de mes lectures.
Avec "la Venin" Laurent Astier nous offre un premier volume intéressant à plus d'un titre.
En prenant Emily comme une héroïne assez particulière, l'auteur a le loisir de la laisser évoluer dans un univers très masculin (saloon, bordel, fort...)Bref, tout les stéréotypes du western défilent dans ce premier opus sans autant en alourdir la lecture (on y croise même des indiens !), Pas mal de clins d’œil dans ce volume (Blueberry entre autre)ponctuent la lecture de cet opus.
Même si je n'ai pas eu trop de surprise à la lecture du scénario, j'ai été emballé par ce récit, qui grâce à ses flash back, est assez intriguant.
Mais, il faut avouer que le dessin de Laurent Astier est parfaitement adapté à ce type d'aventure.
Il est dynamique (grâce à un découpage souvent original),expressif, précis, bref un superbe dessin au bénéfice d'une histoire qui nous tient en haleine sur 62 pages.
Emily débarque à Silver Creek, petite ville minière du Colorado et découvre que son fiancé est mort ! Laurent Astier signe un western détonant. Les dessins sont réussis, l'intrigue tient la route et donne envie de lire la suite.
Une BD western, une de plus pensez vous ??? Effectivement, une de plus mais celle-ci est prenante, rythmée et intrigante. On plonge dans l'histoire et on la dévore rapidement sans difficulté. A lire sans retenue. Vivement la suite !
Encore une nouvelle série western de plus. Il devient de plus en plus difficile pour ces westerns de trouver une place dans cet univers déjà beaucoup exploité dans la bande dessinée.
Preuve en ai avec ce très bon album, mais qui utilise et réutilise encore et encore les codes du genre sans nous surprendre réellement.
Cela dit, Laurent Astier tente malgré tout de casser ces codes afin d'apporter du nouveau et de la fraicheur à sa série.
Au final, l'histoire est très intéressante et donne le ton. Elle est rythmée, enrichie de flashbacks, et pose rapidement et efficacement l'intrigue en laissant pas mal d'interrogations, et notamment sur les motifs de la vengeance de "La venin".
Le dessin assez simple ne révolutionne pas le genre lui non plus. Néanmoins, il reste suffisamment clair, lisible et divertissant pour accrocher l’œil du lecteur.
Au gré des 5 tomes prévus, "La Venin" devrait nous entrainer avec elle dans sa quête dans laquelle j’espère trouver beaucoup de rebondissements et de surprises…
Cet album est un énorme panier à réflexions et Emily, l’héroïne, nous promène dans une de fin du XIXème siècle où s’entrechoquent toutes les espérances de toutes les catégories d’individus. Le point d’ancrage de l’histoire de « La Venin » reste la vengeance.
J’avais observé de loin l’album le jour de sa sortie mais la couverture m’a rebuté, allez savoir pourquoi puisque aujourd’hui elle me séduit. Et puis, ce qui a fait pencher la balance vers l’achat ce sont les trois avis précédents et surtout celui de bd.otaku.
Histoire palpitante, graphisme épatant et plaisir garanti, voilà ma conclusion à la fin de ce premier chapitre qui d’après mes lectures doit en comporter cinq.
Encore un western ? A la mode spaghetti et parodique comme « L’homme qui n’aimait pas les armes à feu » de Lupano et Salomone ? Oui certes, comme on le voit dès les premières pages de l’album avec l’hommage rendu à « Il était une fois dans l’ouest » (arrivée en gare de l’héroïne qui se retrouve seule et découvre que l’homme qu’elle devait épouser est mort). Mais pas seulement ! Là où la couverture aurait pu nous laisser penser qu’on allait avoir les aventures d’une « pétroleuse » à la Louis Malle dans « Viva Maria », déjantée et fantaisiste (et il est vrai qu’Emily a les traits et le décolleté de Claudia Cardinale qui incarna la Jill de Leone et la Maria de Malle), on a aussi du bon vieux western.
Pas une des figures archétypales ne manque (voir les gueules patibulaires des planches du train ou du saloon!) y compris un cameo de Blueberry himself ! Et l’on retrouve d’autres citations de monuments de la BD aussi variées qu’ « Angel face », Lucky Luke ou les « Tuniques bleus ! L’album convoque également les films de Ford (plus particulièrement « La prisonnière du désert ») ou d’autres plus récents et à message pacifiste tels « Soldat bleu ».
L’auteur semble très à l’aise dans les grands espaces de cet univers qui a visiblement baigné son enfance et son dessin est magnifique : le découpage est parfois véritablement cinématographique : on a des plans séquences qui se déploient sur des double pages, ou des bandes entières, les plans larges et américains abondent, ainsi que les inserts. Les planches rivalisent d‘originalité dans leur composition alternant tantôt des fonds blancs et des fonds noir, multipliant les cases et dynamitant littéralement le gaufrier ce qui crée un rythme haletant. Les camaïeux de bruns, ocres et jaunes sont, quant à eux, somptueux.
Laurent Astier reprend aussi les codes de Sergio Leone avec les flash-backs liés à l’enfance – non plus celle d’ « Harmonica » mais bien celle d’Emily -- qui donnent une véritable épaisseur à l’héroïne et créent une respiration pour le lecteur. Lors de ces retours en arrière, on passe à une nouvelle palette chromatique et on change de genre avec la description de relations mère-fille pour le moins complexes et ambiguës qui pourraient être la clé de voûte des 5 tomes prévus pour la série.
On notera également l’immense travail historique fourni par l’artiste qui ne se contente pas d’être dessinateur et coloriste mais œuvre aussi en tant que scénariste ! Chaque case fourmille de détails et d’anecdotes ; des figures qu’on penserait romanesques (tels la photographe Annette Rose Hume, les deux agents Pinkerton ou le chamane au surnom peu glorieux) ont réellement existé. On nous présente même une société secrète (« chapter 322 ») qui plus connue sous le nom de « skull and bones » est l’un des piliers de la société américaine et sans doute à l’origine de la vengeance que fomente Emily.
Bref … l’histoire est tout aussi réjouissante et passionnante que le dessin. Le jeu entre Histoire et fiction est d’ailleurs fort joliment signalé dans la jolie trouvaille stylistique que constituent « Les Carnets d’Emily » en fin de volume. Mise en abyme qui brouille de nouveau les pistes pour notre plus grande joie ! Un album introducteur foisonnant, rythmé, extrêmement maîtrisé qui donne vraiment envie de découvrir la suite !
Mon coup de cœur de ce début d’année !
Une histoire de vengeance menée dans l'ouest impitoyable par une femme, ce qui n'est pas si courant. C'est très prenant, très bien dessiné ; vivement la suite
De très beau dessins… Une histoire prenante qui démarre sur les chapeau de roue… On attends la suite avec impatience