Universal War Two
1. Le temps du désert
Une BD de Denis Bajram chez Casterman - 2013
09/2013 (25 septembre 2013) 46 pages 9782203058620 Grand format 194127
Quarante-trois ans après la destruction de la Terre, treize après la victoire contre les CIC et deux cents quatre-vingt-dix-neuf ans après la création de Canaan, la situation des ex-Terriens (ou plutôt ce qu'il en reste) demeure des plus précaires. Les survivants de l'Humanité, répartis entre la Lune, Mars et Titan, peinent à conserver un semblant d'unité. Pire encore, le Soleil lui-même, est en train de se désintégrer ! Au milieu de ce chaos, une équipe de scientifiques menée par le Patriarche en personne essaye de percer, une fois de plus, le... Lire la suite
Avant d'aborder la seconde saison de cette oeuvre culte qu'est Universal War, j'ai relu la première pour me mettre dans le bain. J'avais un peu oublié les détails de ce récit fort compliqué mais si bien construit sur le thème des voyages temporels. J'avais oublié que UW1 était la référence en matière d'une science-fiction intelligente. Et je confirme que cela n'a pas pris une ride.
Universal War Two commence par un bon petit enchaînement par rapport à la fin de la saga originelle avec ce fameux wormhole qui part du coeur du soleil et qui menace les planètes du système solaire sans compter les galaxies voisines. On ne retrouve plus les personnages principaux mais leurs descendants qui tentent tant bien que mal à gérer une situation de plus en plus difficile. Bref, le défi qui les attende ne sera pas une mince affaire.
Il y a toujours une petite scène introductive qui se détache du reste de l'histoire mais elle n'est pas centré sur un personnage comme pour le présenter ce que j'avais bien aimé. Bref, c'est différent. Cela casse le train-train et cela nous entraîne vers l'inconnu pour notre plus grand plaisir. Denis Bajram n'a rien perdu de son talent à dessiner et à nous raconter une histoire dépassant de loin toutes les limites comme s'il anticipait sur le futur de l'humanité.
On va suivre UW2 avec la plus grande attention. C'est de toute façon la bd la plus attendue de l'année et c'est surtout une série qui commence de manière grandiose. Nul doute que la suite sera à la hauteur de nos espérances !
A la lecture de ce second opus, on ne pourra pas dire que l'aventure fait du surplace. Il y a une véritable avancée du récit. La réussite de ce tome tient dans une scène d'anthologie qui rappelle d'ailleurs le procédé utilisé dans Harry Potter et le prisonier d'Azkhaban. C'est franchement grandiose à tous les points de vue. A noter que le mystère reste encore entier sur les envahisseurs.
Je commence néanmoins à me poser des questions à partir de la lecture du 3ème tome intitulé l'exode. Tout d'abord, je constate que le nombre d'avis sur UW2 est en forte baisse si l'on compare par rapport à UW1 dont la moitié des notes était culte. Cela semble marquer un certain désintérêt du public pour cette suite pas si attendue que cela. Puis, j'avoue que la première partie de ce tome est un incessant bavardage où il ne se passe pas grand chose malgré le revenant. Fort heureusement, la seconde partie semble rattraper la première en termes de péripéties et même d'images. Bref, une toute légère déception liée à un essoufflement ou une pause marquée par la réflexion mais ce n'est pas encore fini. Il faut voir la suite et elle semble réserver quelques surprises.
Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 3.5/5 – Note Globale : 3.75/5
Une suite prometteuse...
Ce premier tome augure d'une suite digne de la première série : c'est toujours aussi beau, aussi recherché, aussi intrigant. Il est fort ce Bajram.
Graphiquement époustouflant, ce premier tome de la série UW2 se distingue par un scénario très accrocheur et très pessimiste. A ces bases solides s’ajoute évidemment le plaisir de retrouver l’atmosphère et l’univers fascinants d’UW1. Une nouvelle menace, des nouveaux personnages, une ambiance très noire … la série UW2 démarre de superbe manière.
Le lecteur est happé par l'action dès les premières pages. Une action colossale, terrifiante, qui ne fait qu'empirer au fil de planches graphiquement magnifiques.
Bajram n'en oublie pas pour autant ses personnages. Travaillés avec soins, leur caractère tranché donnent lieu à des confrontations -déjà-passionnantes.
Lâcheté, arrogance, domination, rébellion... Un second cycle qui démarre... du feu de Dieu !
Le principal reproche que l'on peut faire à ce premier tome d'UW2, ce sont toutes les scènes d'exposition forcées. Bajram a tellement peur que le lecteur soit perdu et veut tellement que l'on comprennes TOUS les enjeux depuis la fin d'UW1 en 20 pages, que ça donne des dialogues très bizarres, où les personnages débitent des banalités et des évidences sur les événements passés et leur position morale, juste pour que le lecteur soit à la page. Le premier tome d'UW1 avait présenté l'univers de façon beaucoup plus fluide, avec des actions autant que par des dialogues. Ici on doit tout avaler à travers des dialogues simplistes et un peu niais. Du coup, il ne se passe rien pendant une bonne partie de l'album à part des dialogues de "rattrapage" dommage. Enfin bon, ça semble vraiment décoller dans le tome 2
Vivement la suite ! Ce tome est fidèle à tout ce qu'on a pu voir dans UW1, le paradoxe temporel en moins pour l'instant...
Les alternances de couleurs (chaudes sur Mars, très froides sur Canaan) sont très réussies.
Encore une fois, vivement la suite !
A la hauteur de l'attente qu'à suscité l'arrivée de ce deuxième cycle.
Dans l'excellente continuité du premier.
A acheter les yeux fermés!
Dès les premières planches, Bajram nous entraîne dans son univers. Le scénario est complexe mais propose une construction fluide du récit. Nous sommes déjà, comme dans UW1, au cœur d'un grand récit de SF La technique narrative excellente, prend appui sur un découpage de planches élaboré où des personnages comme Vidon et Théa prennent déjà toute leur place. L'ensemble est mis en image avec des dessins aboutis et des couleurs superbes. Après le choc que j'avais eu à la lecture de UW1, je suis étonné de ressentir le même engouement... et d'être déjà un inconditionnel UW2 !
Exercice périlleux que d'enchainer après UW1...sans tomber dans la facilité.
Pari réussi:
Un excellent tome d' introduction, des dessins somptueux et le sentiment que Denis Bajram sait exactement où il va nous..."téléporter".
Seul petit bémol à mon sens: l'attentat dramatique de l'école manque un peu de crédibilité car c'est le moment fort de l'album qui aurait mérité au moins une planche de plus....Dommage!
Sinon, souhaitons que les nouveaux personnages soient aussi charismatiques que ceux de feu l"escadrille Purgatory !
Bref, si vous avez aimé UW1, n'hésitez pas...
3,5/5.
Je ne connaissais pas cette serie,je viens de decouvrir se tome LE TEMPS DU DESERT ,j aie pris une grosse bombe en pleine face... je ne suis qu'un simple lecteur et ma capacite a juger les qualitees d'un dessinateur et ou d'un scenariste sont plus que modeste mais en tout cas quelle que soit ces convictions opinions ou peur de chacun cela donne a reflechir une BD comme celle ci....... j adore les couleurs utilisees l ambiance en est magnifiee. Un petit coucou et Merci a Casemate pour leur clairvoyance sur la serie UW1 et UW2
7 ans après la fin de UW1, Denis Bajram nous revient avec un nouveau cycle de 6 volumes. Je sais cela va être long mais,pour un lecteur comme moi qui a décidé d'arrêter l'achat de série à rallonge, il est difficile de résister à la tentation.
On retrouve l'univers de UW1, avec le fameux Wormhole, les CIC et l'ombre de Kalish, omniprésent dans l'album.
Mais cette fois, c'est autour d'une fille ,Théa,descendante de Kalish que semble évoluer ce nouveau cycle.
Et il démarre sur les chapeaux de roues: attentat impressionnant, apparition de triangles mystérieux (voir sur la couverture) et d'autres phénomènes encore qui font de cet opus un véritable "film catastrophe".
C'est bien amené, toujours découpé par chapitre reprenant, en incipit, la fameuse Bible de Canaan.
Que dire du dessin de Barjam,qui avec des mises en pages audacieuses, est toujours aussi bon, dans la droite ligne du précédent cycle.D'ailleurs il a conservé sa technique du dessin réalisé à la palette graphique.
Me voici donc reparti pour un nouveau cycle, et cela,pour mon plus grand plaisir.