Universal War One
6. Le patriarche
Une BD de Denis Bajram chez Soleil Productions (Quadrant Solaire) - 2006
06/2006 46 pages 2849460958 Grand format 56815
La Terre a été anéantie. Totalement. Irrémédiablement. D’un geste fou, les Compagnies Industrielles de Colonisation ont commis l’irréparable, en détruisant le berceau de l’humanité, en renvoyant au néant des millénaires de civilisations, et en assassinant vingt milliards d’hommes. C’est dans un monde sans espoir qu’arrivent les survivants de l’escadrille Purgatory. C’est dans le pire des futurs possibles que se termine leur incroyable périple. Bienvenue en plein cauchemar. Bienvenue dans la première guerre universelle.
20 années se sont écoulées depuis le premier tome et je découvre ce paradoxe temporel qu'est Universal War One. Un récit ingénieux sur notre avenir spatio temporel, alimenté par des protagonistes haut en couleur et un dessin inspiré.
Un space-opéra grandiose à dévorer d'urgence et à conserver pour sa relecture future !
J'ai adoré cette série que j'ai lue d'une traite ! Si vous êtes amateurs de science fiction et de voyages temporels, alors Universal War One est fait pour vous.
Cette avis concerne l'ensemble de la série.
Sans être le chef d'oeuvre annoncé, cette série à le mérite de réunir tous les éléments d'une bonne série de science fiction. Bajram va au bout de son intention et assume l'idée que l'être humain se perdra lui-même.
Seul petit bémol, il faut bien l'avouer, c'est la fin, un peu "légère" et comportant quelques détails incohérents.
A découvrir parce qu'il faut bien avouer que c'est tout de même rare de tomber sur des séries qui tiennent vraiment sur la longueur !...
Plutôt déçu par la fin. Je trouve qu'on a du mal à y croire.
Pourtant il y a de bonnes voire de très bonnes idées.
On aurait aimé un coup de théatre final moins prévisible et plus "cosmique"
Reste que Universal War One reste l'une des série de science fiction cultissime.
On attend avec impatience Universal War Two.
7/10 pour le sixième album.
9/10 pour la série.
J'ai beaucoup aimé le début, bon dessin, bons dialogues, scénario intéressant voire intriguant et puis patatras... un scientifique génial nous explique que le voyage dans le passé c'est possible quoiqu'en dise ce brave Einstein (on notera au passage une certaine vanité dans le discours à coups de grandes explications pseudo scientifiques)...
Eh bien désolé mais ça ne l'est pas et entre Bajram et Einstein, moi je vote Einstein... On me rétorquera que c'est de la science-fiction, ok mais j'apprécie qu'on reste cohérent dans l'imaginaire. Le paradoxe temporel ne le permettant pas, je n'accroche plus du tout...
Cette série est irréprochable, le scénart est une tuerie. Quand on ouvre le tome 1 qu'on lit quelques pages, on sait déjà que c'est du bon. Quand on ouvre le tome 2 qu'on lit quelques pages, on s'apperçoit que c'est du trés bon...ainsi de suite jusqu'à la fin.
Magistral!!!
Ce commentaire donne des indices concernant l'explication générale de l'histoire, la "théorie Barjam".
Hum hum: la fin de cette série m'a plutôt très déçu, et en écoutant l'avis général je ne suis pas le seul: alors pourquoi tant de frustration à la fin d'une série dont le point de départ était béton (graphisme superbe, très bons dialogues, personnages parfois un peu caricaturaux style 12 salopards mais bon..) Je pense que cette frustration vient de l'explication générale de l'intrigue par Barjam : pour que son scénario tienne, il nous avance une théorie qui tue n'importel quel lecteur qui s'identifie un tant soit peu au héros: LE HEROS N'AVAIT PAS DE LIBRE-ARBITRE, quoiqu'il fasse... tout était écrit d'avance. Tu ne peux rien changer de ton futur, tu vas à droite, c'était décidé, tu vas à gauche, c'était décidé, le futur est déjà écrit (c'est la mort du rêve çà !!!!!!).
Et là on se dit: mais alors, à quoi çà sert ? Bétonner un scénario, ok, bétonner le destin, aïe aïe...
Du reste le petit jeu pour le scénariste comme pour le lecteur de vérifier les événements passé/futur en reprenant les tomes perd de son intérêt d'un coup avec une telle théorie où de toute façon vous pouvez vous asseoir et ne plus bouger, tout est écrit d'avance...
Ce qui est terrible après la lecture d'un chef d'oeuvre, c'est l'impression de vide qui suit les sentiments intenses. L'apothéose de cette série ne peut être résumée sans risque d'être réduite ou dénaturée. Une seule solution : à lire d'urgence !!!
Voici la fin tant attendue de cette superbe série et une chose est sûr : elle est à la hauteur de notre attente. L'intrigue est très bien cloturée par un ensemble de révélation à la fois logique et, un peu, attendue mais également avec sont lot de surprises. On est vraiment plongé dans cette histoire et quand viens la dernière case de la dernière planche on a un léger pincement au coeur à l'idée qu'on ne retrouvera plus ces personnages si sympatiques. Pour moi c'est bien la preuve que UW1 est une série qui n'a pas trainé en longueur et a su conserver tout son intérêt sur les 6 volumes qui la compose. Voilà une série à ne rater sous aucun prétexte.
ça été un moment formidable de lire ce cycle
le seul petit défaut, c'est que j'ai trouvé le dessin moins soigné dans le 6.
mais quel sénario....
Cet avis concerne la série entière et pas uniquement le dernier tome.
J'aurais sans doute mis 10/10 si le dernier tome m'avait amené les sentiments tortueux que j'ai rencontrés lors de la lecture des cinq tomes précédents. Sans doute le symptôme de toute fin de séries, qui à quelques exceptions près, donnent ce sentiment de tristesse et de non-aboutissement, comme si quelque chose devait encore être dit, comme si on voulait encore un tome qui répondrait à toutes ces questions que l'on se pose encore. La fin m'a laissé sur ma faim, j'avais beau relire les pages supplémentaires en quête d'explication à ce sentiment d'insatisfaction qui m'animait, je ne trouvais rien pour évacuer ma frustration. Il manque quelque chose à ce tome, comme il manque quelque chose à tous les épilogues des grandes séries. Cette capacité de vous rassurer après que vous ayiez tourné la dernière page et que vous soyiez resté sur le c°°° en vous disant "ben quoi c'est fini" tout en ressentant ce petit pincement qui vous évoque le bonheur et qui vous dit que la bande dessinée peut parfois être si intelligente et que les chefs-d'oeuvre existent encore.
Chapeau bas Sieur Bajram, vous êtes entré au panthéon de la bande dessinée.
Aïe ! Je viens de finir de lire le dernier opus de cette grande saga et je suis déçu, déçu ...
Autant les autres tomes m'ont tenu en haleine, autant ce dernier me paraît fade.
Tout se passe bien jusqu'à la scène qui sert de couverture et là, patatra, toute l'histoire s'écroule !
La relation entre Kate et Kalish est baclée et Kate qui était une jeune femme moderne ayant des relations compliquées et intéressantes avec son père devient une "pondeuse" béate qui ne veut plus que reconstruire un monde idéal.
La fin est vraiment mauvaise.
Dommage car l'histoire (avant) était proche du chef-d'oeuvre et le graphisme impeccable.
Il est sans doute très difficile de finir en beauté un projet aussi ambitieux.
Je met moyen car le début de ce tome est dans la lignée des autres,sinon ...