Undertaker
6. Salvaje
Une BD de
Xavier Dorison
et
Ralph Meyer
chez Dargaud
- 2021
Dorison, Xavier
(Scénario)
Meyer, Ralph
(Dessin)
Delabie, Caroline
(Couleurs)
Meyer, Ralph
(Couleurs)
08/2021 (27 aout 2021) 58 pages 9782505083382 Grand format 430404
Dans L'Indien blanc, Sid Beauchamp était chargé par Joséphine Barclay de retrouver la dépouille de son fils, Caleb, réduit en esclavage par les Apaches et enterré au coeur des terres interdites d'Arizona. Pour mener à bien cette mission, il a fait appel à Jonas Crow, son ami de jeunesse devenu croque-mort. Ce qu'il ne lui a pas dit, c'est qu'il a lui-même empoisonné Caleb. Et que celui-ci, marié à une Indienne nommée Salvaje, avait embrassé la cause du peuple Apache sous le nom de guerre d'Indien Blanc. De retour avec le cadavre de Caleb, Salvaje... Lire la suite
Une conclusion quelque peu convenue, pour un récit assez classique.
Si les graphismes restent solides, le scénario nous surprend trop rarement.
On est malgré tout devant un album réussi, mais avec un petit goût de trop peu scénaristiquement.
Encore un album qui décoiffe ! Moi qui ne suis pas fan des western à la base, je me régale avec chaque tome de cette série. Encore une fois le dessin très dynamique, en tous points excellent, sert parfaitement un scénario explosif à souhait (c'est le cas de le dire !). De la très bonne BD, vraiment.
Très bon album, même si j'ai retrouvé dans cet opus la sensation de noirceur du personnage, grande évolution constatée lors tu précédent tome alors que l'une des qualité du scénario et donc le plaisir de lecture était justement la légèreté, même s'il affichait des valeurs, du personnage.
La fin laisse envisager des retrouvailles avec l'une des protagonistes des premiers albums. Peut-on s'attendre à un peu plus de légèreté? Ca serait le bienvenue!!!
J'ai vraiment apprécié ce nouvel opus.
Je trouve les dessins toujours très bons, le scénario peut paraître classique mais c'est toujours du costaud.
Bref, c'est vraiment une excellente série !
dessin en baisse surement du au scénario pas très palpitant mais tout de même meilleur que celui du tome 5. j'attend la lecture du tome 7 pour voir si le retour de rose va rebooster la série.
Mon principal regret sur cet album est une légère évolution du dessin de Meyer, moins net, utilisant beaucoup plus de brosses « sales » et effets estompés, ce qui atténue la force de son encrage. Cela ne change pas fondamentalement les planches, toujours aussi bien découpées et lisibles. Dans cette histoire on apprécie le refus du manichéisme, chaque personnage étant gris, avec ses propres motivations, et en cela crédibles, à commencer par l’ami de Jonas Crow tout à fait sincère dans ses ambitions comme dans sa fidélité envers notre héros. En cela Dorison évite soigneusement de tomber dans le piège des déjà-vus des mille et un personnages de salauds de western [...].
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https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/09/12/bd-en-vrac-21-teleportation-inc-2/
J'ai été agréablement surpris par la fin de ce troisième diptyque. Tous les choix scénaristiques dont je n'était pas fan ont ici trouvés tous leur sens. C'est intelligemment scénarisé et mis en scène.
On comprend tous le sens de cette mascarade menée par Sid. J'ai adoré les expressions de visage très puissantes de sa future femme. Elle parait presque démoniaque par moment.
On se demande qui d'elle ou de Sid est le plus dangereux...
Encore une fois, c'est un travail de haute volée qui a été réalisé.
On peut encore savourer de très belles planches tout au long de l'album.
Ce troisième diptyque donne encore plus de profondeur à cette série qui est devenue extrêmement populaire.
J'ai déjà hâte de découvrir la suite, dont on sait déjà autour de qui elle sera tournée....
Un massacre a eu lieu. Mais peut-on parler de massacre lorsqu’il s’agit de se débarrasser de cette vermine apache qui menace et ose s’en prendre aux honnêtes citoyens de Tucson ? D’ailleurs Sid en sait quelque chose puisque ces sauvages lui ont brûlé les mains ! Sid Beauchamp est le très populaire shérif de Tucson qui l’accueille dans la joie lorsqu’il y revient avec ses prisonniers dont la redoutable apache Salvaje (Sauvage, tout un programme). Mais l’ambition de Sid ne s’arrête pas là ! Il veut épouser la femme la plus riche de la ville. Pour ce faire, il a été chargé d’une mission : ramener le corps de Caleb, le fils de Joséphine Barclay, la « charmante » et richissime dame qu’il compte marier. Pour ramener le corps, il a fait appel à son ancien compagnon de jeunesse, Jonas Crow, devenu croque-mort… Tout est bien qui finit bien ?
Critique :
Le graphisme (Ralph Meyer) et les couleurs (Caroline Delabie et Ralph Meyer) ne manquent pas d’attrait : le dessin est vif et confère une très forte impression de mouvement, les poses sont naturelles et les expressions des visages, très fortes. De l’excellent travail en somme puisque l’ambiance est très réussie.
Et le scénario, alors ? Un côté déjà vu et très tendance : les Indiens sont les gentils et les blancs sont les méchants à de rares exceptions près (John Wayne doit se retourner dans sa tombe). Mais bon, ce n’est que justice après toutes les vilainies que les blancs leur ont fait endurer en se faisant passer pour les gentils grâce à Hollywood et aux BD de mon enfance…
Le fait que le héros de ces histoires soit un croque-mort est l’atout de cette série. Et même si la fin a quelque chose de prévisible, je n’ai pas boudé mon plaisir à lire cette histoire.
Je n’entrerai pas dans le débat, Blueberry, c’était mieux. Je trouve que cela n’a pas raison d’être même si, incontestablement, Giraud a marqué l’histoire de la BD avec son lieutenant fort peu conventionnel…
Une petite remarque : je déteste ces macarons que les éditeurs font apposer sur les couvertures et qui parfois s’enlèvent difficilement et laissent de vilaines traces. C’est vendeur ? Il m’arrive parfois de ne pas acheter un livre parce que cette manie publicitaire m’énerve…
Et bien malgré le concert de louanges précédents , je vais mettre mon grain de sel et dire que cet album m'a terriblement déçu!
Il ya ici un gout de déja vu , une fin archi-previsible avec toujours la même histoire : les gentils indiens tuent les méchant- blancs-riches ) . un vrai stéréotype ! Mais deja lu (Bouncer, Wanted ,Catamount) avec l'aide du héros.
Certes le produit final est bien léché, le graphisme et les couleurs impeccables mais je me suis ennuyé!
Et le macaron sur la couverture placant cet album au niveau de Blueberry , alors là NON!
On est très loin de notre Lieutenant à la gueule de Bébel , des scénarios explosifs de Charlier, de son inventivité de sa fluidité!
Désolé mais onne peux comparer , sur cette deuxième phase d'Undertaker , Au tryptique Chihuahua Pearl , avec comme aboutissement l'incomparable "ballade pour un cerceuil"!
Non navré mais , rien à voir!!!
J'avais beaucoup aimé la première phase d'Undertaker , espérons que les scénaristes de western retrouvent des trames différentes , ou au moins pas toujours les même "méchants" ( Riches, chasseurs de scalps, chemin-de-fer-qui-tuent-les-bisons ,cavalerie ,français au Mexique etc etc ) ça nous changeraient ........
Au fil des albums, Ralph Meyer affine et peaufine toujours plus son dessin. Ce 6ème tome regorge de gros plans particulièrement réussis. Et comme la couleur de Caroline Delabie est heureusement plus lumineuse que dans le terne « Indien blanc », « Salvaje » est un régal pour les yeux.
Le scénario est quand même assez improbable, mais sur l’ensemble de ce 3ème diptyque, il reste suffisamment fouillé et abouti pour accrocher même les lecteurs les plus grincheux (et je m’inclus dans le lot !). On n’est clairement plus dans du simple western, mais dans de la grande aventure épique et pleine de souffle.
D’autant que le retour tant attendu de Rose, et peut-être de Lin et Jeronimus Quint ne semble plus très loin…
Bref, un bon cru et un nouveau carton assuré !
comme pour les précédent tomes j'ai adoré le scénario tout comme les dessins qui sont vraiment de très hautes qualités.
je vais certainement en choquer plus d'un mais je préfère Undertaker à Blueberry aussi bien au niveau graphique que scénaristique.
cependant il y a une chose que m'énerve prodigieusement et qui va me faire passer pour un vieux con.
ce sont les problèmes qu'ont de plus en plus de scénaristes avec les formes négatives des phrases.
pour ma part je corrige automatiquement.
je ne sais pas SI cela fait plus "jeune" mais c'est sans aucun doutes plus moche.
le français est une belle langue et il faut éviter de l'abimer.
Jean Michel Charlier, pour reprendre l'exemple de Blueberry ,savait écrire des phrases en bon français.
comme je l'ai déjà dis dans d'autres commentaires il n'est pas question de faire de l'Alexandre Dumas mais seulement des phrases agréable à lires.
Monsieur Dorison , un petit effort, je suis certain que vous savez causer correct la France...
Toujours la plus grande série Western depuis qui vous savez... On a cru à un petit coup de mou sur les albums 3 & 4 mais ce dernier diptyque (5 & 6) est vraiment très riche, bien travaillé. Bien que franc partisan du format "1 album-1 histoire complète", celle-ci supporte bien un développement en deux tomes qui, par ailleurs, complètent et enrichissent la saga globale, à la façon des "Blueberry".
Cette série est décidément un régal. Personnages fouillés, savoureux, consistants, toujours une bonne dose de cynisme avec un poil de romantisme, je suis un peu moins fan de la fin avec son côté bagarres et explosions à tous les étages. Mais les dessins ...!!! Un régal de tomber au fil de la première lecture sur une planche magnifique, un mouvement admirable, une gueule. Particulièrement ces visages, ces regards, souvent si expressifs, là où c'est souvent un peu le point faible d'autres dessinateurs réalistes.
Je ne me lasse pas de cette série. En attendant le retour de Rose Prairie ?
::: CAHIER DE STORYBOARD - Tirage Limité :::
Un collector pour les passionnés de la série. Et il y a de quoi l'être ! Le dessin de Ralph Meyer est exceptionnel et justifie amplement cette parution. Attention cependant... Le format est riquiqui, et vu son prix, certains la jugeront trop chère.
Cette version crayonnée a pour atout sa reliure toilée, le numérotage à la main et le choix du papier.
A contrario, la qualité d'impression peut paraitre moyenne. La trame, notamment, est souvent visible et fait apparaitre une multitude de petits points dans les traits. Cela fait perdre un peu de sa puissance au tracé, rendu presque flou par moment. J'ai vérifié : la plupart des cahiers graphiques que l'on trouve en fin d'albums sur les tirages limités, tous éditeurs confondus, sont en général bien plus nets.
Ceci étant dit, ce carnet a quand même répondu à mes attentes. Si les lecteurs occasionnels n'y verront sans doute que peu d'intérêt, les collectionneurs, eux, y jetteront un œil attentif. Car en plus d'être un bel objet, il est probable qu'il devienne assez recherché d'ici quelques années. Comme tout ce qui touche à Undertaker...