Undertaker
5. L'Indien blanc
Une BD de
Xavier Dorison
et
Ralph Meyer
chez Dargaud
- 2019
Dorison, Xavier
(Scénario)
Meyer, Ralph
(Dessin)
Delabie, Caroline
(Couleurs)
Meyer, Ralph
(Couleurs)
10/2019 (31 octobre 2019) 54 pages 9782505075318 Grand format 374864
Un blanc, enterré dans un cimetière Apache, au cœur des terres interdites d'Arizona ; impossible... Et pourtant ; ce blanc s'appelle Caleb Barclay. Il était le fils de la femme la plus riche de Tucson avant d'être kidnappé par les Indiens. Et Miss Barclay est bien décidée à le récupérer coûte que coûte. Telle est la mission qu'elle a donné à son futur mari, Sid Beauchamp. Lui reste à faire appel au seul homme assez fou pour aller profaner une tombe au cœur du territoire de Salvaje, le plus cruel des guerriers Apaches, un homme prêt à tout risquer... Lire la suite
Un scénario à rebondissements, qui tient la route dans ce western plutôt classique. Le passé de Jonas le rattrape une fois de plus, mais cette fois-ci c'est une autre partie de sa vie qui est impliquée. Ses principes, c'est tout ce qu'il lui reste et même ça il est sur le point de le perdre. Un bon tome qui graphiquement est toujours à la hauteur de nos attentes.
histoire sans intérêt, on s'ennuie et peut être le dessinateur également. quelle déception après les 4 premiers albums!
Vraiment très satisfait de la lecture de cet album aux dessins parfaits (ça donne envie de re-découvrir ce grand Ouest américain!) et au scénario qui tient en haleine.
Je ne mets que 4étoiles car je trouve que, malgré les répliques décalées de Jonas Crow dans son interprétation de la bible, c'est un album noir, parfois sinistre, où je n'ai pas retrouvé les moments de légèreté et de rires des premiers opus.
A noter que, vu de moi, les éclairages apportés sur le passé du héro permettraient presque de lire cet album sans avoir découvert les précédents.
Même si ce serait dommage!!!
Toujours très bon.
Ce 3ème cycle nous apporte des informations sur la jeunesse de Jonas Crow.
Ce que j'apprécie le plus dans cette série, c'est l'ensemble des personnages qui gravitent autour de notre croque-mort. Tous ces seconds rôles sont toujours travaillés et ont une profondeur qui donne toute sa qualité à la série.
Dans la lignée de ses prédécesseurs, on retrouve avec plaisir ce nouvel album tout autant maitrisé.
L'histoire démarre intelligemment, et nous surprend rapidement avec de nombreux rebondissements. On en apprend un peu plus sur le passé sombre de Jonas, même s’il garde tout son mystère.
Néanmoins, malgré tout ça, je trouve le scénario un léger cran en dessous ses 4 prédécesseurs.
Je trouve dommage que tout le concept et le mystère autour de l'Indien blanc (pourtant très réussi graphiquement), s’évanouissent aussi rapidement. Dès les premières pages il est mort, et on connait son identité ainsi que toute sa famille. J'aurai voulu et préféré une grosse part d'ombre sur lui, qu'on en ai peur, qu'on s'interroge. Mais qui est -il ? Qu’a-t-il prévu de faire ? De quoi est -il capable ? Jonas VS l'Indien blanc...
Malheureusement les auteurs ont pris une toute autre direction scénaristique.
Coté dessin, c'est le même constat. Tout est maitrisé, le trait fluide et les détails présents. On profite de plusieurs très belles planches, notamment dans les canyons sombres, froids et enneigés.
Mais là aussi le niveau est un ton en dessous avec certaines cases aux décors et aux couleurs très moyennes (notamment pour certains paysages glacials et enneigés au ciel blanc qui, faute d'une colorisation correcte, donnent un air fade).
Comme beaucoup d'autres lecteurs une grosse incompréhension sur cette fameuse dernière case de la page 31. Une vague sortie de nulle part ou un coup de pied magique ?? C'est difficilement compréhensible et donc peu crédible. C'est dommage.
Malgré tout ça, ce 5ème tome est très bon, divertissant, maitrisé, et nous fait passer un excellent moment de lecture. La suite devrait permettre d'approfondir l'approche et le jugement de ce troisième dyptique.
Ce nouveau cycle semble très prometteur, le dessin de Ralph Mayer atteint une plénitude tout à fait en phase avec un scénario et une narration maîtrisée de bout en bout.
Comme le Blueberry de Sfar et Blain, ce fossoyeur devient un personnage moins héroïque et plus humain, avec toutes les faiblesses et les conflits intérieurs que cela entend.
Le western BD se porte très bien à l'aube de 2020.
Quel bonheur de retrouver enfin Jonas Crow ! Quel bonheur de replonger dans le quotidien décousu – et complètement barré – du croque-mort ! Je n’ai pas pu m’empêcher, une fois l’album entre mes mains, il fallait absolument que je le lise et que je sache ce que les auteurs nous avaient réservé !
Que vous dire ? Ce cinquième opus se place dans la continuité des précédents… Les dessins sont toujours ultra soignés et très méticuleux, les paysages sont à couper le souffle et nous transportent dans le Grand Ouest et les personnages sont tous extrêmement recherchés et très travaillés ! Encore une fois, les auteurs signent là un excellent album tant sur la forme que sur le fond !
Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce tome, c’est que l’on nous donne encore quelques clés supplémentaires pour décoder notre bon croque-mort, plus on avance dans son histoire plus on se rend compte qu’il n’est pas tellement fréquentable – bon, vous me direz que l’on s’en est déjà rendu compte dans les tomes précédents – mais en revanche, qu’il est très intéressant… En effet, il est souvent tiraillé entre deux camps et ici on en a une preuve éclatante !
Et puis il faut aussi rendre à Jonas Crow ce qui est à Jonas Crow, ces répliques cinglantes, cassantes et percutantes sont toujours un grand moment de rire pour le lecteur et on ne s’en lasse pas !
Bref, Undertaker est un must have, une série à avoir dans votre bibliothèque ! Je pense que l’on tient là une série qui va devenir emblématique et incontournable…
Je vous laisse, il faut que j’aille nourrir le vautour du croque-mort :-)) !
Un scénario original qui est porté par un magnifique dessin, vivement sa suite ou le suspens reste entier, un vrai bon western à lire et à relire, quant on s'attarde à tous les petits détails, très belle aventure!
Un album un poil en dessous des autres. Le scénario et l'action trainent un peu en longueur dans la deuxième partie, dans cette "longue marche". Les deux personnages féminins ont laissé un vide, surtout celui de Lin qui avait été bien travaillé. Les dialogues et les citations "bibliques" sont un peu moins percutants, Jonas semble un peu éteint, moins dominateur, moins cynique. Par contre, la plongée dans le monde et les valeurs spirituelles des indiens est très intéressante, crédible. Et surtout... le dessin, la mise en page sont toujours magnifiques, même s'il n'y a plus dans cet album de planche grand format.
A suivre, de toute façon.
Décevant. Confus et peu crédible l'histoire avance mal malgré un fil directeur plutot bien pensé. Beaucoup de clichés aussi, les gentils indiens qui ont tout compris d'un coté et les méchants blancs de l'autre, rendent la lecture insipide.
le scénario est toujours captivant. Ca sort des sentiers battus. On ne comprend rien, c'est confus et puis, tout s'éclaire. Bravo et merci, J'ai passé un bon moment de western. Je reste fidèle;
Le western n'est pas un genre que j'affectionne particulièrement mais UNDERTAKER c'est autre chose. Les intrigues sont toujours très prenantes, ménageant souvent un très bon suspense et sachant faire la part belle aux scènes d'action spectaculaires. Et le dessin réaliste est quant à lui tout à fait remarquable. La preuve une nouvelle fois avec ce cinquième tome où notre fameux croque-mort se retrouve contraint d'effectuer de basses oeuvres en territoire indien. L'histoire se lit bien, même si on peut effectivement regretter les absences de Rose et Lin, qui étaient des personnages féminins d'envergure.
Avec cet nouvel opus, Xavier Dorison nous offre un récit très dense, en tout cas plus complexe, à mon avis, que dans les albums précédents.
L'introduction pour révéler la mission exacte de Jonas est bien ficelée et ménage quelques surprises sur le passé de notre désormais célèbre croque-mort.
Le scénario est très riche pour ce premier volume d'un nouveau diptyque, et il n'est pas avare de surprises.
J'ai aimé le rôle joué par Jed, le vautour, dans cet opus; regrettant au passage l'absence d'une touche féminine au récit, je veux parler de Lin et de Rose Prairie.
Et que dire du dessin de Meyer, qui s'améliore d'albums en albums, que ce soit sur les scènes nocturnes ou sur la neige.
Un dessin somptueux, un scénario parfaitement maitrisé...que demander de mieux à part....la suite?
Je pense qu'"Undertaker" s'inscrit dès à présent de manière durable et remarquable dans les grands westerns de la bande dessinée
Très bon album
Cette série est excellente et ce cinquième tome se hisse au niveau de ses prédécesseurs. On en apprend plus sur la personnalité de Lance Strikland, alias Jonas, et sur son passé qui semble très lourd à porter. De héros à anti-héros, homme de bien à homme de mal, nous avons du mal à positionner Jonas Crow. C’est d’ailleurs cela qui donne tout le piment à Undertaker, un personnage et un être tellement humain. Concernant le graphisme de cet « indien blanc », il est parfait.
je suis assez d'accord avec Yovo, cet album est un ton en dessous des autres.
mais malgré un début assez lent le reste de l'album se lit bien.
pour moi les dessins sont toujours aussi bons mais comme le scénario un peu en dessous des précédents.
la dernière case de la page 31 est effectivement assez obscur...
un bon album néanmoins.
je vais attendre la suite avec impatience.
Pour Yovo, j'avais pensé à un coup de pid suggéré mais je pense qu'une vague lui arrive dessus , on la voit la case d'avant. Mais c'est moyen je suis d'accord avec toi. L'intrigue est un peu flou, c'est vrai mais l'ensemble se tient très bien et le plaisir est toujours présent. On ne ressent pas (encore?) l'essoufflement de certaines séries.
Un bon moment de BD.
La sortie de "L’indien blanc" était depuis de nombreuses semaines à mon agenda. Je l’ai donc acheté et lu avec la même gourmandise que les précédents. Mais peut-être parce que le diptyque de "l’ ogre" avait placé haut la barre, j’ai trouvé qu’il manquait à cet album un petit quelque chose (à commencer par les absences de Rose et Lin). Notre croquemort, plus seul que jamais, apparait faible et dépassé, ce qui donne à ce nouveau cycle un aspect morne. D’autant que l’intrigue n’est ni très claire ni très crédible.
Visuellement, ce n’est pas parfait non plus. Les ambiances glaciales que l’on pouvait attendre des paysages enneigés ne sont pas vraiment au rendez-vous, la faute à une colorisation franchement quelconque. Pour le coup, la version n&b doit être plus intéressante. Le découpage aussi, d’ordinaire impeccable, m’a semblé parfois peu lisible ; par exemple, je n’ai toujours pas compris la dernière case de la page 31... Si quelqu’un peut m’éclairer, je suis preneur ;-)
Mais passons. En dehors de ces défauts, ce tome 5 reste évidemment de bonne facture. Même s’il n’est pas le meilleur, il procure un vrai plaisir de lecture et conforte Undertaker comme une série déjà classique. Vivement la suite que j’espère quand-même un ton au-dessus… 3,5/5
Excellente série Western original dans ses 4 premiers volets et qui revient avec ce volume sur le Western classique et absolument magnifique, principalement pour la mission en zone ennemie, l'assassinat par l'incendie d'un bâtiment, idée de suppression de témoins et trahison des vieux potes... Un magnifique scénario et un dessin somptueux. La bande dessinée telle qu'elle devrait toujours être au minimum.
Le point de départ du voyage de l'indien blanc est trop obscur, ça manque franchement de clarté, c'est trop sous-entendu, une ou deux planches en plus auraient été bienvenues en début d'album avec par exemple la blessure, l'arrivé des copains, la récupération des corps, le retour au tipi etc. C'était franchement trop flou.
L'Undertaker, vu son métier possède ses commandements, je trouve ça original et bien mais de là à blasphémer contre le Christ des chrétiens, c'est moyen. Alors pour les auteurs j'aimerais dire ceci, je suis agnostique mais un jour quelqu'un m'a dit, "nous humains, nous n'avons pas la connaissance absolue aussi on ne sait pas si Dieu existe alors attention par ce que corrélativement et à juste titre, on ne sait pas non plus s'il n'existe pas". Les humoristes ferait également bien d'en prendre note. Arrêtez et ayez au moins un respect intellectuel sur ce point. Je l'ai même trouvé con l'Undertaker pour vous dire.