Under
2. Goliath
Une BD de Christophe Bec et Stefano Raffaele chez Le Lombard - 2011
10/2011 (28 octobre 2011) 50 pages 9782803629565 Grand format 138189
Christophe Bec et Stefano Raffaele nous emmènent une nouvelle fois dans les viscères de Megalopol, cet immense réseau d'égouts, dorénavant infesté par une horde grouillante d'araignées irakiennes. Mandaté par le maire pour nettoyer le secteur au napalm, le mercenaire Kotzwinkle refuse de rééditer le massacre des Parias, les habitants des égouts, perpétré dix ans auparavant. Le maire se tourne alors en dernier recours vers Wilson Jericho, ex-flic en pleine déprime, qui ignore tout de ce passé honteux... ou de l'existence d'une reine à cette horde... Lire la suite
Un scénario qui ne vole pas bien haut mais ayant emprunté cette série, je ne regrette pas la lecture, elle a été très divertissante et je ne me suis en aucun cas ennuyer.
Quant à l'achat, c'est autre chose (me concernant hein) car le tout est assez primaire, très classique, on déjà vu ce genre d'histoire milles fois au cinéma et cie, et la psychologie des personnages n'est pas des plus développées. Ici, place à l'action !
Tout les clichés du genre y sont présents avec même parfois quelques dialogues bien bébêtes comme dans le style série B à la Schwarzy.
Les dessins sont correctes avec une bonne restitution des égouts (peut-être la seule originalité de la série)
Une BD sans prise de tête qui ne révolutionne rien mais qui pourrait bien faire son petit effet aux arachnophobes.
De la série B pure et dure ! (cet avis concerne le diptyque dans son ensemble)
Bon tout est dans le titre. Si vous souhaitez vous intéresser à cette série, il faut clairement prendre conscience de ce paramètre : Christophe Bec nous offre une série B! En prenant l'exemple du cinéma, si vous êtes allergiques aux films nous proposant Van Hamme, Seagal ou encore Schwarzenegger, passez votre chemin. Ici seul l'action compte. Oubliez la cohérence, la plausibilité, la profondeur des personnages. Ici vous aurez droit à tous les poncifs du genre. On retrouve ainsi le politicien véreux prêt à tout pour rester au pouvoir, l'amourette entre une scientifique sexy et le chef de la police des égouts (oui dans ce monde et cette ville il y a une police des égouts, c'est comme ça, point), dit "beau mec" de service (avec les abdos et tout hein) qui a quand même une fêlure du fait d'un passé douloureux et traumatisant, des morts en pagailles, des victimes innocentes et des bébêtes monstrueuses issues de mutations provoquées par les produits chimiques déversés dans les égouts.
Ah oui, je vous ai prévenu, rien que du lourd, aucune finesse, aucune subtilité. Mais une fois ce postulat accepté, force est de constater que le produit répond parfaitement au cahier des charges. En effet, une des grandes forces de C.Bec est d'utiliser parfaitement les éléments en sa possession, de savoir parfaitement amener les lecteurs là où il le désire. Il excelle en général sur la construction des atmosphères de ces récits, en particulier quand il faut faire ressentir l'angoisse et l'oppression (mais pas seulement, voir en particulier "Royal Aubrac").
Le dessin d'un de ses compères préférés, Stefano Raffaele, sert efficacement le récit. Son trait fin et précis recrée l'atmosphère confinée des égouts, la tension du parcours des personnages, la violence des scènes d'action. Il est à l'aise avec les détails et avec les décors. Et il nous prose des "monstres" qui réjouiront tout les amateurs d'horreur et angoisseront les arachnophobes.
La série B de temps en temps et quand c'est bien fait, moi j'ai rien contre. Avec Under j'ai été bien servi. Alors à lire... si vous aimez la série B.
Il est des albums dont il est possible de regretter l’achat : Under T2 est de cela !
Surenchères dans le sordide voire le scabreux, incohérences techniques de base – aller voir des égoutiers se balader sans cuissarde - scénario simpliste, cet album est affligeant. Si au moins le suspens était insoutenable mais le scénario est tellement stéréotypé que cela en deviendrait presque risible ; surprenant de la part de Christophe Bec et Stefano Rafaele qui nous avaient habitués à (beaucoup) mieux sur Prométhée.
Pour amateur uniquement !!!