Ultime Frontière
1. Épisode 1
Une BD de Leo et Icar chez Dargaud - 2014
09/2014 (05 septembre 2014) 46 pages 9782205071856 Format normal 224795
Sur Tau Ceti 5, planète ressemblant fortement à la Terre, le village d'Erechim est situé à l'ultime frontière, là où la civilisation prend fin. Mais la « terre promise » devient vite le pire cauchemar de ses habitants : non seulement un propriétaire terrien tout-puissant les terrorise, mais un mystérieux monstre a aussi fait son apparition. Deux mercenaires, Jane et John, sont engagés pour rétablir la paix, mais ils s'attendaient à tout sauf à ça.
J’ai bien aimé ce western futuriste. Il fallait imaginer une colonie terrienne qui réagirait selon les mêmes lois qui ont présidé à la conquête de l’Ouest. Il est clair que sur une autre planète, les bovins auront l’air un peu bizarre. Mis à part certains détails, on se croirait réellement à OK Corall avec le méchant propriétaire terrien qui veut tout contrôler sur un mode loi du plus fort.
Encore une fois avec Léo, on va avoir droit à une héroïne, jeune femme forte, qui n’a pas peur d’affronter toutes les situations difficiles. Jane Jones (cela ne s’invente pas !) sera épaulée par son frère John amputé des jambes et qui se déplace à l’aide d’une prothèse pour le moins insolite. Pour autant, l’accent ne sera pas du tout donné sur ce personnage ayant pourtant subi une certaine souffrance.
Le ton devient très léger, voire assez familier. On regrettera l’absence de subtilité. Cependant, on sent également qu’on va vivre une grande aventure. Il y a suffisamment de part de mystère pour susciter l’intérêt. Quelques faiblesses au niveau du graphisme et des couleurs sont néanmoins à déplorer. Une intrigue pour l’instant classique mais qui sait ? Léo nous réserve sans doute quelques surprises. A suivre !
Pas terrible. Le scénario tient à peu près la route mais alors côté dessin, ça donne dans le misérable. Le trait est mal maîtrisé (ou bien fait à la va-vite) et les couleurs enchanteraient un suicidaire...
Je n'ai pas eu le courage de lire le tome 2, même si dans celui-ci le dessin paraissait un poil meilleur mais toujours pas digne de ce nom.
Deuxième série du tandem Leo et Icar qui éloignent l'univers des « Terres lointaines », elle plonge dans le nouveau monde de western futuriste sur la planète Tau Ceti 5, une nouvelle colonie terrienne : un village, cette ultime frontière — d'où le titre !, ne comptant que 112 habitants. Certains de ces derniers sont, plus ou moins, effarés par des sinistres motards d'un riche propriétaire qui les forcent à vendre leurs terrains. Heureusement que les anciens des forces spéciales de l'Organisation des Nations unies y sont arrivés sauf qu'à la grande surprise générale, ce ne sont qu'une jolie femme et un homme handicapé de ses jambes remplacés par des appareils locomoteurs, frère et sœur dans la vie — et ils sont bien plus professionnels qu'on ne croit. Au fil de leur enquête, il vont découvrir des choses inattendues, voire invraisemblables.
L'histoire est intéressante, amusante et forcément signée par Leo. L'ouverture de cet épisode, en compagnie des deux héros, nous permet de découvrir le monde et de faire connaissance avec les personnages du village. Les dessins sont tout bonnement légers, vivement colorisés et nettement en progrès pour ma part. Juste un bémol dans certaines cases — pas bien méchant mais question d'habitude — les traits de mouvements lors de la bagarre, par exemple, sont absents, comme s'ils ne bougeaient pas beaucoup dans leur sens.
Concernant ce premier tome, c'est un début sympathique et simple dans le style classique. Malheureusement, de page en page, on devine la suite, ce qui veut dire qu'il n'y a pas vraiment de secrets à déceler. C'est tout de même avec bonheur de découvrir ce qui va se passer dans le second tome, tout en espérant "faire parler" le héros handicapé parce qu'il est un peu énigmatique par rapport à sa sœur.