U.C.C. Dolores
3. Cristal rouge
Une BD de
Didier Tarquin
chez Glénat
- 2020
Tarquin, Didier
(Scénario)
Tarquin, Lyse
(Scénario)
Tarquin, Didier
(Dessin)
Tarquin, Lyse
(Couleurs)
11/2020 (13 janvier 2021) 62 pages 9782344043387 Grand format 405229
Et au bout du chemin, du chaos naitra une nouvelle vie ! Après avoir fui en catastrophe Fort Messaoud, l'UCC Dolorès - commandes bloquées - emmène Mony et Kash à travers le désert de Karmanga vers une destination mystérieuse. Echappant de peu à une attaque Rasseth se terminant en brasero de l'espace, le vaisseau hérité du général Mc Monroe finit par se poser dans le coeur labyrinthique d'une lune morte, après avoir passé une porte intrigante gardée par une puissante armée de robots... Conclusion en apothéose explosive pour ce cycle du Cristal rouge... Lire la suite
Cristal rouge est le troisième tome et clôture ce cycle.
La qualité de la lecture des deux premiers tomes était plaisante sans être révolutionnaire, mais ce tome m'a vraiment déçu.
La conclusion de l'histoire est bien trop rapide, le scénario est devenu trop chaotique, trop brutal, ce qui m'a empêché d'adhérer à cet album.
Ce volume clôt un cycle que j'ai trouvé réellement moyen.
J'espère que le second cycle sera plus approfondi.
N'hésitez pas, Monsieur Tarquin, à prendre votre temps pour nous proposer un scénario bien conçu, plus lent, à la hauteur du dessin.
Comme album solo Cristal rouge est franchement réussi dans son aspect révélations, trahisons et combat final. Ce n’est pas suffisant pour corriger les lacunes précédentes mais l’univers et les personnages installés permettront de bien belles choses pour la suite. [...]
Lire l'ensemble de la critique que le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/02/18/ucc-dolores-3-cristal-rouge/
Mony et Kash viennent d’échapper de justesse à la catastrophique chute de Fort Messaoud. A bord de leur vaisseau de guerre l’U.C.C. Dolores, la situation n’est cependant guère brillante puisqu’ils ne maîtrisent pas le vaisseau, celui-ci semblant se diriger vers une destination inconnue… au travers du terrible désert de Kamanga d’où on ne revient pas ! Jamais !
Critique :
Ce 3e tome termine un cycle complet. Si les aventures de Mony vont se poursuivre, le lecteur aura tout de même une vraie fin à l’histoire entamée avec l’album numéro 1.
Attention, âmes sensibles s’abstenir ! (Sauf si vous êtes un psychopathe ou un Poutine.)
Le lecteur (ou la lectrice) va retrouver la Mère supérieure plus en forme(s) que jamais… Ainsi que le père de Mony, Mc Monroe. Un lien « subtil » unit ce dernier à la Mère Sup !
Ami lecteur (ou amie lectrice) de nombreuses surprises et rebondissements vous attendent au cours de cet épisode. Certains y verront une apothéose, un feu d’artifice magistral, la résolution d’un puzzle dont les pièces ont été disséminées dans les deux albums précédents. D’autres se plaindront du manque de profondeur des personnages « kleenex », trop vite utilisés, trop vite jetés… sans qu’on ait eu l’occasion de vraiment découvrir leur histoire.
Amies féministes, ne lisez pas cette série. Vous ne pourrez qu’être choquées par Mony, cette héroïne hyper séduisante, avec des seins à damner tous les saints du Paradis. Vous vous plaindrez du rôle joué une fois de plus par la femme dans une bande dessinée, en oubliant que c’est une redoutable combattante malgré ses charmes très connotés sexuellement. Alors, évitez de vous faire du mal et passez votre tour… A moins que vous n’ayez envie de déverser votre bile sur ce monde peuplé de phallocrates, ou, poussées par une volonté masochiste, de souffrir.
Côté graphisme, si vous avez apprécié Lanfeust, vous retrouverez ici ce même style très rococo avec du mouvement en veux-tu-en-voilà ! Le côté très caricatural des personnages ne surprendra pas les fidèles de Didier Tarquin…
L’idéal, si la série vous intéresse, c’est de vous précipiter sur le coffret qui contient les trois tomes et une belle affiche.
Pour ma part, n’ayant pas du tout accroché à Lanfeust, je n’ai guère été ébloui par U.C.C. Dolores. Il y a des styles graphiques qui vous accrochent tout de suite et d’autres qui vous dérangent. Je reconnais le talent et l’originalité des auteurs, mais je n’en raffole pas pour autant.
Le tome 1 m'a donné l'impression d'un nouveau souffle d'aventure. Mais voilà. Aucune héroine n’écharpe au mâle qui passe. Toujours insipide, les femmes ne sont que des lolos en balade.
Question: que s'est il passé dans le tome 3 qui part en sucette totalement et qui donne l'impression d'avoir été bricolé sur un coin de table? et à quand le droit de lire une BD où les femmes sont conviés pour enfin, messieurs, vous expliquer comment nous voyons les choses et non pas comment vous vous servez de nous en permanence pour projeter vos fantasmes et nous faire croire que l'on pense comme des cruches à se balader à poil avec des guns.
C'est pénible de voir ça depuis 40 ans!
Ce tome 3 est totalement à revoir.
Scénario et dessin sont à la hauteur de ce cycle de bonne qualité.
J'ai apprécié ce cycle en 3 tomes car l'histoire est condensée, bien rythmée, pas d'album en trop pour diluer l'histoire....
Concernant cet album il permet de conclure un cycle que j'ai bien apprécié.
Points positifs : C'est du Tarquin.
Points négatifs : C'est du Tarquin.
Alors, j'aime les belles formules mais je n'ai pas un avis extrêmement documenté sur M. Tarquin, je l'avoue.
Pour moi, Tarquin, c'est un générateur de Blockbusters que j'ai tendance à ne pas toujours lire jusqu'au bout. Graphiquement, c'est somptueux, mais les scénarios, pourtant bons, ont trop souvent tendance a se ressembler et à chercher l'occasion de montrer des boobs sans contexte comme pour appâter les adolescents en chaleurs, autant qu'à me raconter leur histoire ...
U.C.C DOLORES, (du moins jusqu'au tome 3), c'est du concentré de cette idée que je me fais du travail de Tarquin : Une réécriture de l'île aux trésors dans l'espace avec une ancienne nonne comme personnage principal et des histoires de combat de robots, de colonialisme et de légendes indigènes.
Graphiquement, c'est superbe et, pour le coup, l'histoire est TRES bonne et solide, mais tout est rushé a mort et les personnages sons caricaturaux par manque de développement.
(Attention : Spoilers)
Comme exemple de ce qui m'agace dans cette série, je prendrais le sors réservé aux mécanos véreux.
Contexte : les personnages héritent d'un vaisseau mystérieux, l'U.C.C DOLORES. Ils le mettent en réparation dans un atelier. Le chef des mécanos reconnait la machine et explique en quelques bulles que c'est le vaisseau du capitaine flint. Il dit aux gars de se méfier : le truc est sûrement piégé. Un des mécanos ne l'écoute pas, entre et se fait massacrer par un nouveau personnage, apparu dans le vaisseau. Le chef dit qu'il vaut mieux attendre son heure et laisse repartir l'équipée avec un vaisseau en état de marche et fomente un plan pour tout récupérer.
Bon début, non ?
Oui. Très bon (a part qu'on ne sais pas vraiment comment ils ont réparé le truc avec Wolverine qui veille au grain, mais bon : Pourquoi pas ?)
Mais quid de la suite ?
L'équipe des mécanos a deux autres apparitions : Une embuscade sur la route qui mène a la planète aux trésors, et une attaque suicide durant la bataille finale.
Et. C'est. Tout.
C'est peu, c'est trop peu, c'est BEAUCOUP trop peu !
Ces personnages méritaient d'avoir leurs sous-intrigues, une stratégie, une histoire. Mais non, ils se contentent de jouer les deus ex machina a deux moments et de mourir sans qu'on connaisse leur histoire.
Les héros ne les recroisent même pas une fois et n'apprennent jamais qu'ils les poursuivaient.
Et tout est comme ça. La dernière soirée avant la bataille se fait en une seule planche et consiste en une scène d'amour entre les deux personnages dont je n'avais pas vu la romance se créer.
Même Dolores, qui a donné son nom au vaisseau éponyme et apparait en pinup sur la carlingue, n'apparait que sur quelques planches dans sa tenue de pinup et meurs de façon scabreuse pour montrer que le méchant est vraiment très très méchant. Elle a littéralement un rôle moins développé que la plupart des chiens de films a gros budgets et on a même l'impression qu'elle n'est pas heureuse d'être là alors que "Flint" la considère comme l'amour de sa vie.
C'est gênant.
A part ça, pas d'histoire, pas de développement on connait tout juste son identité et ce qui lui vaut sa mort. Point barre.
C'est très décevant, surtout avec un scénario aussi riche et un trait aussi bon.
Par pitié Monsieur Tarquin, prenez votre temps !
Laissez votre histoire respirer !
L'histoire des trois premiers tomes seule méritait au moins six tomes et une ou deux sous-intrigues en plus pour ne pas donner l'impression d'un conte expresso. Tout était là, mais s'est retrouvé compressé en trois fois 45 planches.
De toutes façons, on aurait acheté même si ça avait pris dix tomes.
Un final en apothéose !!!
Que dire de plus.... à part que c'est le meilleur tome de la série...
La conclusion de ce premier cycle rassemble toutes les pièces du puzzle disséminées jusque là. On possède toutes les cartes pour comprendre pourquoi Mony en est arrivée là.
Les révélations fuses au milieu d'une histoire intelligemment scénarisée et diaboliquement bien mise en scène. C'est un régal.
C'est un vrai travail de fond qui a été opéré, pour permettre de nous offrir un "space opéra fantastique", où l'on retrouve pourtant une vrai identité humaine et touchante, dans laquelle on s'identifie assez facilement.
C'est formidable !!
Et que dire du graphisme lui aussi de haute volée...
On retrouve de superbes planches, richement détaillées, aux ambiances prenantes et à la colorisation de toute beauté.
Le désert de Karmanga aux nuances bleutée, la lune morte et son atmosphère verte envoutante, ou encore ce magnifique monde luxuriant aux allures d'Avatar, on en prend plein les yeux.
Il en ressort des ambiances et des atmosphères presque réelles. C'est superbe !!!
Ainsi ce conclut en beauté le troisième et dernier tome du cycle du cristal rouge.
Une page se tourne mais un autre s'ouvre vers l'inconnu, avec une Mony déterminée que je prendrais plaisir à suivre.
Merci aux auteurs de m'avoir offert ce qui est pour moi une de mes plus belles série.
C’est peu de dire que cette première série en solo de Didier Tarquin a fait le yo-yo avec nos envies. Annoncé en grande pompe comme une saga de Space-opera majeure, le premier tome avait démarré un peu lentement et le second avait franchement déçu… Et je suis ravi de vous dire que ce troisième tome conclusif du premier cycle (un second est déjà annoncé avec la couverture du prochain tome) redresse franchement la barre pour donner suffisamment envie de continuer l’aventure.
Les problèmes scénaristiques ne sont pas totalement résolus avec nombre de points toujours très obscures, notamment en ce qui concerne le background (sans parler des libertés avec la physique qu’on excusera dans une œuvre de space-opera à la star-wars). Les auteurs (puisque le couple Tarquin est aux commandes de l’histoire) ont eu la bonne idée de nous proposer un gros flashback introductif tout ce qu’il y a de plus musclé, gore et sexy, en résumé de l’esprit qui prévaut sur cette série depuis le premier volume. Outre le fait de nous révéler enfin l’origine de ce vaisseau et de sa figure de proue, éclairant grandement l’intrigue générale, ce flashback permet l’apparition (enfin) d’un grand méchant et de donner une respiration à une narration jusqu’ici très (trop) linéaire. L’histoire peut ensuite reprendre sur de bonnes bases en proposant donc sans aucun doute le meilleur tome de la trilogie. [...]
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Vu la finesse pachydermique du scénario depuis le début, j’entamai ce 3ème tome avec un a priori négatif. Mais j’avoue que Didier Tarquin a réussi à m'étonner. Non par la qualité de son écriture, je n’irai pas jusque-là, mais par le lot de surprises qu’elle réserve. Il booste son rythme, multiplie les rebondissements et ne prend pas de pincettes pour boucler son cycle. C’est conclu et bien conclu ! De plus, toutes les questions posées ici ou là depuis l’entame trouvent des réponses cohérentes et l’ensemble se tient plutôt bien.
L’énergie et la radicalité de ce « Cristal rouge » offrent donc une lecture 100% récréative franchement plaisante.