Les tuniques Bleues
61. L'étrange soldat Franklin
Une BD de Raoul Cauvin et Lambil, Willy chez Dupuis - 2017
11/2017 (10 novembre 2017) 44 pages 9782800167893 Format normal 311785
En secourant un esclave noir en fuite poursuivi par des Confédérés, le caporal Blutch et le sergent Chesterfield ne se doutent pas qu'ils vont ramener à leur base un bien étrange personnage. Blessé, celui-ci refuse d'être examiné par un médecin et se révèle être un espion blanc chargé par McClellan d'infiltrer les troupes ennemies afin de rapporter des renseignements sur une attaque imminente. Une fois l'assaut-surprise déjoué, le nouveau venu (dont le nom est Franklin Thompson) sera affecté au service médical où il assistera le médecin et sauvera... Lire la suite
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Leclerc
Une série qui tourne en rond, qui se répète encore et encore, ressasse d'autres aventures ( excellentes mais lointaines )
Les Tuniques bleues fût une très bonne série - je pense que 30 albums auraient suffit à dépeindre la guerre de sécession - et que cette série serait entrée dans les annales - sans pour autant vouloir à tout prix battre le record de nombre d'albums - il est grand temps d'arrêter, c'est du gâchis !
Voilà un chouette album des tuniques bleues !
Le dessin est toujours au top mais je regrettais les histoires qui tournaient un peu en rond.
Nous voici dans une aventure plus mystérieuse où l’humour n’est qu’un plus à l’ensemble. Le mystère est joliment mené jusqu’au bout et nous pousse à tourner les pages avec avidité pour en savoir le dénouement !
Un album réussi.
Alors qu'ils patrouillent Blutch et Chesterfiels tombent sur un homme noir en fuite qu'ils sauvent des rebelles. En le ramenant au camp ce soldat Franklin s'avère bien mystérieux et déclenche une enquête du général...
Le tome 61 des tuniques bleues est loin d'être aussi mauvais que ne le disent un certain nombre de critiques sur le web. Inévitablement, après autant d'albums, on retombe sur des ch
oses connues, les scénarios ont du mal à surprendre. Mais pour une BD d'humour au long court, le plaisir de retrouver nos deux énergumènes Blutch et Chesterfiels est toujours entier. Il s'est installé une familiarité et un système de running-gag sur les formules de Blutch et l'éternelle amitié-répulsion. Stark est toujours là, toujours increvable, Stilman a toujours sa paille en bouche et Arabesque fait toujours aussi bien la morte... Personnellement je me marre toujours autant à leurs bêtises même si je reconnais qu'on est dans le plus grand confort (de l'auteur comme du lecteur). Mais ces séries familiales ne sont-elles pas justement là pour ça?
Niveau dessin je critiquerais plus la colorisation numérique (installée sur la série depuis quelques albums maintenant) que le trait qui a déjà été pire sur d'autres albums. On ne sent aucun laisser aller désabusé chez les auteurs qui semblent s'amuser comme au premier jour avec leurs personnages. Avec ce bel âge, la série passe selon moi bien mieux l'usure qu'un certain Thorgal par exemple...
L'histoire titille la curiosité avec efficacité et si elle manque peut-être un poil d'action pour accélérer la lecture très franchement je ne me suis pas ennuyé. L'étrange soldat Franklin n'est sans doute pas le plus percutant des albums des Tuniques, mais certainement pas le pire. Et on rigole en apprenant deux-trois trucs sur la période de la guerre de sécession, le cœur de la série. Que demander de plus?
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/01/23/letrange-soldat-franklin
Pas d'accord avec le précédent avis.
Certes l'album est affligeant comme les 25 précédents d'ailleurs (personnellement j'encourage vivement à ne pas aller au-delà du Tome 34, à l'exception peut-être du Tome 40) mais je serais par contre partisan d'une reprise par d'autres auteurs.
Je verrais très bien Laurent VERRON dans cet exercice (son travail sur Odilon Verjus, Le Maltais et plus récemment sur Ptirou est formidable). Pour le scénario en revanche je sèche..
Et pourtant que Le David était un bel album!
A la lecture des avis divers je ne peux que confirmer le scénario inexistant et le dessin imprécis des auteurs ! Mais, par pitié, ne donnez pas la série à continuer par des nouveaux auteurs, mettez plutôt fin à la guerre et renvoyez nos héros à leurs foyers ou faites les mourir au champ d'honneur... mais arrêtez !
Si le dessin est à niveau, le scénario est très très pauvre, pas de suspens, pour l'humour on oublierait presque de sourire, Messieurs, sérieusement il est grand temps d'arrêter! mettez plusieurs années s'il le faut, au lieu de sortir chaque année un album, mais faites partir nos héros en beauté sur un dernier album!!!
Le 29 août 1968 paraissait la première histoire courte des TUNIQUES BLEUES dans Spirou et le lecteur mutin découvrait un groupe de cavaliers sympathiques et idiots, mais très attachants, qui vivaient des aventures dans un fort isolé en territoire indien. Puis ces quatre soldats (voire cinq ou six en comptant le clairon et Plume-d'argent), plus commodément réduits à deux, le sergent-major Chesterfield et le caporal Blutch, furent définitivement mutés au vingt-deuxième régiment de cavalerie sous les ordres de l'indestructible capitaine Stark durant la Guerre de Sécession, première guerre dite "industrielle" de l'Histoire, qui fit rage de 1861 à 1865.
Série plutôt osée dans le beau Journal de Spirou, LES TUNIQUES BLEUES, résolument anti-militariste, ne cessait en effet de montrer des champs de batailles et des boucheries sanglantes, tout en mettant en évidence la bêtise militaire des états-majors. On était bien loin de la loi sur les publications pour la jeunesse de 1949 qui proscrivait sexe et violence.
Les aventures de Blutch et Chesterfield ont pris de plus en plus d'ampleur et gagné en qualité au cours des années 1970, et au bout du compte, la série s'est imposée en tant que pierre angulaire du journal par cette association un brin iconoclaste entre humour potache et violence montrée. Les diatribes du caporal à l'encontre de son supérieur ont permis quelques expressions d'idées certainement moins mièvres que ce que l'on pouvait trouver dans des séries plus traditionnelles. L'âge d'or de la série se conclut par ce qui reste un des plus grands albums de la série, si ce n'est le plus grand, BLACK FACE en 1983. Ensuite, la recette des TUNIQUES BLEUES a commencé à s'affadir, et malgré quelques bons albums de-ci de-là (LES COUSINS D'EN FACE, LA ROSE DE BANTRY, VERTES ANNEES), la magie n'opérait plus vraiment. C'est à la fin des années 1990 que l'inspiration a semblé revenir pour un temps (LES HOMMES DE PAILLE), mais malheureusement, après ce regain d'intérêt et quatre albums réussis, la sauce est retombée. Et il faut bien dire que depuis LES NANCY HART (2004), il ne se passe plus grand chose de passionnant dans les pages des TUNIQUES BLEUES.
L'ETRANGE SOLDAT FRANKLIN ne déroge pas à la règle. Les auteurs semblent s'ennuyer. Ils ne s'amusent visiblement plus à animer leurs personnages ; on ne perçoit jamais l'envie, mais le rabâchage et la lassitude, qui fait écho à celle du lecteur (ou vice-versa ?) La sensation d'avoir déjà lu ces bulles d'engueulades entre Blutch et Chesterfield est trop souvent vivace. Le dessin de Lambil, toujours propre et soigné (on est pro ou on ne l'est pas) est cependant moins précis (voir la tête du général Alexander), tandis que le scénario de Cauvin fait une nouvelle fois réchauffé. Après avoir recyclé EN AVANT L'AMNESIQUE dans CARTE BLANCHE POUR UN BLEU, on sent cette fois-ci un petit arrière-goût de LES BLEUS DANS LA GADOUE et LE BLANC-BEC mâtiné de DES BLEUS ET DES DENTELLES. Pour un résultat bien peu convaincant.
En refermant l'album, on a surtout l'impression que les personnages n'ont fait qu'attendre du courrier pendant 44 pages.
Alors oui, on aime LES TUNIQUES BLEUES et on garde encore de grands souvenirs de ces aventures incroyables et drôles qu'on lisait en rentrant de l'école et qui nous faisaient rire. Mais depuis plus de dix ans maintenant, on ne rit plus. On est même un peu gêné et aussi un peu triste de voir ce qu'est devenue cette série emblématique. Dans les faits, la Guerre de Sécession a duré quatre ans, mais dans LES TUNIQUES BLEUES, elle semble en durer quarante. Alors, peut-être serait-il temps que pour les 50 ans de la série en 2018 Lambil et Cauvin signent leur Appomattox et laissent Blutch et Chesterfield rentrer enfin dans leurs foyers.
Ce tunique ne restera pas dans les anales, on passe vite vite à autre chose :
scenario = ZERO
c'est tout moue, sans interet
Pour cet Hivers, a garder pour allumer le feu.
Super déçu
Même si on n'est pas surpris par le dénouement de l'histoire, l'album reste agréable à lire mais sans surprise, encore une fois. Pourquoi insister sur le fait que Franklin ne veuille pas se dévêtir devant le médecin, grosse erreur scénaristique. Du coup, on comprend, très, voir trop vite, qui il est.
Les auteurs se reposent une fois de plus un peu trop sur leurs lauriers, comme une routine qui s'est installée dans un vieux couple. Ils ne cherchent même plus à rendre leurs albums intéressants. Faut en sortir un tous les ans, qu'importe la qualité! C'est dommage, il aurait manqué peu de choses pour que ce soldat Franklin relève le niveau des derniers albums, mais encore une fois, on sent un goût d'inachevé. La passion et l'envie ne sont plus là, n'est-ce pas Messieurs Lambil et Cauvin?!
Faire place à deux nouveaux auteurs pour faire que cette série retrouve un nouveau souffle, c'est la meilleure décision que vous auriez à prendre pour le 62 ème album...
Le scénario est intéressant mais mal exploité à mon avis. On s’ennuie un petit peu.
Il serait peut-être temps de fermer la page de la guerre de sécession pour faire revenir le sergent et le caporal dans un fort de l’ouest avec leurs amis Brian et Tripps. Un quatuor pour redonner de la vigueur à un couple qui s’est déjà tout dit. Ce qui permettrait, si c’est ce qu’ils désirent, à Lambil et Cauvin de passer la main.
Il faut savoir être honnête avec soi-même et se dire que l’on ne pas être après avoir si bien été. Trouver les bons successeurs en organisant un concours peut-être ? Les jeunes talents ne manquent pas et un saupoudrage d’humour récent (non vulgaire) redonnerait du peps à la série.
Le dessin devient moins sûr d’album en album et les scénarios donnent l’impression de tourner en rond. Alors messieurs, il faut savoir un jour laisser partir ses enfants et se satisfaire de les voir bien grandir. Mais surtout n’oubliez pas que les fans des tuniques bleues ont apprécié votre travail.