Les tuniques Bleues
39. Puppet blues
Une BD de Raoul Cauvin et Lambil, Willy chez Dupuis - 1997
02/1997 44 pages 2800124245 Format normal 1252
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Leclerc
Mais c'est qu'il n'est pas content le général Cochran ! La guerre contre le sud bat son plein et il faut toujours plus d'hommes pour alimenter le rayon boucherie de la Guerre de Sécession.
Comme le Service Cinématographique aux Armées n'existe pas encore, il faut se contenter de ce qu'on a. Et de quelle technologie dispose-t-on dans les années 1860 ? Hé bien, d'une invention révolutionnaire, la PHOTOGRAPHIE ! Par ce biais, le « brave » général envisage de motiver des hommes à s'engager dans l'armée nordiste. Seulement, voilà… Les photos prises par Gardner, Brady et Sutton ne répondent pas aux attentes de notre « intrépide » général ! C'est quoi ces cadavres de soldats yankees, ces regards ternes, ces tenues dépenaillées ? Est-ce ainsi que l'on va susciter des vocations ? C'est cela qui va motiver des jeunes à s'engager sous les drapeaux nordistes ? Non ! Non ! Et non ! Sutton se voit réprimandé pour ces clichés : il faut de l'héroïsme, du mouvement… du mouvement ? Avec le temps de pose alors nécessaire pour qu'une photographie soit prise ? Techniquement impossible ! Alors, la technique, on va un petit peu l'aider… Mais c'est sans compter sur le caporal Blutch…
Critique :
Je renoue avec les héros de ma jeunesse (plus on vieillit, plus on retombe en enfance).
Raoul Cauvin, le scénariste, met ici en évidence, la nécessité pour tout belligérant d'utiliser la propagande pour vanter ses exploits, donner l'image la plus pitoyable possible de l'ennemi et susciter des vocations afin de recruter de la viande fraîche, de futurs héros, bientôt réduits à l'état de zéros, une fois écrabouillés par la machine de guerre.
La propagande ! Voilà une idée originale et pour le moins inattendue dans une BD des Tuniques Bleues. Malheureusement, il y a un côté répétitif qui atténue le plaisir de lecture même si les dessins de Willy Lambil sont toujours aussi expressifs et drôles.
Petite précision : les photographies prises durant la Guerre de Sécession n'ont rien à voir avec les mises en scène grotesques d'un Sutton dans cette BD. (Sutton est un personnage purement fictif.) Ces photographies montrent essentiellement des champs de bataille, des cadavres, des hommes aux regards vides, épuisés, sales… Beaucoup sont l'oeuvre de Gardner, cité dans la BD, qui travaillait pour le général George McClellan. Petite parenthèse : ce général fut le plus populaire de tous les généraux yankees car il était celui qui se souciait le plus d'épargner la vie de ses hommes et il veillait à améliorer leurs conditions de vie. Malheureusement, il était un peu timoré sur le champ de bataille, hésitant à engager toutes ses troupes et ne connut pas de véritables succès militaires, malgré ses talents de logisticien.
Sans être indispensable, on passe néanmoins un bon moment à la lecture de ce tome.
Une histoire sans prétention, ni réel enjeu qui marque une pause dans cette série, mais qui se laisse lire (très vite). Un scénario qui s'appuie néanmoins sur une réalité historique (les campagnes publicitaires d'enrôlement des soldats américains).
Un dessin toujours aussi agréable.
Le plus mauvais tome des tuniques bleues qu'il m'est été donné de lire.
Un humour raz des paquerettes (et encore). c'est absolument pas drôle et surtout une histoire loin loin loin des débuts de la série.
Aucun intérêt. Après les Planqués (tome précédent) Cauvin nous signe une nouvelle daube dans la série c'est vraiment dommage il aurait pu arréter la série avant si c'était pour nous pondre ça.