Le tueur
7. Le commun des mortels
Une BD de Matz et Luc Jacamon chez Casterman (Ligne Rouge) - 2009
08/2009 (26 aout 2009) 54 pages 9782203014381 Format normal 91979
Cuba. Le Tueur est à La Havane, en mission. Sa cible : un jeune et brillant Cubain très proche de la présidence, commissaire spécial en charge des affaires pétrolières. De toute évidence, le Tueur est ici l’instrument d’intérêts stratégiques américains. Mais cette fois, le scénario n’est plus aussi limpide que lors de ses précédents engagements. Le Tueur est réticent à aller jusqu’au bout, il n’aime ni la mission qu’on lui a confiée, ni l’identité et les motivations de ses commanditaires. Alors, pour la première fois, il va se laisser aller à jouer... Lire la suite
« Le tueur, volume 7, le commun des mortels » se montre pour la première fois plutot décevant.
Le scénario patine et la beauté sensuelle de la Havane magnifié par le talent de Matz ne suffit pas à oublier l'ennui que provoque les longs monologues dans lequel le Tueur déverse son nihilisme et son dégout d'un Occident qu'il affuble de tous les crimes de l'Humanité.
Agaçant sur le fond, ce septième volume s'enlise dans une histoire tarabiscotée en diable dans laquelle seraient entremêlés intérêts américains, cubains et vénézuéliens.
On attend, un sursaut avec impatience dans le volume suivant !
Critique complète ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/10/le-tueur-volume-7-le-commun-des-mortels.html
Le tueur se retrouve à Cuba, toujours dans un imbroglio lié au pétrole Vénézuélien commencé dans l’album précédent, où il doit abattre un jeune homme gênant. Bien que que le « surmoi » du tueur a une existence qui tient de la science-fiction, celui-ci souhaite des explications concernant ce contrat. Aussi il va rencontrer Velasquez, une personne haut placée et son aide Katia qui va avoir un impact fort dans cet album.
Nous assistons dans cette histoire à un jeu de manipulations passionnant. Le dessin de Luc Jacamon me semble beaucoup plus affiné que dans les premiers tomes. J’aime beaucoup lors des scènes d’actions finales ces cases « explosées » donnant de la vivacité à l’action.
Les dix premières pages sont particulièrement intéressantes. Le tueur qui erre dans les rues de La Havane avec des textes chocs de Matz qui semblent être des réflexions de l’auteur sur le monde avec le tueur pour prétexte.
Ce volume, moins bien noté par les lecteurs que les précédents, me parait être un cran au-dessus. Le tueur se perd dans ses réflexions mais il ne s’agit pas d’une question d’humanité bien qu’il se fasse du souci pour sa compagne et son fils avec les événements sociaux au Venezuela. Non, simplement il n’aime pas être pris pour un c…
L’atmosphère de cette histoire me rappelle un peu celle du film « Cuba », avec Sean Connery, bien que l’ambiance révolutionnaire se soit diluée. L’ensemble peut paraître paresseux, voire langoureux avec Katia, mais il représente bien l’idée que l’on peut se faire du pays.
Excellent album !
Cette suite est toujours aussi bien, le seul "hic" se sont les quelques premières pages qui se révellent assez ennuyeuses et longues, sinon cet album est plutot réussi.
Vivement la suite.
Eliminez les 10 ou 12 premières pages totalement insipides il reste suffisamment de caractère à l'oeuvre pour apporter un très bon moment de détente.
Du tout bon politiquement incorrect mais tellement rafraichissant
7/10.
Le tueur se retrouve à Cuba où il va essayer de s'allier aux autorités locales pour échapper à ceux qui le poursuivent, et comme son contact est une superbe cubaine !
Un long monologue de départ qui revisite l'histoire de l'humanité selon la morale "tueur", et des péripéties toujours intéressantes malgré la difficulté de renouveler le genre, mais cela reste toujours plaisant. Par contre une découpe des images dans les scènes d'action qui m'ont fait croire à un défaut alors qu'il s'agit d'un effet à mon avis raté.
Mais cela reste une bonne série à lire.
Un nouvel épisode du TUEUR est forcément un évènement. "Le commun des mortel" a tout donc pour plaire, il est attendu comme une star sur scène, le lieu où se déroule l'intrigue, CUBA confère mystère et exotisme et le dessin de couverture est parfait. Mais voilà, victime du succès peut-être, notre "héros" fait du sur place. Le scénario patine un peu et nous avons du mal à retrouver les sensations des tomes précédents. Certes, cet épisode reste de bonne facture, la rencontre avec Katia et le pouvoir cubain laisse augurer de dangers mortels mais la narration a pris un mode thriller un peu classique qui enlève de la dimension au récit.