Le tueur
3. La dette
Une BD de Matz et Luc Jacamon chez Casterman - 2001
08/2001 54 pages 2203389664 Format normal 15 à 20 euros 5533
Impossible pour Le Tueur de couler des jours tranquilles. Et pourtant, après sa dernière étape à Paris, il aspirait à un peu de calme (cf. “Le Tueur” T2). Malgré toutes les précautions qu’il n’a cessé de prendre le voilà pieds et poings liés, au moins pour un moment ; obligé d’acquitter une drôle de dette contractée – Ah!, s’il avait su... – envers un gros ponte de la Mafia colombienne. Le Parrain sait à qui il a affaire. Le Tueur pourra lui rendre de bons et loyaux services. Le Tueur, quant à lui, peut se permettre d’accepter de nouveaux contrats... Lire la suite
« Le tueur, tome 3, la dette » est dans la continuité des aventures précédentes tout en déplaçant le cadre parisien du tueur pour le situer dans un univers plus foisonnant et exotique des grandes métropoles américaines, que ce soit à Buenos Aires ou New-York.
Malgré son indépendance d‘esprit, l’homme s’aperçoit finalement que son métier exerce sur lui des contraintes implacable auxquelles il ne peut pas se soustraire.
Le prédateur solitaire, indépendant et discret devient donc finalement la marionnette de prédateurs plus puissants que lui qui tirent les ficelles à haut niveau sur l’échiquier du crime.
Dans pareilles conditions, seule sa haute compétence dans l’art du meurtre, lui permet d’avoir la vie sauve, mais pour combien de temps ?
Brillant sur le plan des dessins, « Le tueur, tome 3, la dette » montre finalement la fragilité du métier de tueur, avec l’illusion d’une indépendance de pacotille et la dépendance vis-à-vis d’employeurs abattant leurs cartes au gré des circonstances.
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Voici notre tueur trainant un boulet filleul d’un parrain de la drogue qui rêverait devenir lui aussi un prédateur spécialiste du dégommage. Le tueur n’a pas le choix et doit exécuter les basses œuvres pour le compte du parrain tout en éduquant "le filleul" Mariano. Mais avoir le cran de tuer n’est pas donné à tout le monde…
Encore un excellent tome exceptées les pages 46 et 47 d’une naïveté affligeante, discours écolo étroit, sans réflexion et mille fois entendu dont on se demande ce qu’il vient faire ici.
J'ai adoré l'histoire de cet assassin sans scrupules et de son apprenti tueur.
Il y a plus de noirceur et de politiquement incorrect dans ce tome.
Les dessins sont bons quoique surprenants au premier abord.
On en redemande.
8/10.
Le tueur ayant éliminé un membre de la mafia colombienne est obligé de travailler pour eux et de former un de leur membre, lui qui n'aime que travailler en solo.
Et ce débutant découvre que tuer est plus difficile qu'il n'y parait.
Pas de vrai surprise dans cet opus mais un récit toujours intéressant servi par un dessin original et expressif.
Laissez vous emporter par le tueur, l'immoralité par procuration, cela fait du bien même si ce n'est pas évident que ça apporte le bonheur.
Extraordinaire, Superbe que faire de cette bd si ce n'est la porter au panthéon !!
C'est désolant à dire, mais le niveau de la serie est en constante regression...
Ici, plus aucune reflexion philosophique qui faisait la qualité de la série, le contenu est beaucoup mois interessant et surtout important (l'album se lit en 10 min).
L'approche psychologique vraiment simplifié, et simpliste.. (le tueur, le parrain colombien, la copine du tueur..)
Bref, le demarrage de la serie meritait de meilleurs developpements.
Une deception..
La série est toujours aussi intéressante et le dessin ainsi que la mise en couleur sont toujours d'aussi bonne qualité.
Cependant ce troisième opus ressemble à un album de transition. L'intrigue se déplace dans les milieux de la drogue et les maigres indices laissés sont insuffisants pour faire le lien avec les tomes précédents.
Cependant, la série reste d'un très bon niveau.