Le tueur
13. Lignes de fuite
Une BD de Matz et Luc Jacamon chez Casterman (Ligne Rouge) - 2014
06/2014 (17 septembre 2014) 54 pages 9782203078321 Format normal 225683
Le bout de la route : voici le volume final de la grande saga du Tueur. Cuba, Argentine, Chili… Marqué par la mort de son vieux comparse colombien Mariano, le Tueur s’abandonne à l’introspection au fil de quelques semaines d’errance en Amérique Latine, au hasard de ses impulsions. Jouer le jeu de la légalité et s’investir davantage aux côtés de son associé Haywood dans la compagnie pétrolière cubaine Petroleo Futuro Internacional ? Tenter de se faire oublier une bonne fois pour toutes au cœur de la forêt, avec sa compagne et son fils ? Il n’aura... Lire la suite
Cet avis vise le dernier cycle du Tueur (11 12 13). D'emblée je dois dire que j'ai eu du mal à finir cette série après une pause de plusieurs années.
Les défauts sont toujours les mêmes : c'est longuet et parfois il ne se passe rien ou presque sur plusieurs planches, le cynisme clair et affiché teinté cette fois de considérations politiques ou religieuses (clichés à mes yeux), la colorisation vraiment flashy.
Les qualités également : ce même cynisme (qui fait mouche sur certaines punchlines), le personnage du Tueur qui reste attachant, tout comme les auteurs de cette BD à succès.
Je ne retrouve pas le plaisir des premiers tomes, peut-être lassé.
Correct, sans plus.
« Le Tueur, volume 13, lignes de fuite » est un épisode plutot contemplatif qui montre un personnage principal à la dérive, fuyant de pays en pays pour tenter d'assurer sa propre sécurité ainsi que celle de sa famille.
La DGSE retrouve (enfin!) sa trace avec une offre ferme pour mettre à son service ce qu'il fait de mieux : liquider les autres et disparaître.
Un 13ieme volume moins intense, qui s'enlise quelque peu dans ses longs monologues suintant la misanthropie et le mal être intérieur.
Plus d'information sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/11/le-tueur-volume-13-lignes-de-fuite-luc.html
Scénario « parlant », ce n’est pas l’album le plus aboutit mais plutôt une transition vers une nouvelle vie du tueur. Nous avons toujours des réflexions aussi succulentes de celui-ci mais la fin de ce 13ème tome avec plusieurs pleines pages peut laisser penser à un manque d’inspiration de Matz pour atteindre les 54 pages. Le plaisir est néanmoins bien présent comme à chaque album de chaque cycle. Et cette série je vais la relire et la regarder encore et encore.
Je souhaite que les nouvelles aventures de ce tueur, dans affaires d'état, soient aussi extravagantes dans les textes qui en sont l’âme.
Superbe série, à lire absolument.
Le dessin/couleurs de ce dernier opus est tout simplement magnifique.
Dommage la fin de cette série n'est pas la hauteur de l'ensemble de la série qui se dévore littélarelement.
Une déception aussi grande que le plaisir procuré par cette série.
Un final digne des éditions Soleil qui permet de rebondir au cas où.
Pour un dernier tome je suis déçu par cette fin. On nous balade durant tout l'album sur une réflexion de la société actuelle, aucune action ou presque... pour arriver à une fin en queue de poisson qui certe laisse la possibilité d'une suite mais qui est très décevante.
Bref pour cette excellente série on pouvait s'attendre à mieux... à beaucoup mieux !
Pour l'ensemble de la série qui se termine avec ce tome 13.
Merci pour cette leçon de philosophie !!!
Grosse déception que le dernier tome de ce triptyque !
Le scénario est paresseux, voir incohérent : il n'y a aucune vraie suite à la mort de Marianno, personnage pourtant emblématique de la série !
Parrain apparaît sur deux planches et puis 's'en va'. Aucune conséquence politique, aucun carnage.
Les scrupules de Tueur (évoqués dans le tome 11) ne débouchent sur rien et l'intrigue se résume ENCORE à des services étrangers aux trousses de qui vous savez.
Heureusement pour nous, Luc Jacamon continue de s'éclater au dessin avec des jeux de lumière toujours aussi incroyables.
Est-ce que cette maîtrise graphique suffit à justifier un achat ? Non. La série tourne dans le vide et ça se sent.