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Il n'y avait malheureusement pas que les Juifs qui ont été déportés par le gouvernement français sous l'Occupation. Tout le monde sait qu'ils ont payé le plus lourd tribut de cette affreuse extermination décidée à la base par le régime le plus ignoble de tous les temps. Il y avait également les Tsiganes qui ont également souffert des atrocités commises par les nazis.
Comme ces faits sont beaucoup moins connus, il y avait nécessité de le raconter en images pour restituer une vérité dramatique. L'auteur évoque en effet dans ce livre l'internement des gitans près de Saumur dans un camp de concentration administré par la police française. Parce qu'ils sont nomades, ils vont être enfermés dans des conditions inhumaines pendant près de 5 ans c'est à dire jusqu'en 1946 alors que la guerre était terminée. Plus accablant que cela, on meurt !
A l'heure du débat sur l'identité nationale, il est bon de lire ce type d'ouvrage simplement pour se remémorer de ce qui a été fait au nom d'un certain nationalisme. Il est si facile de stigmatiser certaines populations pour les renvoyer hors de nos frontières. Bien entendu, il ne faut pas commettre l'erreur de faire des amalgames douteux. Cependant, je me dis que le poids de cette histoire devrait amener à une réflexion plus salutaire du style " où sont les droits de l'Homme ?"...
En tout cas, nous avons droit à un travail documenté qui retranscrit bien la réalité de l'époque grâce notamment à son style graphique. On se rend compte que le sujet a véritablement passionné l'auteur au point qu'il arrive à nous en transmettre toute l'émotion par delà toutes ces horreurs et abominations. La vérité se devait d'éclater au grand jour. Il existe bel et bien un devoir de mémoire qu'il faudrait inculquer à chacun d'entre nous sans exception. En tout cas, nous avons là une belle leçon d'humanité à travers l'action de l'abbé Jollec qui va les aider en se battant de toute ses forces.
Aujourd'hui, je me dis qu'il faut toujours se battre pour une cause qu'on estime juste dans une société en proie à l'égoïsme et à l'individualisme. Cela sera toujours payant un jour...
C'est un album très déroutant... L'auteur y bouscule un peu les codes courants d'expression en BD: même police d'écriture aux majuscules alambiquées pour des récitatifs documentaires ou des citations poétiques que pour les dialogues émaillés de mots tsiganes ou allemands, coiffés d'une ou deux astérisques...
un dessin parfois très réaliste, parfois en compositions symboliques
Toutes les scènes de la vie des manouches dégagent une vitalité extraordinaire!
et aussi un témoignage accablant: C'est l'administration française qui a interné les Tsiganes et les sans abri à cette époque, avec l'approbation d'une bonne partie de la population locale, pas l'occupant allemand. Les Manouches resteront même en camp de concentration trop longtemps après que la guerre soit terminée...
Un témoignage à saisir: il n'y a pas tant d'écrits sur l'histoire des Tsiganes!
Info édition : Nouvelle édtion sortie pour pour le 70ème anniversaire de la libération du dernier Tsiganes
Préface de Serge KLarlsfeld
Compléments avec documentaires historiques à la fin de l'album
Il n'y avait malheureusement pas que les Juifs qui ont été déportés par le gouvernement français sous l'Occupation. Tout le monde sait qu'ils ont payé le plus lourd tribut de cette affreuse extermination décidée à la base par le régime le plus ignoble de tous les temps. Il y avait également les Tsiganes qui ont également souffert des atrocités commises par les nazis.
Comme ces faits sont beaucoup moins connus, il y avait nécessité de le raconter en images pour restituer une vérité dramatique. L'auteur évoque en effet dans ce livre l'internement des gitans près de Saumur dans un camp de concentration administré par la police française. Parce qu'ils sont nomades, ils vont être enfermés dans des conditions inhumaines pendant près de 5 ans c'est à dire jusqu'en 1946 alors que la guerre était terminée. Plus accablant que cela, on meurt !
A l'heure du débat sur l'identité nationale, il est bon de lire ce type d'ouvrage simplement pour se remémorer de ce qui a été fait au nom d'un certain nationalisme. Il est si facile de stigmatiser certaines populations pour les renvoyer hors de nos frontières. Bien entendu, il ne faut pas commettre l'erreur de faire des amalgames douteux. Cependant, je me dis que le poids de cette histoire devrait amener à une réflexion plus salutaire du style " où sont les droits de l'Homme ?"...
En tout cas, nous avons droit à un travail documenté qui retranscrit bien la réalité de l'époque grâce notamment à son style graphique. On se rend compte que le sujet a véritablement passionné l'auteur au point qu'il arrive à nous en transmettre toute l'émotion par delà toutes ces horreurs et abominations. La vérité se devait d'éclater au grand jour. Il existe bel et bien un devoir de mémoire qu'il faudrait inculquer à chacun d'entre nous sans exception. En tout cas, nous avons là une belle leçon d'humanité à travers l'action de l'abbé Jollec qui va les aider en se battant de toute ses forces.
Aujourd'hui, je me dis qu'il faut toujours se battre pour une cause qu'on estime juste dans une société en proie à l'égoïsme et à l'individualisme. Cela sera toujours payant un jour...
C'est un album très déroutant... L'auteur y bouscule un peu les codes courants d'expression en BD: même police d'écriture aux majuscules alambiquées pour des récitatifs documentaires ou des citations poétiques que pour les dialogues émaillés de mots tsiganes ou allemands, coiffés d'une ou deux astérisques...
un dessin parfois très réaliste, parfois en compositions symboliques
Toutes les scènes de la vie des manouches dégagent une vitalité extraordinaire!
et aussi un témoignage accablant: C'est l'administration française qui a interné les Tsiganes et les sans abri à cette époque, avec l'approbation d'une bonne partie de la population locale, pas l'occupant allemand. Les Manouches resteront même en camp de concentration trop longtemps après que la guerre soit terminée...
Un témoignage à saisir: il n'y a pas tant d'écrits sur l'histoire des Tsiganes!