Trouille
Une BD de
Jean-Hugues Oppel
et
Pinelli, Joe Giusto
chez Casterman
(Rivages/Casterman/Noir)
- 2009
Oppel, Jean-Hugues
(Scénario)
Pinelli, Joe Giusto
(Dessin)
Orsini, Sébastien G.
(Couleurs)
Matz
(Préface)
Guérif, François
(Préface)
Behm, Marc
(Adapté de)
05/2009 (18 mai 2009) 85 pages 9782203012127 Autre format 87781
Joe Egan est un type bizarre. Sympathique mais complètement affolé. Il passe sa vie à sauter dans des bus et des avions, perdre et gagner au poker, quitter les femmes qu’il aime. Bref, il se conduit comme un parfait cinglé ou comme quelqu’un qui aurait tout simplement la trouille. Bien sûr, il y a cette blonde vêtue de noir qui le suit partout depuis des années. Mais qui à part Joe Egan va croire que la mort existe et qu’elle porte un ciré noir ?
Un auteur de polar noir décédé et une paire d’auteurs qui essayent de retranscrire son roman sur le format de la bande dessinée. Il n’y aura pas de dialogues, ni de bulles mais une narration pesante qui va nous expliquer le parcours d’un garçon qui va croiser différents personnages au cours de sa vie.
J’avoue ne pas avoir compris le propos. La narration est pourtant bavarde mais elle n’entre pas dans le détail. Aussi, on sera vite perdu entre des images qui expriment une idée et un texte qui s’envole dans une poésie lyrique. Au final, je n’ai pas compris grand-chose à l’histoire. Pour autant, j’ai apprécié la douceur du trait ainsi que la reconstitution d’une certaine ambiance un peu mélancolique. Bref, cela a sans conteste du style. A quoi bon si ce n’est pas au service d’un scénario pour le moins structuré ?
Au final, on pourra passer son chemin à moins de le vouloir vraiment. C'est juste un conseil.
Déçu par cet album !
Surtout que j'apprécie cette collection.
Mais, ici pas grand chose à se mettre sous la dent, l'histoire se lit rapidement et l'on ne voit pas où l'auteur souhaite nous amener.
Tout s'y déroule sans profondeur. L'ambiance est différente puisque crayonnée ce qui apporte une touche d'originalité.
La nouvelle, puisque je préume que c'est là d'où ça vient doit être plus étoffée, concise. Ici, on lit rapidement et on oublie...rapidement. Rabattez-vous dans cette collection sur Shutter Island.