Les trois Fantômes de Tesla
2. La conjuration des humains véritables
Une BD de Richard Marazano et Guilhem chez Le Lombard - 2018
08/2018 (24 aout 2018) 46 pages 9782803636631 Grand format 339714
"Rumeurs de débarquement de sous-marins allemands sur la côte est... Mystérieuses apparitions, et disparitions, sur les bords de l'East River... Mise sous tutelle des laboratoires d'Edison par le FBI... Expérimentations de terribles armes secrètes par les forces japonaises dans le Pacifique... Pour celui qui sait voir au-delà des apparences de calme trompeur, tout démontre que New York sera bientôt plongée au coeur des événements qui ravagent aujourd'hui le reste du monde... Et nous sommes toujours sans nouvelles de Nikola Tesla, probablement le... Lire la suite
J'ai vraiment accroché au 1er tome, très réussi dans son dessin ou son scenario.
J'attendais donc avec impatience le tome 2.
Je suis un (tout) petit peu déçu par cette suite.
Pas sur les aspects steampunk et ce côté uchronique.
Mais sur ce qui faisait les 2 tours de force de l'album précédent, à savoir les détails d'un scenario sans faille et un dessin faussement classique et véritablement virtuose, je suis cette fois resté un peu sur ma faim.
Il manque de l'émotion, celle que j'avais ressenti dans le tome 1. Et les personnages se comportent de façon plus classique, comme dans un "indiana jones", mais sans humour et où les morts ne comptent pas vraiment.
Même l'humanisme de cette maman contraint d'élever son fils seule a disparu, relégué en arrière-plan.
Côté dessin, ce n'est pas mauvais, loin de là, mais là aussi, c'est plus classique sur la forme. C'est beau, mais j'ai été moins impressionné que dans le tome 1.
Ce tome 2 reste un bon divertissement, mais plus l'oeuvre d'exception que j'espérais à la lecture du tome 1.
Et comme l'histoire se termine apparemment au tome 3, ça risque d'aller trop vite et de ranger cette mini-série au rang de potable, alors qu'elle promettait beaucoup.
Quel dommage, encore une fois, de proposer une histoire si vite finie, et fatalement un peu "baclée" dans ses développements...
Le premier tome m'avait laissé une impression mitigée : un dessin de qualité pour une histoire qui avance à pas de tortue (le titre n'est justifié en partie qu'à la toute fin du livre et il ne se passe pas grand chose pour le 50 pages précédentes).
Ce deuxième tome est curieusement sur le même modèle : à la fermeture du livre, on a certes eu quelques révélations, mais on a l'impression que tout ça aurait pu être raconté avec 2 fois moins de pages et qu'on aurait pu nous raconter quelque chose de plus dense.
Cette série est donc pour l'instant une déception à mes yeux : il manque vraiment quelque chose pour rendre le tout passionnant. En l'état, ça le lit mais ça ne laisse pas de grands souvenirs. Le troisième et dernier tome me fera peut-être mentir, qui sait ?
Dans la continuité du 1er tome, tant au niveau du dessin, que des couleurs ou du scénario.
L'ensemble prend de la rondeur et de la complexité avec des évènements qui s'enchainent et font évoluer l'histoire.
L'univers est toujours aussi atypique, prenant et bien exécuté.
Le 3ème et dernier tome mettra un point d'orgue à cette excellente série.
C'est un scénario sans queue ni tête - ridicule et prétentieux en plus ; à ne pas acheter à mon avis
Visuellement toujours aussi beau ! C’est un vrai plaisir de parcourir cet album encore meilleur que le premier tome.
L’affrontement entre Edison et Tesla (affrontement qui a réellement existé) dans cette uchronie mêlée d’anachronisme vous captive de la première à la dernière page.
Du coup, le jeune Travis joue ici un peu de faire valoir. Mais peu importe car le scénario est bien mené. L’armée japonaise de robots est tout simplement géniale et impressionnante.
Reste à savoir qui sortira vainqueur. Edison et les SS ? J’espère que non ! Je pressens que le rôle du jeune Travis (et de l'inspecteur kelly ?) va prendre toute son importance dans le dernier volume.
Dans les avis concernant le précédent tome, j’ai relevé celui de svecs indiquant qu’il aurait adoré à 15 ans mais qu’il avait passé l’âge. Personnellement j’adore, pour quelques 46 pages, avoir à nouveau 15 ans et retrouver un esprit adolescent. J’ai tout le reste de la journée, notamment dans mon travail, pour en avoir 40 de plus… Alors, merci aux auteurs pour ces bons moments que l'on ait 7 ou 77 ans.