Travis
12. Les Tueurs de fer
Une BD de
Fred Duval
et
Christophe Quet
chez Delcourt
- 2017
Duval, Fred
(Scénario)
Quet, Christophe
(Dessin)
Schelle, Pierre
(Couleurs)
Quet, Christophe
(Couverture)
Emem
(Couverture)
04/2017 (26 avril 2017) 46 pages 9782756080765 Grand format 303387
Vlad Nyrki, qui a réussi à rentrer au Mexique pour retrouver Travis, est prêt à tout pour atteindre son but. Dans ce premier épisode du triptyque du 4e cycle, notre aventurier galactique réapparaît enfin ! Alors que les puissantes armées des narcotrafiquants étaient sur le point de prendre le contrôle total du Mexique, Vlad Nyrki parvient à retrouver son plus vieil ami mystérieusement disparu dans cette zone de guerre civile. Il y découvre alors Travis, réfugié dans la jungle du Chiapas chez les enfants de Marcos et engagé aux côtés des rebelles... Lire la suite
Ça y est ! Travis est vraiment de retour !
On retrouve notre anti-héros dans la suite de l'aventure, entamée dans l'album précédent, plus dynamique cette fois. Cette deuxième partie de l'histoire est plus fluide et plus accessible. C'est plaisant. L'univers, quant-à-lui est toujours aussi crédible et sympathique.
Christophe Quet affine son trait qui, cette fois, fait moins "crayonné". Retour aux sources. Les couleurs un peu plus vives que dans la série sœur Carmen McCallum.
Une lecture agréable et sympathique pour tous les amateurs d'anticipation et fans de la série !
C'est un album "de transition", d'un cycle qui ne restera pas dans les annales, mais qui a le mérite de se lire facilement et agréablement.
Le scenario de cet album n'est pas le meilleur de la série, alors que nous retrouvons le héros-titre, qui avait disparu (et donc ce retour devrait me réjouir... mais cela ne me fait pas plus d'émotion que cela). Vlad prend beaucoup de place, et c'est tant mieux, mais même lui ne peut apporter plus à cet épisode plan-plan.
Il y a pourtant une bonne idée, ce parallèle entre robot de combat et mines anti-personnel (C'est quand même un scénario de M Fred Duval, la qualité demeure), mais pour le reste, je n'ai pas été emballé plus que ça.
Le dessin est plan-plan aussi. Fourni par un des meilleurs scénaristes de ces 20 dernières années, digne successeur de M Jean-Michel Charlier et de M Greg (tendance "Bernard Prince"), ce tome est une fois de plus bien rythmé et les cadrages sont bons.
Pourtant, le dessin reste plan-plan, car le dessinateur fait "ce qu'il sait faire". Il faudrait peut-être changer de dessinateur, comme cela été fait pour "Carmen McCallum" ?
Au début, cela m'a em...nuyé, que Gess quitte la série, mais petit à petit, j'ai adopté le style Emem, et maintenant, je me réjoui qu'il soit le dessinateur.
Il faudrait peut-être un tel changement sur "Travis" ?
Mais attention, uniquement si le nouveau dessinateur se révèle aussi efficace que christophe Quet, sinon, le changement pour le changement, non merci, on a déjà donné avec hollande et macron !
Juste un bémol, sur ce volume 11 :
la scène du début de l'album n'est pas assez identifiée flash-back. C'est d'autant plus dommage qu'un coloriage un peu "sépia" aurait sans doute aidé à la compréhension, sans trop de difficulté.
Mais enfin, je suis bien content que de telles séries au long court existent, car je déteste les histoires bâclées en 2 ou 3 albums. Et je suis persuadé que l'on désignera plus tard "Travis" et "Carmen Mc Callum" comme des séries novatrices, intemporelles, populaires et exigeantes.
Et que l'on parlera des BD "à la Duval", comme on parle des BD "à la Charlier".
C'est toujours sympa de retrouver Travis surtout lorsqu'il est accompagné de Vlad Nirky.
Beaucoup d'actions : nos héros devant échapper en pleine guerre civile à des droïdes livrés à eux-mêmes (mais terriblement dangereux) et à des Narcos sanguinaires.
Un album qui poursuit le nouveau cycle entamé dans le volume précédent. C'est du Travis, sans surprise, le dessin est efficace, en particulier dans les scènes d'action. l'intrigue, sans être très originale, met bien en valeur cet univers d'anticipation