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Une bonne aventure qui combine une intrigue épurée qui lorgne du côté du prisonnier de Zenda en ce qui concerne le folklore royal. Tout y est : dépaysement, action et personnages secondaires très riches.
Je crois que pokespagne présente ici une magnifique contextualisation de l'ouvrage. À mon avis, c'est précisément là que repose le génie d'Hergé. Comment parler d'actualité, comment critiquer certaines choses sans les nommer ? N'oublions pas, même s'il est indépendant à ce stade de la série, qu'Hergé a créé Tintin sous la tutelle de l'abbé Wallez dont on connaît les sympathies. Cette invention de la Syldavie et la Bordurie est géniale : elle a permis de traiter des tensions en Europe dans les années 30, elle permettra plus tard d'aborder celles de la guerre froide. Le thème de la royauté n'est pas anodin non plus puisque nous savons qu'Hergé entretiendra longtemps des relations privilégiées avec la monarchie belge.
Pour ma part, je regrette toujours l'absence d'Haddock, mais j'apprécie l'univers dans lequel nous guide Hergé d'une main de maître. Je note au passage la splendide couverture, l'une des plus belles de toutes.
1938 : l'Europe tremble devant les bruits de bottes. Hitler annexe les Sudètes et ridiculise la Tchécoslovaquie, pendant que Franco élimine la jeune république espagnole et que Mussolini s'empare de l'Albanie. La France, modèle de lâcheté politique qui marquera le siècle, abandonne définitivement son rôle de puissance internationale. Le petit royaume "enchanté" de Belgique mobilise. L'Horreur est pour demain, les Européens ne veulent pas l'admettre, mais dans le fond, ils le savent.
Flash forward : 1970... J'ai douze ans et je découvre un à un les "Tintin et Milou", et le "Sceptre d'Ottokar" devient l'un de mes préférés. Totalement ignorant quant aux événements dramatiques dont Hergé se fait l'écho avec ses deux pays imaginaires (la Syldavie balkanique et salve, curieux mélange magnifiquement "documenté", pour la première fois dans l'oeuvre d'Hergé, la Bordurie et son fascisme à l'italienne), je me délecte d'une enquête policière plus complexe qu'à l'habitude (les conspirateurs aux belles bacchantes mais prêts à tout, la métamorphose d'Halambique, le mystère de la disparition du sceptre de la salle close du trésor... etc.), qui forge certainement mes goûts futurs. Je le lis et le relis sans m'en lasser, ce "Sceptre d'Ottokar", qui introduit pour la première fois un certain réalisme dans la course folle de Tintin... et qui a l'idée géniale de doubler cet éternel mouvement horizontal par une course contre la montre. Je me régale devant les décors raffinés - je ne sais pas encore que c'est au génial Edgar P. Jacobs qu'on doit cette sophistication -, ces costumes d'opérette mais tellement élégants, cette scène impressionnante (plus "jacobsienne" qu'autre chose, me semble-t-il) où Tintin crashe son Messerschmitt après avoir subi les tirs de la DCA ennemie... bref, j'adore ce livre, sa première partie haletante en Belgique (ah, la scène du restaurant syldave !), la course de Tintin à travers la montagne bordure, etc. etc. Je crois que je n'oublierai jamais les péripéties de ce livre enchanteur.
Flash forward : 2017. Première relecture vraiment "appliquée" du "Sceptre d'Ottokar", histoire de mieux comprendre les secrets de cette œuvre tellement lumineuse conçue en des temps aussi sombres. Je remarque pour la première fois la rupture de style à partir de la fameuse "brochure touristique", et le décalage entre le Tintin pré-guerre des pages 1 à 19, avec le Tintin post-guerre des pages suivantes. J'ai envie de lire la version originale en Noir et Blanc, que je ne connais pas. Mais je n'ai pas changé d'avis devant l'émerveillement que fait naître en moi ce beau livre. La suite sera une autre histoire, moins solitaire pour Tintin, mais c'est justement... une autre histoire !
Hergé enchaîne les chefs-d’œuvres. Une intrigue policière une nouvelle fois hyper bien pensée et redoutablement efficace, des méchants d’envergure, de nouveaux personnages savoureux (la Castafiore), un cadre d’action magique, de l’humour avec les Dupondt toujours autant à côté de la plaque, etc. Et le petit royaume de Syldavie est peut-être la plus belle de toutes les inventions d’Hergé.
Un album colossal de la série, avec une belle intrigue, un très beau cadre est-européen, et un déroulement de l'aventure très fin.
Hergé est au sommet de son art.
Un excellent Tintin,l'histoire est très bien ficellé,ça se lit avec intéret.Et le cadre de cet épisode,dans un pays de l'est imaginaire, la syldavie, est très réussi
Le sceptre d'Ottokar est tout simplement génial, l'idée et le scnéario sont super bien trouvées !
Je la recommande tout simplement, intrigue garantie !
Une bonne aventure qui combine une intrigue épurée qui lorgne du côté du prisonnier de Zenda en ce qui concerne le folklore royal. Tout y est : dépaysement, action et personnages secondaires très riches.
Je crois que pokespagne présente ici une magnifique contextualisation de l'ouvrage. À mon avis, c'est précisément là que repose le génie d'Hergé. Comment parler d'actualité, comment critiquer certaines choses sans les nommer ? N'oublions pas, même s'il est indépendant à ce stade de la série, qu'Hergé a créé Tintin sous la tutelle de l'abbé Wallez dont on connaît les sympathies. Cette invention de la Syldavie et la Bordurie est géniale : elle a permis de traiter des tensions en Europe dans les années 30, elle permettra plus tard d'aborder celles de la guerre froide. Le thème de la royauté n'est pas anodin non plus puisque nous savons qu'Hergé entretiendra longtemps des relations privilégiées avec la monarchie belge.
Pour ma part, je regrette toujours l'absence d'Haddock, mais j'apprécie l'univers dans lequel nous guide Hergé d'une main de maître. Je note au passage la splendide couverture, l'une des plus belles de toutes.
1938 : l'Europe tremble devant les bruits de bottes. Hitler annexe les Sudètes et ridiculise la Tchécoslovaquie, pendant que Franco élimine la jeune république espagnole et que Mussolini s'empare de l'Albanie. La France, modèle de lâcheté politique qui marquera le siècle, abandonne définitivement son rôle de puissance internationale. Le petit royaume "enchanté" de Belgique mobilise. L'Horreur est pour demain, les Européens ne veulent pas l'admettre, mais dans le fond, ils le savent.
Flash forward : 1970... J'ai douze ans et je découvre un à un les "Tintin et Milou", et le "Sceptre d'Ottokar" devient l'un de mes préférés. Totalement ignorant quant aux événements dramatiques dont Hergé se fait l'écho avec ses deux pays imaginaires (la Syldavie balkanique et salve, curieux mélange magnifiquement "documenté", pour la première fois dans l'oeuvre d'Hergé, la Bordurie et son fascisme à l'italienne), je me délecte d'une enquête policière plus complexe qu'à l'habitude (les conspirateurs aux belles bacchantes mais prêts à tout, la métamorphose d'Halambique, le mystère de la disparition du sceptre de la salle close du trésor... etc.), qui forge certainement mes goûts futurs. Je le lis et le relis sans m'en lasser, ce "Sceptre d'Ottokar", qui introduit pour la première fois un certain réalisme dans la course folle de Tintin... et qui a l'idée géniale de doubler cet éternel mouvement horizontal par une course contre la montre. Je me régale devant les décors raffinés - je ne sais pas encore que c'est au génial Edgar P. Jacobs qu'on doit cette sophistication -, ces costumes d'opérette mais tellement élégants, cette scène impressionnante (plus "jacobsienne" qu'autre chose, me semble-t-il) où Tintin crashe son Messerschmitt après avoir subi les tirs de la DCA ennemie... bref, j'adore ce livre, sa première partie haletante en Belgique (ah, la scène du restaurant syldave !), la course de Tintin à travers la montagne bordure, etc. etc. Je crois que je n'oublierai jamais les péripéties de ce livre enchanteur.
Flash forward : 2017. Première relecture vraiment "appliquée" du "Sceptre d'Ottokar", histoire de mieux comprendre les secrets de cette œuvre tellement lumineuse conçue en des temps aussi sombres. Je remarque pour la première fois la rupture de style à partir de la fameuse "brochure touristique", et le décalage entre le Tintin pré-guerre des pages 1 à 19, avec le Tintin post-guerre des pages suivantes. J'ai envie de lire la version originale en Noir et Blanc, que je ne connais pas. Mais je n'ai pas changé d'avis devant l'émerveillement que fait naître en moi ce beau livre. La suite sera une autre histoire, moins solitaire pour Tintin, mais c'est justement... une autre histoire !
Hergé enchaîne les chefs-d’œuvres. Une intrigue policière une nouvelle fois hyper bien pensée et redoutablement efficace, des méchants d’envergure, de nouveaux personnages savoureux (la Castafiore), un cadre d’action magique, de l’humour avec les Dupondt toujours autant à côté de la plaque, etc. Et le petit royaume de Syldavie est peut-être la plus belle de toutes les inventions d’Hergé.
Un album colossal de la série, avec une belle intrigue, un très beau cadre est-européen, et un déroulement de l'aventure très fin.
Hergé est au sommet de son art.
Encore une aventure fantastique de Tintin, une enquête rondement menée par notre reporter préféré. Quel régal.
Un excellent Tintin,l'histoire est très bien ficellé,ça se lit avec intéret.Et le cadre de cet épisode,dans un pays de l'est imaginaire, la syldavie, est très réussi
Le sceptre d'Ottokar est tout simplement génial, l'idée et le scnéario sont super bien trouvées !
Je la recommande tout simplement, intrigue garantie !