Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Les cookies sur Bedetheque.com :
Nous respectons votre vie privée, et n'utilisons que des cookies internes indispensables au fonctionnement du site.
En savoir plus Fermer
Un album curieux. Il ne s'agit pas à proprement parlé d'une aventure avec des méchants. Ici, il s'agit d'une aventure humaine avec un Tintin qui se met à la recherche d'un ami disparu. Probablement le plus humaniste de toute la série, pas désagréable. Je troue Haddock très drôle dans cette histoire ..
Tintin et le capitaine Haddock partent à la recherche de Tchang, porté disparu dans l'Himalaya. C'est toujours un plaisir de relire Tintin. Hergé maîtrise son art à la perfection, les dessins sont précis et clairs, l'intrigue mêle adroitement aventures et gags, sans temps morts.
L'histoire est désormais connue : Hergé, lors de sa première séance d'analyse où il venait traiter le sentiment de culpabilité qui le rongeait du fait de son adultère, s'entendit dire "qu'il fallait qu'il tue le démon de la pureté en lui". Un conseil auquel, comme tout artiste d'envergure, il s'employa immédiatement à appliquer dans le livre sur lequel il travaillait, "le Museau de la Vache" (un joli titre malheureusement jugé anti-commercial par Casterman, qui imposa un "Tintin au Tibet" beaucoup plus passe-partout)... et qu'il trahit évidemment, le "démon de la pureté" faisant intimement partie de lui depuis toujours ! Tintin, surnommé "Coeur Pur" par les moines tibétains va en effet réussir, envers et contre tout - et surtout contre l'opinion de ses amis comme des experts de l'Himalaya - son ascension vers les sommets (qui venaient juste à l'époque d'être vaincus, rappelons-le) et sa quête d'un ami perdu. Fidèle à ses engagements, ne cédant jamais à ses sentiments intimes s'il les juge faibles, Tintin est ici un "héros absolu", l'antithèse de ce que Hergé pense de lui-même. "Tintin au Tibet", tentative de psychanalyse ratée (encore que, le transfert a-t-il eu lieu, quelque part ?), est l’œuvre la plus personnelle d'Hergé, délaissant de manière stupéfiante les ressorts habituels des Aventures de Tintin... hormis bien sûr l'avalanche constante de gags qui incombent cette fois totalement au Capitaine Haddock puisque ni les Dupondt, ni Tournesol ne sont du périple. Il a souvent été considéré par les exégèses comme le chef d’œuvre d'Hergé, une opinion à mon sens discutable : plus adulte, oui, plus émotionnel sans doute (comptez les larmes qui coulent, il y en a plus que dans tout le reste des albums de Tintin), mais pas toujours le plus passionnant. On peut ainsi trouver que les 20 premières pages de l'album, hormis bien sûr l'introduction stupéfiante avec le rêve prémonitoire et les "Tchang" explosifs, sont un peu longuettes (on peut aussi y trouver certaines similitudes avec le parcours du "Temple du Soleil"). Il est néanmoins indiscutable que quand "l'action" se met en place, avec l'arrivée dans les plus hautes altitudes et l'apparition du Yéti, "Tintin au Tibet" frôle la perfection : la mort rôde, le désespoir est perceptible, le sacrifice ultime est une option, la montagne est magiquement recréée par Hergé et ses collaborateurs. Et la fin est superbe, prenant acte que l'amour de son prochain (ou l'amour paternel / fraternel) ne saurait être circonscrit à l'espèce humaine. Ou bien, si l'on creuse la veine psychanalytique, que "l'Autre" en nous-même n'est pas un monstre. En 1960, Hergé était arrivé lui aussi à un sommet. Il quittait sa femme, emménageait avec Fanny, mais - et nul ne s'en rendait alors compte - après ce triomphe, artistique comme commercial d'ailleurs, Tintin, ce ne serait plus jamais pareil.
L’album le plus intimiste de la série. Une pure histoire d’amitié, sans aucun méchant, qui est très touchante. Les paysages sont magnifiques et les personnages dévoilent une nouvelle facette de leur personnalité.
En réponse à Marc Bigras (06/05/2014). Planche 33, case D1, Tintin dit avoir vu le capitaine (à cent mètres de lui) après être sorti de la crevasse, donc il y a quelques instants ; puis à la case D2, revient sur son vécu du début de la nuit qui s'achève, et s'étonne de l'avoir alors vu passer "si près de lui" (dans le blizzard) sans que Haddock ne l'ai "vu, ni entendu". Tintin précise bien que ce croisement s'est produit "cette nuit" (donc la veille au soir, au début de la tempête de neige, alors que nous sommes là au tout petit matin suivant, avant l'aube) c'est à dire (bien) avant de ressortir de la crevasse.
Il n'y a donc pas d'erreur.
Très bon livre mais il y a une grosse erreur. Page 33,3 ième rangée dernière case et les 3 autres cases en bas. Tintin dit qu'il est tombé dans une crevasse et qu'il en est ressorti et c'est là qu'il a vu le capitaine qui était plutôt le yéti. Si vous retournez à la page 31, c'est pas ça du tout qui s'est passé. Tintin a vu le yéti avant et APRÈS il est tombé dans la crevasse. Les 3 cases du yéti devraient se trouver entre la crevasse et la case ou Tintin est entre ses 2 amis.
HERGé et Tintin en lutte contre le Destin ; pas de "Méchant" à poursuivre seule la perte d'un être cher (Tchang) et cette intuition qui nous relie à lui en toute circonstances qu'elles soient favorables ou non pendant le récit et qui maintient notre Aventurier dans cette détermination persévérante que l'ami est encore en vie.
Album épuré et imposant (omniprésence du blanc ---> voir les cauchemars d'Hergé au moment de sa Psychanalyse) épuré, aussi, dans les personnages : un trio et tout juste une apparition du Pr Tournesol sur cette case mythique (page 2) ou enfant mes yeux erraient de longues minutes sur les menus détails..."Où est Charly ?". Et toujours une découpe et un rythme à séduire le 7ème Art (pages 15, 35 par exemple). Chef d'oeuvre Humaniste, sentimental et de foi, intimité au centre des grands espaces Hymalayien, Haddock dans le rôle du "J'veux pas y aller mais j'peux pas vous laisser tout seul" révèle sous ses airs bougon une amitié fidèle et forte à Tintin, qui lui, cherche un "autre" ami. Haddock drôle et qui nourrit le suspense en frôlant le danger jusqu'à l'honneur du Grand courage sacrificiel (page 40 "larguons les amarres"). Enfin le "Yéti" cet "Autre" (soi) que l'on croise sur le chemin (psychanalyse) qui effraie et pourtant non motivé par des pulsions de Mort mais bien de vie et d'altruisme (flashback page 58-59).
Une Aventure ou HERGé se livre lui-même et nous entraîne en compagnon de cordée dans sa propre aventure.
ALBUM INDISPENSABLE dans vos étagères.
Une des meilleures aventures de Tintin. L'histoire est pleine de rebondissement et toujours très drôle.
Cette foi dans l'amitié est également touchante.
Après les complexités de "coke en stock" Hergé opte pour la simplicité absolue;son album est l'album blanc (comme les beatles apres "sgt peppers" ont fait leur album blanc!)L'economie du récit,sans méchant ,est époustouflante ;de plus l'auteur était en prise directe une fois de plus avec l'actualité car les moines furent chassés en 1960.si une bd raconte le XX éme siecle en bd ,c'est celle de RG
Un album curieux. Il ne s'agit pas à proprement parlé d'une aventure avec des méchants. Ici, il s'agit d'une aventure humaine avec un Tintin qui se met à la recherche d'un ami disparu. Probablement le plus humaniste de toute la série, pas désagréable. Je troue Haddock très drôle dans cette histoire ..
Tintin et le capitaine Haddock partent à la recherche de Tchang, porté disparu dans l'Himalaya. C'est toujours un plaisir de relire Tintin. Hergé maîtrise son art à la perfection, les dessins sont précis et clairs, l'intrigue mêle adroitement aventures et gags, sans temps morts.
L'histoire est désormais connue : Hergé, lors de sa première séance d'analyse où il venait traiter le sentiment de culpabilité qui le rongeait du fait de son adultère, s'entendit dire "qu'il fallait qu'il tue le démon de la pureté en lui". Un conseil auquel, comme tout artiste d'envergure, il s'employa immédiatement à appliquer dans le livre sur lequel il travaillait, "le Museau de la Vache" (un joli titre malheureusement jugé anti-commercial par Casterman, qui imposa un "Tintin au Tibet" beaucoup plus passe-partout)... et qu'il trahit évidemment, le "démon de la pureté" faisant intimement partie de lui depuis toujours ! Tintin, surnommé "Coeur Pur" par les moines tibétains va en effet réussir, envers et contre tout - et surtout contre l'opinion de ses amis comme des experts de l'Himalaya - son ascension vers les sommets (qui venaient juste à l'époque d'être vaincus, rappelons-le) et sa quête d'un ami perdu. Fidèle à ses engagements, ne cédant jamais à ses sentiments intimes s'il les juge faibles, Tintin est ici un "héros absolu", l'antithèse de ce que Hergé pense de lui-même. "Tintin au Tibet", tentative de psychanalyse ratée (encore que, le transfert a-t-il eu lieu, quelque part ?), est l’œuvre la plus personnelle d'Hergé, délaissant de manière stupéfiante les ressorts habituels des Aventures de Tintin... hormis bien sûr l'avalanche constante de gags qui incombent cette fois totalement au Capitaine Haddock puisque ni les Dupondt, ni Tournesol ne sont du périple. Il a souvent été considéré par les exégèses comme le chef d’œuvre d'Hergé, une opinion à mon sens discutable : plus adulte, oui, plus émotionnel sans doute (comptez les larmes qui coulent, il y en a plus que dans tout le reste des albums de Tintin), mais pas toujours le plus passionnant. On peut ainsi trouver que les 20 premières pages de l'album, hormis bien sûr l'introduction stupéfiante avec le rêve prémonitoire et les "Tchang" explosifs, sont un peu longuettes (on peut aussi y trouver certaines similitudes avec le parcours du "Temple du Soleil"). Il est néanmoins indiscutable que quand "l'action" se met en place, avec l'arrivée dans les plus hautes altitudes et l'apparition du Yéti, "Tintin au Tibet" frôle la perfection : la mort rôde, le désespoir est perceptible, le sacrifice ultime est une option, la montagne est magiquement recréée par Hergé et ses collaborateurs. Et la fin est superbe, prenant acte que l'amour de son prochain (ou l'amour paternel / fraternel) ne saurait être circonscrit à l'espèce humaine. Ou bien, si l'on creuse la veine psychanalytique, que "l'Autre" en nous-même n'est pas un monstre. En 1960, Hergé était arrivé lui aussi à un sommet. Il quittait sa femme, emménageait avec Fanny, mais - et nul ne s'en rendait alors compte - après ce triomphe, artistique comme commercial d'ailleurs, Tintin, ce ne serait plus jamais pareil.
Cet album est magique ! Hergé avait besoin de pureté blanche et c'est ce qu'il fera avec cet album ! Une belle réussite
L’album le plus intimiste de la série. Une pure histoire d’amitié, sans aucun méchant, qui est très touchante. Les paysages sont magnifiques et les personnages dévoilent une nouvelle facette de leur personnalité.
En réponse à Marc Bigras (06/05/2014). Planche 33, case D1, Tintin dit avoir vu le capitaine (à cent mètres de lui) après être sorti de la crevasse, donc il y a quelques instants ; puis à la case D2, revient sur son vécu du début de la nuit qui s'achève, et s'étonne de l'avoir alors vu passer "si près de lui" (dans le blizzard) sans que Haddock ne l'ai "vu, ni entendu". Tintin précise bien que ce croisement s'est produit "cette nuit" (donc la veille au soir, au début de la tempête de neige, alors que nous sommes là au tout petit matin suivant, avant l'aube) c'est à dire (bien) avant de ressortir de la crevasse.
Il n'y a donc pas d'erreur.
Très bon livre mais il y a une grosse erreur. Page 33,3 ième rangée dernière case et les 3 autres cases en bas. Tintin dit qu'il est tombé dans une crevasse et qu'il en est ressorti et c'est là qu'il a vu le capitaine qui était plutôt le yéti. Si vous retournez à la page 31, c'est pas ça du tout qui s'est passé. Tintin a vu le yéti avant et APRÈS il est tombé dans la crevasse. Les 3 cases du yéti devraient se trouver entre la crevasse et la case ou Tintin est entre ses 2 amis.
HERGé et Tintin en lutte contre le Destin ; pas de "Méchant" à poursuivre seule la perte d'un être cher (Tchang) et cette intuition qui nous relie à lui en toute circonstances qu'elles soient favorables ou non pendant le récit et qui maintient notre Aventurier dans cette détermination persévérante que l'ami est encore en vie.
Album épuré et imposant (omniprésence du blanc ---> voir les cauchemars d'Hergé au moment de sa Psychanalyse) épuré, aussi, dans les personnages : un trio et tout juste une apparition du Pr Tournesol sur cette case mythique (page 2) ou enfant mes yeux erraient de longues minutes sur les menus détails..."Où est Charly ?". Et toujours une découpe et un rythme à séduire le 7ème Art (pages 15, 35 par exemple). Chef d'oeuvre Humaniste, sentimental et de foi, intimité au centre des grands espaces Hymalayien, Haddock dans le rôle du "J'veux pas y aller mais j'peux pas vous laisser tout seul" révèle sous ses airs bougon une amitié fidèle et forte à Tintin, qui lui, cherche un "autre" ami. Haddock drôle et qui nourrit le suspense en frôlant le danger jusqu'à l'honneur du Grand courage sacrificiel (page 40 "larguons les amarres"). Enfin le "Yéti" cet "Autre" (soi) que l'on croise sur le chemin (psychanalyse) qui effraie et pourtant non motivé par des pulsions de Mort mais bien de vie et d'altruisme (flashback page 58-59).
Une Aventure ou HERGé se livre lui-même et nous entraîne en compagnon de cordée dans sa propre aventure.
ALBUM INDISPENSABLE dans vos étagères.
Une des meilleures aventures de Tintin. L'histoire est pleine de rebondissement et toujours très drôle.
Cette foi dans l'amitié est également touchante.
Après les complexités de "coke en stock" Hergé opte pour la simplicité absolue;son album est l'album blanc (comme les beatles apres "sgt peppers" ont fait leur album blanc!)L'economie du récit,sans méchant ,est époustouflante ;de plus l'auteur était en prise directe une fois de plus avec l'actualité car les moines furent chassés en 1960.si une bd raconte le XX éme siecle en bd ,c'est celle de RG