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Un intrigue qui lorgne du côté de l'espionnage avec un soupçon d'Alfred Hitchcock. Tintin et Haddock forment un duo épatant dans cette aventure. Un bon cru !
Après l'anticipation du diptyque "... Lune", "l'Affaire Tournesol" confirme l'arrimage des "Aventures de Tintin" dans une forme de fiction à la fois plus adulte - on est loin désormais de la fantaisie débridée des débuts - et plus moderne... même si ce modernisme peut faire courir le risque à terme d'un déficit d'intemporalité (... qui ne s'est toutefois pas matérialisé à date, je dois l'avouer...). Encore de la technologie d'avant-garde, donc, placée cette fois au coeur d'un thriller marqué par la guerre froide que l'on pourrait presque qualifier d'hitchcockien ! Le résultat est sans doute l'un des Tintin les plus passionnants, au rythme irrésistible et aux péripéties annonçant les grands thrillers cinématographiques de notre époque (Tintin serait-il ici un lointain ancêtre de Jason Bourne ?). Il me semble d'ailleurs me souvenir que "l'Affaire Tournesol" était considéré dans les années 60 comme une sorte de nec plus ultra de l'aventure policière pour enfants... au moins dans la cour de récréation de mon école ! Bien sûr, ce qui lui a permis de résister aux outrages du temps, au delà de sa "mise en scène" au timing impeccable (relisez les quelques pages dans la loge de la Castafiore, elles sont éblouissantes...), c'est l'efficacité d'un humour à la fois conceptuel (le gag récurent du sparadrap est digne du meilleur Tati) et pour la première fois "social" (avec l'apparition de l'insupportable Lampion, c'est le triste chaos et la trivialité consumériste de notre monde inculte et sans gêne qui fait irruption chez Tintin...). Finalement, devant ce presque chef d'oeuvre, on ne peut avoir qu'un seul regret : que Hergé ait cru nécessaire de faire se dérouler une partie de l'action de "l'Affaire Tournesol" dans un pays imaginaire tel que la Bordurie, mélange mal équilibré de dictature typique de l'avant-guerre et de communisme à la Yougoslave... Une "Affaire Tournesol" se déroulant en RDA ou en Yougoslavie, justement, aurait quand même eu une autre gueule !
Probablement l’album de la série le mieux élaboré. La construction du scénario est remarquable; le suspense étant total à la fin de chacune des pages. En plus de ça l’intrigue de ce récit d’espionnage est palpitante et on ne s’ennuie pas un seul instant. Magnifique!
@pierreyves : c'est justement le "s" (pluriel) mis par Hergé sur "sec" ("en cinq secs") qui m'a questionné. Et qui m'a fait penser à une confusion avec les sets tennistiques...
@pierreyves : c'est justement le "s" (pluriel) mis par Hergé sur "sec" ("en cinq secs") qui m'a questionné. Et qui m'a fait penser à une confusion avec les sets tennistiques...
Album de qualité. Souvent considéré par les esthètes comme le sommet graphique de Hergé. Mais en ce qui me concerne, même si je l'apprécie beaucoup, je ne trouve pas que ce soit un des meilleurs.
Pour Fondudaviation :
"En cinq sec" est une expression qui vient de l'écarté (un jeu de cartes très en vogue au XIXe siècle : l'as est situé entre le 10 et le valet, et le roi est la carte la plus forte. Jouer une partie d'écarté en cinq sec - cinq coups sans en perdre un seul - est la manière la plus rapide de gagner).
Par extension, "en cinq sec" signifie donc "rapidement". Et sec ne prend pas de S car c'est un adverbe, et donc invariable.
Excellent album de Tintin !!
Une toute petite anomalie qui me semble avoir échappé jusqu'ici aux lecteurs les plus attentifs : à la planche 57, case A2, Haddock raconte à Tournesol comment Tintin et lui ont réussi à le faire évader. « Et le hasard a voulu que ça se passe à l'Opéra où, en cinq secs, nous […] ». En "cinq secs" ? Rien à voir, évidemment, avec une teinturerie/pressing "Cinq à Sec" ("5àsec").
Merci à pierryves (02/10/2016) pour son explication !
L'intrigue (teintée d'espionnage) de ce livre est extraordinairement bien construite... en fait, côté structure, cet album figure parmi les meilleurs livres d'Hergé. Ses thèmes ne sont pas nécessairement les plus captivants de la série Tintin, mais on y trouve plusieurs scènes marquantes...
La bd est très bien, les détails précis, la remémoration de certains épisodes, pleine d'action, à lire très bientôt ! Bonne lecture !
Un intrigue qui lorgne du côté de l'espionnage avec un soupçon d'Alfred Hitchcock. Tintin et Haddock forment un duo épatant dans cette aventure. Un bon cru !
Après l'anticipation du diptyque "... Lune", "l'Affaire Tournesol" confirme l'arrimage des "Aventures de Tintin" dans une forme de fiction à la fois plus adulte - on est loin désormais de la fantaisie débridée des débuts - et plus moderne... même si ce modernisme peut faire courir le risque à terme d'un déficit d'intemporalité (... qui ne s'est toutefois pas matérialisé à date, je dois l'avouer...). Encore de la technologie d'avant-garde, donc, placée cette fois au coeur d'un thriller marqué par la guerre froide que l'on pourrait presque qualifier d'hitchcockien ! Le résultat est sans doute l'un des Tintin les plus passionnants, au rythme irrésistible et aux péripéties annonçant les grands thrillers cinématographiques de notre époque (Tintin serait-il ici un lointain ancêtre de Jason Bourne ?). Il me semble d'ailleurs me souvenir que "l'Affaire Tournesol" était considéré dans les années 60 comme une sorte de nec plus ultra de l'aventure policière pour enfants... au moins dans la cour de récréation de mon école ! Bien sûr, ce qui lui a permis de résister aux outrages du temps, au delà de sa "mise en scène" au timing impeccable (relisez les quelques pages dans la loge de la Castafiore, elles sont éblouissantes...), c'est l'efficacité d'un humour à la fois conceptuel (le gag récurent du sparadrap est digne du meilleur Tati) et pour la première fois "social" (avec l'apparition de l'insupportable Lampion, c'est le triste chaos et la trivialité consumériste de notre monde inculte et sans gêne qui fait irruption chez Tintin...). Finalement, devant ce presque chef d'oeuvre, on ne peut avoir qu'un seul regret : que Hergé ait cru nécessaire de faire se dérouler une partie de l'action de "l'Affaire Tournesol" dans un pays imaginaire tel que la Bordurie, mélange mal équilibré de dictature typique de l'avant-guerre et de communisme à la Yougoslave... Une "Affaire Tournesol" se déroulant en RDA ou en Yougoslavie, justement, aurait quand même eu une autre gueule !
Probablement l’album de la série le mieux élaboré. La construction du scénario est remarquable; le suspense étant total à la fin de chacune des pages. En plus de ça l’intrigue de ce récit d’espionnage est palpitante et on ne s’ennuie pas un seul instant. Magnifique!
@pierreyves : c'est justement le "s" (pluriel) mis par Hergé sur "sec" ("en cinq secs") qui m'a questionné. Et qui m'a fait penser à une confusion avec les sets tennistiques...
@pierreyves : c'est justement le "s" (pluriel) mis par Hergé sur "sec" ("en cinq secs") qui m'a questionné. Et qui m'a fait penser à une confusion avec les sets tennistiques...
Album de qualité. Souvent considéré par les esthètes comme le sommet graphique de Hergé. Mais en ce qui me concerne, même si je l'apprécie beaucoup, je ne trouve pas que ce soit un des meilleurs.
Pour Fondudaviation :
"En cinq sec" est une expression qui vient de l'écarté (un jeu de cartes très en vogue au XIXe siècle : l'as est situé entre le 10 et le valet, et le roi est la carte la plus forte. Jouer une partie d'écarté en cinq sec - cinq coups sans en perdre un seul - est la manière la plus rapide de gagner).
Par extension, "en cinq sec" signifie donc "rapidement". Et sec ne prend pas de S car c'est un adverbe, et donc invariable.
Excellent album de Tintin !!
Une toute petite anomalie qui me semble avoir échappé jusqu'ici aux lecteurs les plus attentifs : à la planche 57, case A2, Haddock raconte à Tournesol comment Tintin et lui ont réussi à le faire évader. « Et le hasard a voulu que ça se passe à l'Opéra où, en cinq secs, nous […] ». En "cinq secs" ? Rien à voir, évidemment, avec une teinturerie/pressing "Cinq à Sec" ("5àsec").
Merci à pierryves (02/10/2016) pour son explication !
Très bonne intrigue, Hergé enchaine 8 chefs d'oeuvre d'affilée, du Secret de la Licorne jusqu'à cette Affaire Tournesol. Album superbe.
L'intrigue (teintée d'espionnage) de ce livre est extraordinairement bien construite... en fait, côté structure, cet album figure parmi les meilleurs livres d'Hergé. Ses thèmes ne sont pas nécessairement les plus captivants de la série Tintin, mais on y trouve plusieurs scènes marquantes...