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J'avoue être quelque peu amusé en pensant au fait que cet Européen, Hergé, ait choisi un décor aussi exotique, à mille lieues de l'agitation bruxelloise, pour ce quatorzième tome si bien préparé par le précédent. Sans doute les tentations sud-américaines de l'après-guerre ont-elles joué un rôle majeur dans cet intérêt.
Un tel thème aurait pu amener un album nettement plus caricatural qu'il ne l'a été. Somme toute, l'histoire est conduite avec beaucoup de maîtrise à travers les jungles, les monts et les temples. Il y a encore une fois beaucoup d'humanité, de tolérance, d'ouverture à l'autre dans ce bel album. Les frissons du précédent tome ont cédé la place à l'excitation d'une fin imminente qui rend assez justice à ces 120 planches.
Suite et fin du diptyque commencé avec Les 7 boules de cristal. Tintin et le capitaine Haddock sont au Pérou pour retrouver le professeur Tournesol enlevé par des indiens. Un album très dense où les aventures ne manquent pas. L'humour est un peu moins présent si ce n'est à travers les inénarrables Dupondt.
La guerre est finie, les collaborateurs autour de Hergé sont poursuivis, condamnés, et même si lui-même est - assez logiquement - acquitté, il a senti le vent du boulet. Il faut reprendre une existence "normale" alors que le monde est toujours au fond du trou. Hergé trompe sa femme avec une très jeune fille. Il perd l'appui du fidèle Jacobs, dont la propre carrière décolle. Hergé déprime, il envisage de partir vivre en Argentine. Justement, il a donné suite à l'énigme fantastico-policière des "7 Boules de Cristal" sur ce même continent sud-américain, où Tintin retrouve des vieux réflexes de ses années d'errance de "reporter" : feu sur tout ce qui bouge, traversée à toute allure et sans provisions de jungles et de montagnes, la routine, quoi ! Tintin, Haddock, les Dupondt, et même Tournesol sont protégés de la laideur du monde, enfermés dans un univers bigger than life où les civilisations disparues ne le sont pas vraiment, où le soleil obéit au doigt et à l’œil, bref où le fantastique est plutôt merveilleux. En fait, la première partie du "Temple du Soleil" est un peu rasoir, on a du mal à accrocher, avec le côté "boy scout" d'un Tintin définitivement plus adulte qui protège "le petit renard" des salauds, mais déjà loin des relents de colonialisme qu'on trouvait encore dans les premiers albums. Tout cela est un peu propret, surtout que le Capitaine Haddock boit bien moins, il se contente de s'hydrater le visage au crachat de lama - l'un des gags les plus célèbres de toute l’œuvre de Hergé, et que Milou a cessé depuis longtemps d'être intéressant. Et puis, en franchissant le miroir (le rideau de la cascade), Tintin pénètre "ailleurs", et Hergé nous offre vingt pages que je considère personnellement comme les plus puissantes, les plus dépaysantes, les plus... parfaites de tous ses albums : l'irruption dans le "monde perdu" (cette fabuleuse planche 47), le jugement de l'Inca, l'attente de l'exécution, et puis la célébrissime et merveilleuse scène de l'éclipse... l'un des sommets indiscutables, stylistiquement et narrativement, des "Aventures de Tintin". On pense quand même à boucler l'histoire des pauvres scientifiques envoûtés, dont,curieusement, le lecteur n'a plus grand chose à faire, et on referme ce chef d’œuvre, en se disant que Hergé aurait bien pu sombrer dans la dépression et tirer un trait sur tout cela, que tout n'aurait pas été perdu pour nous, les jeunes de 7 à 77 ans.
Moins effrayant que LES 7 BOULES DE CRISTAL, cet album joue le registre du dépaysement (décors péruviens magnifiques) et de l’action (la scène du train est mémorable). Sans bien sûr oublier l’humour (Haddock et les lamas). Un album une nouvelle fois génial.
Malgré la faiblesse de l'éclipse -truc utilisé avant RG- ,"le temple du soleil" est encore un album génial ;le fait que RG soit moralement completement à plat à l'époque se sent quand le capitaine dit "jamais je n'ai touché ce fond de desespoir " et on peut remercier les Dupond(t) pour leur "comic relief"
Graton sera tres influencé par les scenes du bateau Pachacamac quand il écrira "le retour de Steve Warson".
Un voyage dépaysant, des personnages inoubliables mais une histoire qui s'étire en longueur. Quand même une réussite du genre.
J'avoue être quelque peu amusé en pensant au fait que cet Européen, Hergé, ait choisi un décor aussi exotique, à mille lieues de l'agitation bruxelloise, pour ce quatorzième tome si bien préparé par le précédent. Sans doute les tentations sud-américaines de l'après-guerre ont-elles joué un rôle majeur dans cet intérêt.
Un tel thème aurait pu amener un album nettement plus caricatural qu'il ne l'a été. Somme toute, l'histoire est conduite avec beaucoup de maîtrise à travers les jungles, les monts et les temples. Il y a encore une fois beaucoup d'humanité, de tolérance, d'ouverture à l'autre dans ce bel album. Les frissons du précédent tome ont cédé la place à l'excitation d'une fin imminente qui rend assez justice à ces 120 planches.
Suite et fin du diptyque commencé avec Les 7 boules de cristal. Tintin et le capitaine Haddock sont au Pérou pour retrouver le professeur Tournesol enlevé par des indiens. Un album très dense où les aventures ne manquent pas. L'humour est un peu moins présent si ce n'est à travers les inénarrables Dupondt.
La guerre est finie, les collaborateurs autour de Hergé sont poursuivis, condamnés, et même si lui-même est - assez logiquement - acquitté, il a senti le vent du boulet. Il faut reprendre une existence "normale" alors que le monde est toujours au fond du trou. Hergé trompe sa femme avec une très jeune fille. Il perd l'appui du fidèle Jacobs, dont la propre carrière décolle. Hergé déprime, il envisage de partir vivre en Argentine. Justement, il a donné suite à l'énigme fantastico-policière des "7 Boules de Cristal" sur ce même continent sud-américain, où Tintin retrouve des vieux réflexes de ses années d'errance de "reporter" : feu sur tout ce qui bouge, traversée à toute allure et sans provisions de jungles et de montagnes, la routine, quoi ! Tintin, Haddock, les Dupondt, et même Tournesol sont protégés de la laideur du monde, enfermés dans un univers bigger than life où les civilisations disparues ne le sont pas vraiment, où le soleil obéit au doigt et à l’œil, bref où le fantastique est plutôt merveilleux. En fait, la première partie du "Temple du Soleil" est un peu rasoir, on a du mal à accrocher, avec le côté "boy scout" d'un Tintin définitivement plus adulte qui protège "le petit renard" des salauds, mais déjà loin des relents de colonialisme qu'on trouvait encore dans les premiers albums. Tout cela est un peu propret, surtout que le Capitaine Haddock boit bien moins, il se contente de s'hydrater le visage au crachat de lama - l'un des gags les plus célèbres de toute l’œuvre de Hergé, et que Milou a cessé depuis longtemps d'être intéressant. Et puis, en franchissant le miroir (le rideau de la cascade), Tintin pénètre "ailleurs", et Hergé nous offre vingt pages que je considère personnellement comme les plus puissantes, les plus dépaysantes, les plus... parfaites de tous ses albums : l'irruption dans le "monde perdu" (cette fabuleuse planche 47), le jugement de l'Inca, l'attente de l'exécution, et puis la célébrissime et merveilleuse scène de l'éclipse... l'un des sommets indiscutables, stylistiquement et narrativement, des "Aventures de Tintin". On pense quand même à boucler l'histoire des pauvres scientifiques envoûtés, dont,curieusement, le lecteur n'a plus grand chose à faire, et on referme ce chef d’œuvre, en se disant que Hergé aurait bien pu sombrer dans la dépression et tirer un trait sur tout cela, que tout n'aurait pas été perdu pour nous, les jeunes de 7 à 77 ans.
Moins effrayant que LES 7 BOULES DE CRISTAL, cet album joue le registre du dépaysement (décors péruviens magnifiques) et de l’action (la scène du train est mémorable). Sans bien sûr oublier l’humour (Haddock et les lamas). Un album une nouvelle fois génial.
Malgré la faiblesse de l'éclipse -truc utilisé avant RG- ,"le temple du soleil" est encore un album génial ;le fait que RG soit moralement completement à plat à l'époque se sent quand le capitaine dit "jamais je n'ai touché ce fond de desespoir " et on peut remercier les Dupond(t) pour leur "comic relief"
Graton sera tres influencé par les scenes du bateau Pachacamac quand il écrira "le retour de Steve Warson".
Génial également, conseillé a tout le monde ! (suite des 7 boules de cristal)