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Il faut le lire car il finit le dyptique commencé avec Le Secret de la Licorne. Il y a un côté course à l'échalote que je trouve vieillot et on a parfois l'impression de tourner en rond, c'est dommage. Sinon pas désagréable.
Dans 'Le secret de la Licorne', Hergé s'était permis une juteuse escapade vers le XVIIe siècle à la rencontre de l'ancêtre du capitaine Haddock. On pourrait croire que cet élan historique a entraîné Hergé lui-même vers un album qui s'apparente finalement plus à un récit de voyage de l'époque de Louis XIV qu'à un album de Tintin en bonne et due forme. Il faut malgré tout apprécier l'univers de la série qui se développe considérablement dans cette soixantaine de pages.
Oh, qu'il est bizarre, ce "Trésor de Rackham le Rouge" ! Le premier Tintin sans aucun méchant, sans course poursuite, sans en fait tout ce qui faisait l'essence de l’œuvre de Hergé jusque là. On pourra justifier ce pas de côté, un peu déstabilisant pour le fidèle lecteur, par l'ambiance anxiogène de l'époque (les Allemands enregistraient leurs premières défaites et l'occupation se crispait ; Hergé lui-même avait trop facilement travaillé dans des journaux de "collabos" pour ne pas craindre pour son avenir...), ou bien au contraire, positivement, par une formidable intuition, qui allait révolutionner "les Aventures de Tintin" : Tintin n'allait plus être seul, il se formerait autour de lui une "famille recomposée", et il aurait même une "maison", ce mini-Cheverny du Plat Pays appelé le Château de Moulinsart. Et tout serait différent, pour toujours. L'apparition sublime du Professeur Tournesol, grand sujet du "Trésor de Rackham le Rouge", la cristallisation géniale du langage du Capitaine Haddock dont l'alcoolisme deviendrait un tantinet moins gênant, la transformation des Dupondt en side kicks burlesques, tout cela relevait du pur génie, on s'en rendrait compte dans les albums suivants. Ici, on rit beaucoup (pour oublier la guerre et le malheur ?), comme on riait chez Chaplin : on rit des chutes, des gaffes, des maladresses, comme dans un retour inespéré de la magie du cinéma muet au sein de l'Art de la BD. Oui, "le Trésor de Rackham le Rouge" est un livre qui distrait, non, qui rend heureux. Qui donne aussi envie de plonger, d'explorer la mer, de se battre contre des requins à coup de bouteilles de rhum. D'ailleurs, quand j'ai été "grand", le premier sport qu'il m'est venu à l'esprit de faire de moi-même fut la plongée sous-marine... comme quoi ! Tiens, ce Tintin-là me fait penser au merveilleux film de Wes Anderson, "la Vie Aquatique" : même équipe de bras cassés, qui peuvent quand même devenir efficaces par miracle, même quête inutile qui ne mènera à rien, sinon à la construction d'une famille. Et même conclusion "merveilleuse", la récompense de toute cette souffrance étant la certitude qu'on a gagné un chez soi. Oui, Wes Anderson a lu Tintin, et je crois bien qu'il l'a mieux compris que l'ami Spielberg !
TINTIN part à la chasse au trésor à l’autre bout de la planète, mais ce qu’il cherche n’est peut-être pas si loin … Un album dont l’intrigue est nettement inférieure à celle du SECRET DE LA LICORNE, mais qui compense par le parfum enivrant de la grande aventure qui se dégage au fil des pages … et bien sûr par l’apparition tout à fait réussie de Tryphon Tournesol dans la série !
Le premier album de bd d'aventures sans méchants!une gageure!l'album comme 'les bijoux" a été étudié par les plus hauts érudits (tintin est pratiquement la seule bd qui suscite l'intérêt des intellectuels)qui y ont vu ,entre autres,le "retour à la maison" ,la "recherche intérieure ";j'y vois moi un album magique ou les repliques à contre-temps de Tournesol font mouche à tous coups (comparez avec la pauvreté du gag de la soeur des"picaros"),les bévues des Dupondt ,bagnards de la pompe et la beauté des images portent la bd au niveau de l'art.
Un très bon livre, certes, mais passablement moins satisfaisant que le chapitre l'ayant précédé (Le Secret de la Licorne, mieux construit et plus évocateur dans son minimalisme même). Le Trésor de Rackham le Rouge est une aventure colorée et à grand déploiement qui n'est pas dénuée de charme (bienvenue Tryphon Tournesol!)...
Il faut le lire car il finit le dyptique commencé avec Le Secret de la Licorne. Il y a un côté course à l'échalote que je trouve vieillot et on a parfois l'impression de tourner en rond, c'est dommage. Sinon pas désagréable.
Dans 'Le secret de la Licorne', Hergé s'était permis une juteuse escapade vers le XVIIe siècle à la rencontre de l'ancêtre du capitaine Haddock. On pourrait croire que cet élan historique a entraîné Hergé lui-même vers un album qui s'apparente finalement plus à un récit de voyage de l'époque de Louis XIV qu'à un album de Tintin en bonne et due forme. Il faut malgré tout apprécier l'univers de la série qui se développe considérablement dans cette soixantaine de pages.
Oh, qu'il est bizarre, ce "Trésor de Rackham le Rouge" ! Le premier Tintin sans aucun méchant, sans course poursuite, sans en fait tout ce qui faisait l'essence de l’œuvre de Hergé jusque là. On pourra justifier ce pas de côté, un peu déstabilisant pour le fidèle lecteur, par l'ambiance anxiogène de l'époque (les Allemands enregistraient leurs premières défaites et l'occupation se crispait ; Hergé lui-même avait trop facilement travaillé dans des journaux de "collabos" pour ne pas craindre pour son avenir...), ou bien au contraire, positivement, par une formidable intuition, qui allait révolutionner "les Aventures de Tintin" : Tintin n'allait plus être seul, il se formerait autour de lui une "famille recomposée", et il aurait même une "maison", ce mini-Cheverny du Plat Pays appelé le Château de Moulinsart. Et tout serait différent, pour toujours. L'apparition sublime du Professeur Tournesol, grand sujet du "Trésor de Rackham le Rouge", la cristallisation géniale du langage du Capitaine Haddock dont l'alcoolisme deviendrait un tantinet moins gênant, la transformation des Dupondt en side kicks burlesques, tout cela relevait du pur génie, on s'en rendrait compte dans les albums suivants. Ici, on rit beaucoup (pour oublier la guerre et le malheur ?), comme on riait chez Chaplin : on rit des chutes, des gaffes, des maladresses, comme dans un retour inespéré de la magie du cinéma muet au sein de l'Art de la BD. Oui, "le Trésor de Rackham le Rouge" est un livre qui distrait, non, qui rend heureux. Qui donne aussi envie de plonger, d'explorer la mer, de se battre contre des requins à coup de bouteilles de rhum. D'ailleurs, quand j'ai été "grand", le premier sport qu'il m'est venu à l'esprit de faire de moi-même fut la plongée sous-marine... comme quoi ! Tiens, ce Tintin-là me fait penser au merveilleux film de Wes Anderson, "la Vie Aquatique" : même équipe de bras cassés, qui peuvent quand même devenir efficaces par miracle, même quête inutile qui ne mènera à rien, sinon à la construction d'une famille. Et même conclusion "merveilleuse", la récompense de toute cette souffrance étant la certitude qu'on a gagné un chez soi. Oui, Wes Anderson a lu Tintin, et je crois bien qu'il l'a mieux compris que l'ami Spielberg !
TINTIN part à la chasse au trésor à l’autre bout de la planète, mais ce qu’il cherche n’est peut-être pas si loin … Un album dont l’intrigue est nettement inférieure à celle du SECRET DE LA LICORNE, mais qui compense par le parfum enivrant de la grande aventure qui se dégage au fil des pages … et bien sûr par l’apparition tout à fait réussie de Tryphon Tournesol dans la série !
Le premier album de bd d'aventures sans méchants!une gageure!l'album comme 'les bijoux" a été étudié par les plus hauts érudits (tintin est pratiquement la seule bd qui suscite l'intérêt des intellectuels)qui y ont vu ,entre autres,le "retour à la maison" ,la "recherche intérieure ";j'y vois moi un album magique ou les repliques à contre-temps de Tournesol font mouche à tous coups (comparez avec la pauvreté du gag de la soeur des"picaros"),les bévues des Dupondt ,bagnards de la pompe et la beauté des images portent la bd au niveau de l'art.
Un très bon livre, certes, mais passablement moins satisfaisant que le chapitre l'ayant précédé (Le Secret de la Licorne, mieux construit et plus évocateur dans son minimalisme même). Le Trésor de Rackham le Rouge est une aventure colorée et à grand déploiement qui n'est pas dénuée de charme (bienvenue Tryphon Tournesol!)...
C'est la suite du secret de la licorne je conseillerais donc de la lire... Génial également bien qu'elle soit très rapide à lire.