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Je le mettrai dans le top 5 de la série et ce pour plusieurs raisons : une bonne intrique, de l'action et du mystère et encore une fois des personnages secondaire qui font évoluer l'histoire.
Cette scène intemporelle au marché des Marolles, ce flashback historique vers l'époque de Louis XIV, cette énigme passionnante dont on ne peut décrocher, tous les éléments sont réunis pour faire de cet album l'un des meilleures de toute la bande-dessinée belge. C'est l'album de la consécration, de la nostalgie, de la maturité surtout, tant de l'auteur qui atteint la mi-trentaine que de son héros qui souffle ses treize bougies.
Avec "le Secret de la Licorne" commence le temps des chefs d’œuvre. On connaît le contexte : la Belgique occupée, Hergé qui se concentre sur son travail, tout en évitant tout ce qui pourrait fâcher les autorités, et qui progresse à une vitesse confondante vers la maîtrise, tant de son dessin qui atteint une éblouissante maturité, que de la narration, ici pour la première fois irréprochable. Premier album dans lequel Tintin ne voyage pas hors de Belgique, premier récit policier à l'intrigue finalement assez complexe - plusieurs sujets de superposant, entre la recherche des origines du Capitaine Haddock, la poursuite du pickpocket diabolique, le mystère des maquettes de la "Licorne" -, et surtout premier pas vers l'élargissement de l'univers du jeune Tintin, ex-globe trotter solitaire passablement hystérique, qui va désormais adopter / être adopté par une bande de personnages, bande au sein de laquelle sa personnalité définitive se formera. Mais quand on a dit tout cela, qui est bien connu, on n'a rien dit sur ce livre stupéfiant, cette pilule de plaisir concentré, cette merveille de rythme et d'humour qu'est "le Secret de la Licorne" : les mystères, les rebondissements, les bagarres, les chocs et les coups - on est toujours à la frontière du burlesque chez Tintin - s'enchaînent à toute allure. Haddock n'arrive plus à porter un verre à ses lèvres, tant la volonté de l'auteur s'oppose maintenant à ce que son alcoolisme brutal le consume, il lui faut s'élever lui aussi vers son destin de héros, même paradoxal : l’extraordinaire, le visionnaire flashback central, qui dédouble le combat entre Haddoque et Rackham le Rouge par une scène de destruction domestique, est la marque indiscutable du génie de Hergé, et c'est au Capitaine Haddock qu'il doit d'être aussi inoubliable, aussi parfaitement cinématographique, aussi profondément troublant. "Tintin" quitte ici le domaine innocent des "petits mickeys" pour enfants, et devient une œuvre adulte, dont on va pouvoir, des décennies durant, analyser les motifs sous tous les angles possibles, et bien entendu - c'est malheureusement inévitable - avant tout psychanalytiques. Lisez, relisez mille fois chaque page du "Secret de la Licorne", vous ne pourrez qu'être ébloui par la perfection de la composition, des mouvements, du récit. Déjà, en 1942, au delà du petit monde de l'édition bruxelloise, malgré la Guerre, malgré les pénuries, la rumeur enfle, les ventes des albums s’accélèrent : quelque chose de monstrueux est en train de se passer autour de Tintin. Et ce n'est que le début.
Le scénario peut-être le plus ingénieux de toute la série (plusieurs intrigues menées de front), un Haddock inoubliable (le passage où il fait à TINTIN le récit des mémoires de son ancêtre est l’un des plus grands moments de toute la série), un petit monde qui s’enrichit (Nestor, Moulinsart), un très bon suspense, de l’humour … Une merveille absolue, que même l’adaptation hideuse de Spielberg ne peut entacher.
Le meilleur Tintin ! J’ai longtemps hésité entre l’exotique Lotus, l’intimiste Bijoux, l’introspectif Tibet et le Jacobsien 7 boules de cristal, mais être un homme, c’est faire des choix et les assumer. C’est donc lui et bien lui : Meilleure couverture, meilleur dessin et meilleure histoire aussi claire que la ligne du dessin (qui lorgne du côté Dubout chez les marins).
Pourtant, essayez comme ça, de raconter Le secret de la licorne lors de votre premier diner galant. Essayez de vous en sortir avec les trois énigmes imbriquées les unes dans les autres (désolé pour le pléonasme) : le car-jacking de Hadoque, le boat-jacking, pardon, la chasse au pickpocket et aux antiquaires véreux (encore désolé pour le pléonasme). Si votre promise ne vous regarde pas de travers, c’est que vous avez les talents de conteur du capitaine Haddock. Garçon ? Et une bouteille pour fêter ça ! Mais attention, avec modération. C’est bien connu, la promise cuitée gâche le mariage, même des tintinophiles.
Pour conclure, passons au test pour départager les (vrais et les fausses) sceptiques : quels sont ceux (et celles) qui ont reconnu cette racaille au fond de la case 6 de la page 1 ? Les convaincus (par cet honnête avis) bien sûr, puisque pas d’erreur, c’est le sieur Aristide Filoselle, l’huile en col blanc qui apprendra 58 pages plus loin que le vol ne paie pas. Les autres, il est temps de relire ce livre sérieusement.
Une superbe création -- parmi les plus grandes réussites d'Hergé. Beaucoup plus intimiste et modeste que le titre qui l'a suivi (Le Trésor de Rakham le Rouge), et, d'après moi, supérieur à tous les points de vue. Plusieurs situations difficiles à oublier, et une superbe progression...
Je le mettrai dans le top 5 de la série et ce pour plusieurs raisons : une bonne intrique, de l'action et du mystère et encore une fois des personnages secondaire qui font évoluer l'histoire.
Cette scène intemporelle au marché des Marolles, ce flashback historique vers l'époque de Louis XIV, cette énigme passionnante dont on ne peut décrocher, tous les éléments sont réunis pour faire de cet album l'un des meilleures de toute la bande-dessinée belge. C'est l'album de la consécration, de la nostalgie, de la maturité surtout, tant de l'auteur qui atteint la mi-trentaine que de son héros qui souffle ses treize bougies.
Avec "le Secret de la Licorne" commence le temps des chefs d’œuvre. On connaît le contexte : la Belgique occupée, Hergé qui se concentre sur son travail, tout en évitant tout ce qui pourrait fâcher les autorités, et qui progresse à une vitesse confondante vers la maîtrise, tant de son dessin qui atteint une éblouissante maturité, que de la narration, ici pour la première fois irréprochable. Premier album dans lequel Tintin ne voyage pas hors de Belgique, premier récit policier à l'intrigue finalement assez complexe - plusieurs sujets de superposant, entre la recherche des origines du Capitaine Haddock, la poursuite du pickpocket diabolique, le mystère des maquettes de la "Licorne" -, et surtout premier pas vers l'élargissement de l'univers du jeune Tintin, ex-globe trotter solitaire passablement hystérique, qui va désormais adopter / être adopté par une bande de personnages, bande au sein de laquelle sa personnalité définitive se formera. Mais quand on a dit tout cela, qui est bien connu, on n'a rien dit sur ce livre stupéfiant, cette pilule de plaisir concentré, cette merveille de rythme et d'humour qu'est "le Secret de la Licorne" : les mystères, les rebondissements, les bagarres, les chocs et les coups - on est toujours à la frontière du burlesque chez Tintin - s'enchaînent à toute allure. Haddock n'arrive plus à porter un verre à ses lèvres, tant la volonté de l'auteur s'oppose maintenant à ce que son alcoolisme brutal le consume, il lui faut s'élever lui aussi vers son destin de héros, même paradoxal : l’extraordinaire, le visionnaire flashback central, qui dédouble le combat entre Haddoque et Rackham le Rouge par une scène de destruction domestique, est la marque indiscutable du génie de Hergé, et c'est au Capitaine Haddock qu'il doit d'être aussi inoubliable, aussi parfaitement cinématographique, aussi profondément troublant. "Tintin" quitte ici le domaine innocent des "petits mickeys" pour enfants, et devient une œuvre adulte, dont on va pouvoir, des décennies durant, analyser les motifs sous tous les angles possibles, et bien entendu - c'est malheureusement inévitable - avant tout psychanalytiques. Lisez, relisez mille fois chaque page du "Secret de la Licorne", vous ne pourrez qu'être ébloui par la perfection de la composition, des mouvements, du récit. Déjà, en 1942, au delà du petit monde de l'édition bruxelloise, malgré la Guerre, malgré les pénuries, la rumeur enfle, les ventes des albums s’accélèrent : quelque chose de monstrueux est en train de se passer autour de Tintin. Et ce n'est que le début.
Le scénario peut-être le plus ingénieux de toute la série (plusieurs intrigues menées de front), un Haddock inoubliable (le passage où il fait à TINTIN le récit des mémoires de son ancêtre est l’un des plus grands moments de toute la série), un petit monde qui s’enrichit (Nestor, Moulinsart), un très bon suspense, de l’humour … Une merveille absolue, que même l’adaptation hideuse de Spielberg ne peut entacher.
Album magnifique qui va de pair avec le Trésor de Rackham le Rouge. Le meilleur Tintin avec Les 7 Boules de Cristal.
Le meilleur Tintin ! J’ai longtemps hésité entre l’exotique Lotus, l’intimiste Bijoux, l’introspectif Tibet et le Jacobsien 7 boules de cristal, mais être un homme, c’est faire des choix et les assumer. C’est donc lui et bien lui : Meilleure couverture, meilleur dessin et meilleure histoire aussi claire que la ligne du dessin (qui lorgne du côté Dubout chez les marins).
Pourtant, essayez comme ça, de raconter Le secret de la licorne lors de votre premier diner galant. Essayez de vous en sortir avec les trois énigmes imbriquées les unes dans les autres (désolé pour le pléonasme) : le car-jacking de Hadoque, le boat-jacking, pardon, la chasse au pickpocket et aux antiquaires véreux (encore désolé pour le pléonasme). Si votre promise ne vous regarde pas de travers, c’est que vous avez les talents de conteur du capitaine Haddock. Garçon ? Et une bouteille pour fêter ça ! Mais attention, avec modération. C’est bien connu, la promise cuitée gâche le mariage, même des tintinophiles.
Pour conclure, passons au test pour départager les (vrais et les fausses) sceptiques : quels sont ceux (et celles) qui ont reconnu cette racaille au fond de la case 6 de la page 1 ? Les convaincus (par cet honnête avis) bien sûr, puisque pas d’erreur, c’est le sieur Aristide Filoselle, l’huile en col blanc qui apprendra 58 pages plus loin que le vol ne paie pas. Les autres, il est temps de relire ce livre sérieusement.
Une superbe création -- parmi les plus grandes réussites d'Hergé. Beaucoup plus intimiste et modeste que le titre qui l'a suivi (Le Trésor de Rakham le Rouge), et, d'après moi, supérieur à tous les points de vue. Plusieurs situations difficiles à oublier, et une superbe progression...
C'est surement ma BD de tintin preferée elle est tout simplement sublime !