Tiago Solan
1. Rançon d'état
Une BD de Nathalie Sergeef et Fabio Pezzi chez Glénat - 2016
10/2016 (12 octobre 2016) 46 pages 9782344007310 Grand format 288934
Des vallées afghanes au Sahel, les prises d'otages enrichissent chefs de guerre et émirs djihadistes. Tiago Solan, tireur d'élite vétéran, est engagé comme mercenaire par la séduisante et impétueuse Ophelia Conti. Cette jeune et fortunée veuve italienne lui confie une mission audacieuse et périlleuse : s'emparer d'une rançon de plusieurs millions d'euros destinée à de dangereux terroristes, au coeur du désert libyen. Son véritable but : se venger des meurtriers de son mari... En la mémoire d'un époux, au nom d'un frère d'armes, Ophelia et Tiago... Lire la suite
Je voulais renouer avec la bd franco-belge et le format traditionnel dans le genre Tintin ou Largo Winch. Cela faisait longtemps en ce qui me concerne que je n’avais pas touché une nouvelle série. Il faut dire qu’on observe actuellement une espèce de pénurie quant aux nouvelles séries préférant se rabattre sur l’existant ou sur des one-short devenus un peu la norme.
Je n’ai rien contre de vénérables soldats qui défendent les couleurs de notre pays à l’étranger en faisant certes de l’ingérence mais pour le bien de l’humanité et chasser la vermine avant qu'elle nous pulvérise. En l’occurrence, le terrain sera celui de l’Afghanistan et de la Libye. Le sujet est le conflit dans le monde arabe actuel avec le fondamentalisme religieux. L'angle de vue sera militaire.
Pour commencer, j’ai trouvé le langage des soldats assez châtié qui fait dans mon cher Tiago. C’est un peu comme si on mettait un marquis du XVIIème siècle à la place d’un soldat sur un terrain miné. Bref, cela ne le fait pas. Certes, je me plains quand il y a des gros mots mais l’excès inverse quand il n’est pas rattaché au contexte produit le même résultat. Il y a un sérieux manque de crédibilité alors que cela se veut actuel avec des histoires d’otages et de rançons cachées ainsi que d’hommes de l’ombre de L’Elysée chargé de faire le ménage.
A vrai dire, je me suis ennuyé car il ne se passe rien. N’est pas Van Hamme qui veut. Il faut une direction ou au moins une intrigue, entretenir un suspense, décrire un héros charismatique. Tout manque un peu dans cette bd qui n’est guère passionnante mais qui aurait sans doute pu l’être au vu du sujet.
Je crois que je suis fâché avec N. Sergeef. rien de personnel puisqu'on ne se connait pas. Mais une fois de plus je trouve que le scenario est simple, trop simple, ou simplissime au choix et ne présente aucune originalité.
Et, à chaque fois le pitch de l'histoire donne envie de se laisser tenter pour finir à chaque fois par être déçu.
En plus et à la différence de Hyver ou Vertigo les dessins ne relèvent pas particulièrement l'ensemble.
Correct, sans plus.
Je suis d'accord avec Yannzeman, un premier album qui a des défauts notamment au niveau du dessin (parfois pas très fini) le scénario se met en place, mais cela se lit plutôt bien. On attend le second avec impatience pour entrer dans l'action, alors avant le second bonne impression avec l'indulgence d'un premier rendez vous!
C'est un 1er album.
Avec les défauts et les qualités d'un 1er album.
L'histoire se met doucement en place, on n'échappe pas aux habituels retours en arrière, pour mieux comprendre les motivations du héros, et aussi du contexte (parfois, le héros n'est même pas présent, simplement il faut expliquer comment la situation dégénère dans un pays donné, comme si on ne le savait pas... alors qu'on mange du catéchisme islamique à longueurs de journaux télévisés !!!).
Les auteurs ont voulu intégrer leur histoire dans un réalisme de bon aloi ; on est parfois proche d'une ambiance à la "Homeland", et c'est plutôt réussi de ce côté là. Mais attention à ne pas trop en faire sur le contexte islamiste, car ça, on connait déjà et ça prend trop de place dans l'album, au détriment de l'histoire personnelle du héros et sa quête (ainsi que celle de la jolie veuve).
Le dessin est aussi celui d'un 1er album (et pourtant son auteur n'en est pas à son 1er album), et ressemble un peu à du Wolf (à ses débuts dans "Durango") ou à du Hermann (période "Bernard Prince", les derniers albums avant son passage à la couleur directe).
Ce sont donc plutôt de bonnes références, mais j'espère que ce dessin va s'améliorer et faire disparaitre cette petite impression qu'il pourrait être meilleur, surtout au niveau de l'encrage (qui laisse à penser qu'il s'agit d'essais et non du dessin définitif).
Cet encrage me fait penser à celui des dessins de comics des années 90, période Jim Lee, avant que la colorisation ne vienne remplacer certains traits (hachures).
Les couleurs pourraient être meilleures, pour apporter plus de réalisme à l'ensemble, et compenser les (tout) petits défauts de l'encrage.
Mais enfin, globalement, l'album donne envie de lire la suite.
Et comparé à la reprise ratée de "Bob Morane", qui évolue un peu dans le même contexte, c'est beaucoup plus réussi, sans comparaison possible.
(à ce demander d'ailleurs s'il ne s'agit pas d'un projet de reprise de Bob Morane, refusé par l'éditeur ! Si c'est le cas, l'éditeur s'est bien planté !)
tout d'abord, j(ai adoré la qualité des dessins avec des expressions de visages très bien rendus.
ensuite les détails sont très bien rendus.
il y a manifestement une grosse recherche à ce niveau.
ensuite l'histoire tient bien la route malgré quelques incohérences.
par exemple, le héros passe des forces spéciales à mercenaire sans explications préalables.
ou alors j'ai peut être loupé un épisode.
en dehors de ça, c'est un très bon album.
j'attends la suite avec impatience.
Assurément, cette BD présente un bon potentiel pour les scènes d’action. Mais pour le moment, on a surtout l’impression que les personnages se mettent en place. Nous avons deux protagonistes, une riche veuve et un ancien soldat qui cherchent à venger l’une son époux et l’autre son meilleur ami. Les terroristes ne sont pas la cible, mais des individus peu scrupuleux qui se sucrent sur les rançons devant servir à la libération d’otages.
Pour le moment, l’ennui guette le lecteur sur une bonne partie de ce premier tome. Mais cela peut changer, du moins je l’espère.