Thor (Marvel Deluxe)
4. Les Dévoreurs de Mondes
Une BD de
Andy Lanning
et
Ferry, Pasqual
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2016
Lanning, Andy
(Scénario)
Abnett, Dan
(Scénario)
Fraction, Matt
(Scénario)
Ferry, Pasqual
(Dessin)
Larroca, Salvador
(Dessin)
Brooks, Mark
(Dessin)
Rauch, John
(Couleurs)
Hollingsworth, Matt
(Couleurs)
Oback, Sonia
(Couleurs)
Arreola, Ulises
(Couleurs)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Benedetti, Alessandro
(Lettrage)
Quesada, Joe
(Couverture)
Manesse, Jérémy
(Traduction)
Duclos, Nicole
(Traduction)
06/2016 (08 juin 2016) 224 pages 9782809455519 Format comics 283836
Asgard panse encore ses blessures après l'attaque des Dark Avengers lors de Siege. Affaibli, le royaume est la proie des Dévoreurs de Monde : seules les forces conjointes de Thor et Odin peuvent sauver les dieux nordiques.
Dans ce quatrième et dernier Deluxe, la série renoue avec des considérations mythologiques laissées longtemps de côté – tel l’Arbre-Monde – mais sombre comme jamais avec cette longue et inintéressante histoire dont le dessin est à l’avenant (Thor 1966, #615-621 et #620.1).
Matt Fraction prend la suite de Kieron Gillen et va amener la série à son point le plus bas sur la période considérée (09/2007 - 05/2011). Si le tome précédent pouvait être défini comme globalement mauvais, celui-ci est encore pire. Certes, son titre aurait dû me mettre la puce à l’oreille : "Les dévoreurs de mondes", on ne pouvait guère faire plus ridicule comme entame. Les adversaires du jour, les Uthana Thoth, ne sont que des barbares à la peau rouge sans une once d’originalité et dont on ignore tout de leurs motivations si ce n’est qu’ils ont pour projet de massacrer le monde entier... Après des pages et des pages de combats et de palabres vains, la solution vient d’un gros monstre et de sa grosse épée... Comment peut-on laisser publier cela ? Car ce n’est pas le dessin de Pasqual Ferry qui rattrapera le scénario. Les gros plans à profusion, le manque de détail, le trait imprécis, les couleurs pastel informatisées, on croirait voir ici le travail d’un dessinateur amateur et non d’un professionnel.
De ce volume, il n’y a que l’épisode 620.1 à sauver. Un one-shot déconnecté de l’intrigue qui le précède et probablement commandé par Marvel pour pallier à un éventuel retard de publication. Le scénario et le dessin sont dans la norme, font efficacement le job mais n’ont guère d’envergure. Maigre consolation.
Et c’en est enfin fini de ce titre qui aura couru sur presque quatre ans, commençant de manière plutôt intéressante avant de se conclure de manière lamentable. Pour la suite, il faudra lire "Mighty Thor" (le relaunch de 2011 avec Olivier Coipel que l’on retrouve au dessin) ou "Jouney into Mystery" pour les aventures du nouveau Loki.