8. La Maison dans l'île | GOYOT JEAN-PAUL | Comme neuf | 13.00€ | |
8. La Maison dans l'île | lodeb | Très bon état | 9.90€ | |
8. La Maison dans l'île | bdeo | Très bon état | 9.90€ | |
8. La Maison dans l'île | stan prozak | Très bon état | 9.00€ | |
8. La Maison dans l'île | ArnaudBD06 | Comme neuf | 9.00€ | |
8. La Maison dans l'île | rastahobbit | Très bon état | 8.00€ | |
8. La Maison dans l'île | PHILGUZZ | Bon état | 6.00€ |
Info édition : Dernier titre paru "Novembre toute l'année".
Cet album me laisse perplexe. Je n’en vois pas trop l’utilité. Je ne suis pas totalement déçu car le graphisme est toujours de qualité et l’histoire se laisse lire. Et comme disait Forrest Gump : « voilà tout ce que j’ai à dire sur le sujet ».
Bof, bof, bof…
Cette nouvelle parenthèse dans les aventures de Théodore Poussin ressemble à un clin d'oeil sur l'improbable frontière qui existe entre l'aventure et le rêve. Dans cet épisode, les personnages qui gravitent autour de notre héros ont la vie éphémère du rêve et ils disparaissent au réveil. Certes les dialogues et les planches sont soignés, mais contrairement au N° 7, l'utilité de ce tome me semble discutable dans la chronologie de la vie de Poussin bien qu'il soit agréable à lire.
Variation sur le thème du rêve de l’aventure. Il s’agit d’abord, dans la vie de Poussin, d’un retour en arrière, en 1929 lorsque Théodore parcourt les mers de l’Indonésie à bord du mangeur d’archipels. Le cadre est posé, le reste, comme la noire prédiction d’un indonésien nommé Confucius sur le quai d’où part Poussin par une nuit de brouillard à couper au couteau, ne sert au fond qu’à permettre au lecteur de décrypter rapidement l’état de rêve dans lequel on va bientôt retrouver Théodore. Celui-ci part donc, rencontre une mouette qu’il baptise Tchékhov et, conformément à la prédiction de Confucius, s’échoue sur une île à la suite d’un terrible ouragan. Sa première rencontre est une ornithologue nommée, précisément, Tchékhov. Les surprises se succèdent dans cette île : personnages étranges, sensation de labyrinthe végétal, d’absurde et de folie, et cette maison qu’il aperçoit toujours à la même distance sans pouvoir l’atteindre... Le Gall nous offre donc ici une variation sur le thème du rêve comme aventure à part entière (ou de l’aventure comme rêve, ce qui revient pour Le Gall à méditer sur ses motivations de conteur d’aventures), mais cette variation est-elle bien nécessaire à la série ? Elle n’est en outre pas véritablement convaincante et, au bout de l’album, on est un peu déçu. Manifestement, Le Gall cherche un second souffle. Après la vallée des roses qui permettait une transition plutôt réussie vers un ailleurs, de nouvelles aventures à la suite du cycle des six premiers albums, il nous sert une nouvelle parenthèse dont on ne saisit pas bien la logique, sinon celle du second souffle reporté et non trouvé.