Terres d'Ogon
1. Zul Kassaï
Une BD de Jean-Luc Istin et Duarte, Kyko chez Soleil Productions - 2022
11/2022 (09 novembre 2022) 59 pages 9782302089570 Grand format 459024
Au nord d'Ogon on dit que le peuple Kulu est sous la protection des Zul Kassaï, dieux immortels à la peau rouge, Lorsqu'un Tog sanguinaire assassine la famille du jeune Ubu, ce dernier se présente à ses dieux réclamant justice. La décision est prise : les Zul Kassaï ne feront pas la guerre aux Tog. Roass'aa n'est pas de cet avis et décide de braver l'interdit et d'accompagner Ubu en pays tog.
[Mini-avis]
Abasourdi par la pauvreté des dialogues et du scénario dans cet album. Très mauvais. Zéro.
Après un premier aperçu dans le tome 29 de la saga Elfes, nous découvrons enfin le tant attendu premier album des Terres d’Ogon. J’avais énormément d’attentes avant d’ouvrir cette BD et je dois reconnaître que le résultat est parvenu à aller au-delà de mes espérances.
Quelle incroyable idée d’avoir créé cet univers de fantasy africaine. On ressent vraiment tout le travail qui a été fourni pour créer une ambiance envoûtante et dépaysante. À mon sens, Kyko Duarte délivre sa meilleure BD et atteint un niveau stupéfiant. Les couleurs finissent de me plonger dans les terres d’Ogon pour un parfait moment d’évasion.
Le scénario est plutôt simple, mais qui dit qu’il faut que ça soit compliqué pour avoir un bon résultat ? Ici, le rythme est parfaitement géré et le côté épique est bien présent notamment grâce à la noblesse des Zul-Kassaï. Les personnages sont suffisamment développés pour être attachants.
Cet album est la preuve qu’on peut partir avec de grosses attentes et revenir avec un véritable coup de cœur. Si la suite est sur les mêmes standards de qualité, on en redemande sans modération.
2,5/5 pour une évaluation plus précise.
L'histoire est bien construite et se laisse lire comme les autres tomes de cette série fleuve.
Cependant, je ne suis pas trop emballé par cette nouvelle direction empruntée par les auteurs de nous faire découvrir un nouveau monde... Comme Dunyre, je n'espère pas que cela sera la série de trop dans le monde d'Aquilon.
Il faut absolument commencer les Terres d'Ogon, avec ce numéro 1.
L'environnement y est décrit, les premiers peuples et races y sont présentés, bref, le décor est planté ici.
J'ai trouvé ce premier tome, très chouette, et très agréable à lire. Sans être transcendant non plus, on a hâte de tourner la page quand même. Certes, c'est un peu violent, avec pas mal de scène brutales et pleines de sang. Mais c'est à l'image des personnages de ce tome, en particulier les Togs. En bref, j'adore déjà ce nouvel univers, et attends avec impatience le tome 2 !
Une nouveau continent apparaît dans le Monde d’Aquilon, et une nouvelle série se fait jour : après les Terres d’Arran (Elfes, Nains & cie) voici les Terres d’Ogon.
Un premier récit sur ces nouvelles terres que j’ai trouvé un peu poussif. Énormément de texte narratif, une lourdeur explicative. On comprend l’idée de Jean-Luc Istin de poser les bases de ce nouveau terrain de jeu, mais c’est trop je pense.
Entre les descriptions de cette nouvelle terre, les réflexions en voix off d’un elfe rouge (les fameux Zul-Kassaï du titre) et le côté assez lent du voyage initiatique puis de vengeance d’Ubu, le personnage principal, cela fait beaucoup.
Surtout que les 16 premières pages sont presque inutiles, tant elles rallongent le récit pour pas grand chose : une famille de la tribu Kulu massacrée par une escouade de Togs (gigantesques singes anthropomorphes), une autre tribu des Terres d’Ogon. Pas besoin de 16 pages pour décrire cela.
Le milieu de ce récit alterne entre la quête du jeune Ubu, seule rescapé de sa tribu, pour aller réclamer justice auprès des Zul-Kassaï, les dieux immortels (elfes rouges en fait), et le retour des Togs dans leur ville, sorte de cité amérindienne perché sur un piton rocheux (très jolie au demeurant).
Encore une fois c’est un peu longuet et lent, surtout dans le volcan Karakenn, chez les Elfes rouges.
Seule la fin du récit s’accélère un peu avec Ubu et quelques elfes partant rendre justice/se venger chez les Togs. Mais le trop-plein d’actions et de combats d’un seul coup tranche avec le voyage qui le précède lorsque durant plusieurs planches Ubu et les elfes rouges retraversent les forêts enneigées de Kamina où habitait Ubu.
Cependant les graphismes de Duarte et l’originalité de ce nouveau continent font tout de même de cet album une lecture plaisante.
Mais si les autres tomes des Terres d’Ogon sont dans cette veine, on risque d’avoir « la série de trop » dans le Monde d´Aquilon. En tout cas de mon point de vue