Terra prime
4. Le Dieu
Une BD de
Philippe Ogaki
chez Delcourt
(Neopolis)
- 2018
Ogaki, Philippe
(Scénario)
Ogaki, Philippe
(Dessin)
Ogaki, Philippe
(Couleurs)
Ruukyu, Jin
(Couleurs)
02/2018 (31 janvier 2018) 95 pages 9782756097312 Format comics 319788
Alors que les ethnies Brows, Kayas, Lorons et les colons humains sont toujours enlisés dans un conflit dévastateur, Elise poursuit les recherches de son fils, Melvin, persuadée que ce dernier est le héros qui soignera cette planète de la folie qui la ronge. Mais elle est loin d'imaginer que Melvin, perdu dans le chant du monde, n'est déjà plus le petit garçon qu'elle a eu avec Aétios, le chef Loron.
Dernier album qui signe la conclusion de la série. A vrai dire, je ne m'attendais pas du tout à cette fin-là. Je pensais que l'on aurait eu à faire à une grande bataille entre les humains et les peuples de la planète. Mais pas du tout. Ogaki a eu l'idée de se faire confronter sur différents fronts une multitude de groupes différents.
On a les Brows qui combattent les Kaya, les Lorons veulent reprendre le Fort Borgnis ou est retranché le Maire Hugues. Celui-ci veut combattre les 3 sages de la ville qui eux même veulent enlever et asservir tous les habitants. Argus de son côté veux se venger de certains humains....
Bref une multitude de combats qui au final nous ramènent sur le Victoria où la conclusion est tout aussi étonnante. Le lecteur s'attend simplement à un grand combat final avec un vainqueur et ensuite la pacification de tout le monde. Mais pas du tout, puisse que l'auteur a décidé de nous dévoiler l'origine de cette planète, de ses peuples et de ses croyances, ce qui est complètement inattendu et surprenant.
Du coup, la fin se trouve être un peu rapide et indigeste. Il aurait fallu, je pense un chapitre supplémentaire pour pouvoir étayer toutes ces infos et nous faire quitter cet univers plus doucement.
Dessins toujours au rendez-vous et dans la lignée des autres albums. A noter le changement de coloriste qui livre des couleurs toujours autant lumineuses mais avec un filtre un peu plus terne afin que l’ensemble soit un peu moins « flashis ».
Avec ce dernier tome, l'ensemble de la série se trouve être une très bonne aventure que j'ai pris plaisir à lire et à suivre.
Un final plutôt de bonne facture. Et l’idée qui achève cette histoire ne me serait pas venue à l’esprit. Comme quoi, où que ce soit dans l’univers, il n’est pas facile de faire cohabiter les communautés. Reste comme toujours l’espoir. Les quatre volumes nous donnent un gros pavé de plus de 400 pages qui forme un tout qui tient assez la route.