Ter
3. L'imposteur
Une BD de
Rodolphe
et
Christophe Dubois
chez Daniel Maghen
- 2019
Rodolphe
(Scénario)
Dubois, Christophe
(Dessin)
Dubois, Christophe
(Couleurs)
Roudaut, Stevan
(Lettrage)
02/2019 (21 février 2019) 54 pages 9782356740656 Grand format 359075
La fin du Tome 1 laissait les lecteurs sur un vision remarquable : TER n'est pas notre Terre, ni même une planète... C'est un vaisseau spatial à la dérive. Le monde de Pip, Mandor et Ys s'est construit dans les alluvions amassées et collées sur les flancs d'un gigantesque croiseur interstellaire qui erre depuis des siècles à travers l'espace... Le Tome 2 voyait le vaisseau reprendre sa course. Un gigantesque tremblement de «Ter» provoque l'effondrement des cités de la surface. Pour survivre, les survivants des Mesnils doivent suivre Mandor à l'intérieur... Lire la suite
J'avais vraiment apprécié le premier album mais au fur et à mesure qu'avance l'histoire ma déception s'accentue. La fin de certains personnages se termine de manière assez expéditif, ce qui pour moi est regrettable. Je ne sais pas où l'auteur veut nous emmener mais j'ai l'impression qu'il n'y a plus aucun mystère et que quoi qu'il arrive l'engouement aura du mal a repartir, en ce qui me concerne bien entendu. J'ai du mal à accrocher aux sentiments de Beth vis à vis de Mandor, qui celui-ci, je le trouve à la fin de ce tome un peu trop inexpressif voir un peu trop dépressif à mon goût et encore plus lorsque l'on connait sa véritable identité. Pour moi ça ne Colle pas. Déçu.
Scénario assez classique pour ce 3ème tome, dans lequel on ne retrouve plus la magie du début... Il reste quand même quelques éléments de surprise et une fin ouverte... vers un 2ème cycle.
Comme je le craignais, je trouve ce tome 3 un peu en dessous les 2 premiers albums, du fait qu'à part les quelques bonnes révélations sur Mandor, il ne se passe pas grand-chose. Les protagonistes (qui manquent cruellement d'âme et de profondeur) se contentent d'arpenter le vaisseau jusqu'au poste de commandement tout en évitant les attaques des intégraux.
Néanmoins, l'ensemble de la trame reste accrocheuse et nous entraine facilement avec elle.
Coté dessin, c'est pareil, il nous diverti et nous séduit mais sans plus, étant donné que toute l'histoire se déroule dans les entrailles métalliques de Jupiter.
Pour finir, je pense que le choix éditorial de conclure ce premier triptyque sur une ouverture vers un second est fort dommageable. Je pense que ça explique en grande partie le vide scénaristique de ce troisième tome qui, au lieu de terminer en apothéose avec moultes rebondissements, s'est contenté de nous emmener tranquillement vers cette fin ouverte.
Toutefois, je suivrai avec attention la suite des aventures de Mandor, car je suis curieux de voir ce que vont nous réserver les auteurs.
TER est une très bonne série malgré tout qui mérite qu'on s'y intéresse.
Avec ce tome 3, je m'attendais à lire la fin de l'histoire. Hélas, il n'en est rien et cet opus ne fait que conclure un cycle, d'où ma déception.
Le dessin de Christophe Dubois est sompteux (rien que le cahier graphique de cette édition vaut le coup d'oeil), mais je dois dire que le scénario de Rodolphe ne m'a guère emballé. Avec un tome 1 original et réussi, nous retombons au fil des albums à un récit plus classique de science-fiction, même la révélation sur la véritable de "main d'or" n'en est plus une.
Dommage aussi que certains personnages disparaissent trop brutalement, flouant ainsi le lecteur.
Bref, un avis mitigé sur cette série
Une course-poursuite contre les Intégraux quasiment tout au long de cet album. Des explications sur le background, mais que je ne trouve pas assez poussées. Prochaine étape la Terre ?
[SPOILER]
Comme cette série est frustrante !
L’univers est splendide mais il manque une composante essentielle : LES PERSONNAGES.
Ce que j’avais redouté et critiqué au tome 2 se confirme… En fait, j’ai la désagréable impression que Rodolphe est un scénariste qui n’aime pas ses personnages ; du moins qu’il ne sait pas quoi en faire. Ils n’ont plus aucun charisme, c’est totalement navrant ! Mandor, censé être le héros de l’histoire, est complètement hors du coup, morne, passif. Il a si peu de caractère que la révélation le concernant m’a laissé parfaitement indifférent. Le jeune Pip, lui, est inexistant sur ce tome, et la belle Yss disparait en un clin d’œil, comme ça, sans enjeu dramatique.
De nouveaux protagonistes apparaissent mais ne sont que des sous-fifres sans épaisseur. Et Beth, la probable future héroïne, ne semble pas mieux lotie...
Les personnages M. Rodolphe ! C’est pourtant évident, non ? Comment s’immerger dans leurs aventures, ressentir de l’empathie, vibrer, s’identifier à eux s’ils n’ont aucune dimension psychologique et disparaissent les uns après les autres dès qu’on commence un peu à s’y attacher ? J’essaye de trouver une raison à cela, une justification scénaristique mais je n’en vois aucune. Je trouve incompréhensible d’être passé à côté.
Bon, c'est quand même une bonne BD dont la lecture reste agréable mais, sans cette absence de personnalités et les incohérences déjà évoquées dans les autres avis, TER serait un chef d’œuvre. Quel dommage !
Un premier tome très poétique, un deuxième explorateur et cataclysmique, le troisième très guerrier nous livre quelques secrets dont un concernant Mandor, auquel je ne m’attendais pas, mais qui donne toute sa logique au début du premier tome.
Rodolphe n’y va pas par quatre chemins en faisant disparaître Yss mais cela ouvre la voie à l’amour de Beth.
L’exploration du vaisseau par Mandor est pleine de surprises dont celle de tous ces corps qui doivent servir de garde-manger aux rebelles fanatiques.
Ce troisième volume a quand même un charme fou et tout ce qui paraît illogique dans cette série n’est, après tout, que secondaire. Je ne pense pas qu’il faille chercher la petite bête comme dans l’avis de killucru mais se laisser porter par l’histoire.
Au vu des quelques images du second cycle livrées à la fin de l’album, je pense que nous aurons droit à un retour poétique qui avait fait tout le charme du premier album.
La beauté du dessin liée à un scénario d’une grande originalité fera de cette série, sans aucun doute, un pilier de la BD de SF.
Oui, il y a des incohérences .... mais cette BD "fait le job" , elle nous emmène dans un univers extraordinaire, un peu comme si nous faisions un rêve, les tomes 1, 2 et 3 sont bien différents les uns des autres, oui ce n°3 est plutôt "rapide" par rapport a toute la construction du 1, la conclusion nous laisse un peu sur notre faim, mais c'est la transition avec la prochaine série. En tout cas on ne peut pas dire qu'on s'ennuie en lisant TER !!
Dommage !
Dans le premier tome, Rodolphe avait créé un univers onirique, poétique, attachant, qui m'avait beaucoup plu.
Hélas, dès le tome 2, il choisissait de se tourner vers de la scifi classique. Et c'est là où d'après moi, ça rate complètement!
Ça rate parce que les éléments scénaristiques qu'il avait mis en place dans le premier tome et qui fonctionnaient parfaitement pour une histoire plus symbolique deviennent complètement incohérents quand on les replace dans un univers qui au final se veut réaliste. Incohérents tant scientifiquement que scénaristiquement parlant.
Car je suis désolé mais (ATTENTION SPOIL TOME 1 ET 2) si le vaisseau dérive dans l'espace, comment peut-il y avoir des alternances jour-nuit en surface? Et la chaleur qui permet aux "surfaciens" de survivre, d'où vient-elle? Qui plus est, les personnes qui ont choisi de vivre en surface du vaisseau l'ont fait sciemment, sans être rejetés par ceux qui ont décidé de rester à l'intérieur, du coup, pourquoi n'y-a-t-il eu aucun contact en deux siècles entre ces deux mondes? Et Mandor? Si c'est un "guide" (et un guide spécial) envoyé par le monde intérieur pour prévenir les surfaciens de revenir au sein du vaisseau avant que celui-ci ne se remette en marche, pourquoi a-t-il perdu la mémoire et s'est retrouvé tout nu allongé dans une tombe?
Ce sont toutes ces incohérences (je les ai pas toutes citées pour pas spoiler le tome 3) qui font que je ne peux pas considérer cette série comme réussie.
Et Rodolphe nous promet un cycle deux -comme il a l'habitude de le faire- qui sera un planet opera comme il en existe déjà à la pelle...