Tanâtos
2. Le jour du chaos
Une BD de Didier Convard et Jean-Yves Delitte chez Glénat (Grafica) - 2008
02/2008 54 pages 9782723460682 Grand format 71411
Qui arrêtera le génie du mal ? Juillet 1914. Après l'assassinat de l'Archiduc François Ferdinand, l'Europe est prête à sombrer dans la guerre malgré les efforts politiques et humanistes de Jean Jaures. Conscients que Tanâtos, le génie du mal aux mille visages, met à profit cette période troublée pour manigancer un mauvais coup, l'inspecteur Bernin et son comparse Victor, de l'agence de détectives privés Fiat Lux, le traquent sans relâche, sans se douter que loin de simplement profiter de la guerre qui s'annonce, c'est bel et bien lui, Tanâtos,... Lire la suite
Un deuxième épisode plus que convaincant.
Une histoire moderne qui se passe en début de siècle, un méchant très convaincant et un héros plutôt tenace.
Le tout servi par des dessins précis et inspirés.
Un réussite.
7/10.
He bien içi encore aussi je n'ai pas réussi à acrocher à l'histoire.
D'une part le dessin de Delitte n'arrive pas retenire assez mon attention pour en apprécir sa juste valeur, ensuite je trouve que se chèr Tanatos est vraiment ridicule, il semble tout minus et tout riquiqui sous cet acoutrement, pas assez beuflant pour vouloir y croir.
Avis concernant le dyptique puisque les deux premiers albums sont une continuité de cette première histoire décrivant la confrontation entre Tanatos et la justice Française.
J'ai été absolument bluffé par la qualité de cette bande dessinées. L'histoire se mêle admirablement aux faits historiques avec un génie du mal, Tanatos, qui tire les ficelles et parvient à faire embraser l'Europe pour donner le conflit que l'on connaît. On retrouve les mêmes protagonistes que dans Fantomas : le méchant disposant d'une infrastructure particulièrement importante, de moyens, d'hommes et de technologies avancées, le policier et le détective privé. Par contre si dans Fantomas il y avait une certaine fantaisie, cette fois les faits sont graves et réalistes.
Les auteurs tiennent le lecteur en haleine, les dessins servent parfaitement le récit et les couleurs sombres collent avec le style.
Deux excellents album qu'il faut lire.
Je persiste et je signe : ce Tanâtos là n'a pas grand intérêt.
Outre l'aspect plagiaire déjà mentionné, il paraît difficile de maintenir le suspens pour savoir si la guerre de 14-18 va être déclenchée ou pas. C'était un défi que Convard n'a pas été en mesure de relever.
Restent les dessins et la mise en page de Delitte : Superbes !
Mais cela ne suffit pas pour faire un grand album de BD. Il se lit et c'est déjà pas mal.
On notera toutefois que plus d'être conçu en 2 albums, l'histoire est plutôt celle d'un long one shot. On pourrait ainsi ne pas revoir Tanâtos. Mais franchement il ne me manquera pas.