Le syndrome de Stendhal
Une BD de Aurélie Herrou et Sagar chez Glénat (1000 Feuilles) - 2017
11/2017 (08 novembre 2017) 128 pages 9782344022856 Format normal 313802
Ne sous-estimez pas le pouvoir de l'art. Jeune homme de bonne famille désargenté, Frédéric de la Chaise entre comme gardien de musée au Centre Georges Pompidou à Paris. N'y comprenant pas grand-chose à l'art contemporain, il regarde tout d'abord les oeuvres qu'il doit surveiller avec mépris, jusqu'à devenir peu à peu captivé par elles... Littéralement. Victime du syndrome de Stendhal, Fred est capable de se projeter mentalement à l'intérieur des oeuvres qu'il regarde. Une plongée au coeur de la création qui aura pour effet de lui ouvrir les yeux... Lire la suite
À 35 ans révolus, Frédéric Delachaise se trouve dans l’obligation de travailler pour la première fois de sa vie. Quand il entre comme gardien de musée au Centre Pompidou, il découvre un univers dont il ignore tout et auquel il ne comprend rien. Il regarde tout d’abord les œuvres qu’il doit surveiller avec mépris. Mais, jour après jour, insidieusement, un étrange phénomène va se produire... Et Fred va bientôt devenir captivé par l’art contemporain. Littéralement. Victime du syndrome de Stendhal, Fred est ainsi capable de se projeter mentalement à l’intérieur des œuvres qu’il regarde. Une plongée au cœur de la création qui aura pour effet de lui ouvrir les yeux sur l’art, et sur sa propre existence.
Le syndrome de Stendhal est une maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d’œuvres d’art. C'est le cas de notre héros rentier qui n'a jamais travaillé et qui trouve son premier emploi à 35 ans comme gardien de musée. Visiblement, on n'aura pas trop envie de le plaindre.
C'est une vraie bd réservée en priorité aux bobos qui n'ont pas vraiment de problèmes dans la vie. Il en faut également pour satisfaire les exigences du marché. Dire que j'ai détesté cette bd sur l'art moderne serait un doux euphémisme. Tout le propos très bavard me révulse à commencer par cette maladie de riches. Les dessins sont typiquement dans la ligne claire. Tout est fait pour magnifier l'art contemporain et notamment le Centre Pompidou.