Sur les bords du monde
1. L'odyssée de Sir Ernest Shackleton
Une BD de
Jean-François Henry
et
Olivier Frasier
chez Bamboo Édition
(Grand angle)
- 2012
Henry, Jean-François
(Scénario)
Richez, Hervé
(Scénario)
Malaterre, Jacques
(Scénario)
Frasier, Olivier
(Dessin)
Frasier, Olivier
(Couleurs)
06/2012 (01 juin 2012) 46 pages 9782818909836 Grand format 165422
Vingt-sept hommes prisonniers des glaces... Le 5 décembre 1914, Géorgie du Sud, dernière terre habitée avant l'hostile Pôle Sud. Un navire, nommé L'Endurance, quitte le quai avec à son bord vingt-sept hommes sous le commandement de l'explorateur Sir Ernest Shackleton. C'est le coeur chevillé au ventre et l'appel du blanc au fond de leur âme qu'ils partent rejoindre l'Antarctique et traverser pour la première fois le continent glacé ! Mais un froid exceptionnel les rend prisonniers des glaces. Isolés du monde, sans moyen de communication et avec... Lire la suite
Sur les bords du monde nous entraîne dans une aventure aux confins de l'extrême. Les rêves de gloire d'un explorateur des temps modernes vont être réduit à une opération de sauvetage. Fort heureusement, il aura la conscience de perdre son navire et de sauver en priorité les membres de son équipage l'ayant suivi dans cette folie.
Je n'éprouve pas une réelle sympathie pour ce commandant qui visiblement à réussi à planter son navire au milieu de la banquise en s'obstinant. Par ailleurs, il n'hésite pas à tuer par précaution de pauvres petits chiens de peur de manquer de nourriture. J'ai l'impression qu'il n'opère pas les bons choix au moment opportun. Cependant, il est vrai qu'on n'aimerait pas être à sa place. Quand il est question de survie, des sacrifices s'imposent.
Il faut dire que cette histoire a déjà été adapté dans le monde de la bd par l'excellent titre Endurance qui porte d'ailleurs le nom du navire. Il n'en demeure pas moins que cette nouvelle version a été fort agréable avec un dessin qui traduit bien la difficulté de ce grand désert blanc plongé dans l'obscurité 8 mois dans l'année. On attend par conséquent le second tome avec plaisir qui devrait terminer ce diptyque. Après une telle lecture, on n'a plus qu'une envie: se réchauffer auprès de la cheminée.
Bien que l'histoire fût fascinante et l'homme extraordinaire, cet ouvrage est tellement bourré de fautes que c'en est navrant.
Cela commence par la cinquième case ou malheureusement l'hymne national Britannique ne devrait évidemment pas être "God save the Queen" mais "God save the King"!!
Eh oui, en 1914, c'est George V qui était sur le trône... Dommage!
Le reste va en s'empirant...
Préférer 'Endurance' chez Delcourt si vous voulez vraiment lire l'histoire qui vaut le coup d'être connue...