Sunlight
Une BD de Christophe Bec et Bernard Khattou chez Glénat (Flesh & Bones) - 2014
10/2014 (29 octobre 2014) 168 pages 9782723497930 Format comics 227060
Au fond d’un gouffre : personne ne vous entend crier Trois jeunes amis passionnés de spéléo, Kévin, Caro et Emma, décident de partir explorer les ruines dune mine désaffectée. Sur place, ils découvrent, baigné dans la lumière de laube, un décor apocalyptique et surréaliste, presque poétique... Un régal à explorer ! Mais à peine entrent-ils quils font une chute vertigineuse à travers un puits mal scellé. Pris au piège au fond dun gouffre où pas un rayon de lumière ne parvient, où il ny a rien hormis de leau croupie, ils nont plus quune chose... Lire la suite
Je trouve ce sunlight pas trop mal même si on aura du mal à voir de la lumière au fond de ce trou perdu. Trois amis font une randonnée de spéléologie à leurs risques et périls dans une mine désaffectée.
On croit qu'on va s'embarquer dans une histoire fantastique avec une bonne dose d'horreur ce qui est plutôt le fonds de commerce de Christophe Bec. Or, cela semblera assez commun mais l'angoisse est bien présent dans ce huis-clos souterrain.
J'ai plaisir à retrouver le dessinateur de la série Elysée République actuellement à l'arrêt. C'est toujours étonnant de voir la différence quand on passe de la couleur au noir et blanc. Le trait est diablement efficace et fait penser à Walking Dead ce qui est une bonne référence en soi.
On ne sera pas sous les sunlight des tropiques mais cela vaut quand même le coup !
Encore une excellente histoire de Bec dont on ne décroche pas jusqu'au dénouement final qui m'a d'ailleurs surpris dans le bon sens du terme.
Le dessin de Khattou est clair, détaillé, précis et le beau travail sur les gris renforce l'immersion dans ce huis clos oppressant.
C'est un huis clos entre 3 amis.
J'ai pensé que l'histoire allait nous conduire vers le film "The descent" mais en faîte c'est "127 heures" de Danny Boy.
C'est bien construit, on souhaite connaître la fin...
Une nouvelle fois, Bec, arrive à nous captiver avec une intrigue claire et des personnages cohérents. La séquence ‘boite de nuit’ est rythmée, l’arrivée dans la mine avec les chasseurs rappelle le film Délivrance et laisse présager un carnage à venir.
On suit donc avec intérêt les espoirs, combines, discussions des trois ‘prisonniers’. L’action est soignée, très réaliste, avec un soin particulier apporté aux détails. Les planches se suivent, finissent par se ressembler. Pas de carnage. Pas de surprises. Bec s’essouffle et se perd dans son récit. Le crâne fendu, la mine, le violeur, la mort… On ne sait plus quel est le sujet. La pirouette sur l’état second est tout bonnement inintéressante.
Le dessin de Khattou est grossier mais sa mise en page, très cinématographique, s’avère extrêmement efficace. Certaines cases explosent, façon Walking dead ! Un vrai kiff !
Au final, une BD décevante qui ne répond pas aux attentes suscitées.
Une pure série B qu'est ce one-shot concocté par C. Bec et illustré par B. Khattou.
Qui dit "série B" ne dit pas forcément une BD de seconde facture. Si elle est bien construite, si les codes du genre sont bien respectés, bref si tous les ingrédients indispensables sont réunis, on peut tout à fait prendre plaisir à suivre ce type d'aventure.
Et dans ce premier opus de cette nouvelle collection qu'est "Flesh and Bones", C. Bec maîtrise parfaitement son sujet.
3 personnages : Kevin, Caro, & Eva. Jeunes, bien foutus, intrépides avec une passion commune, la spéléo. Le décor : un gouffre dans lequel ils atterrissent après une grosse chute suite à l'expédition d'une mine désaffectée. L'histoire se déroulera dans ce huis-clos étouffant où le trio tentera de survivre en attendant d’éventuels secours.
Pour nourrir l'intrigue, il est évident que C. Bec doit donner vie à la psychologie des personnages. L'un des 3 protagonistes sera + mis en valeur dans le but de faire écho à l'existence de ses 2 compères.
Bref, une histoire qui se lit bien. Les dialogues sont bons (sauf à la page 26 où y a un truc qui colle pas dans les échanges verbaux entre les héros...), les effets de surprise marchent. Le dénouement est classique mais assez logique. Le risque dans ce genre de récit c'est qu'il y en ait "trop". Ce n'est pas le cas, je trouve.
C. Bec prouve que quelque soit son idée narratrice, qu'elle soit complexe comme "Prométhée" ou plus "légère" comme "Sunlight", il crédibilise parfaitement ses scénarii.
Les dessins en N&b et nuances de gris de Khattou sont excellents. Les découpages de case dynamisent bien l'histoire. Les onomatopées sont nombreuses mais justifiées. Il n y aurait que les traits de visage des persos que je n'ai pas toujours trouvé très aboutis. Ou disons qu'ils me semblaient parfois caricaturaux.
En résumé, ce n'est pas la BD de l'année, mais elle n'en est pas moins efficace grâce, notamment, à l'intelligence scénaristique de C. Bec