Suiciders
2. Kings of HelL.A.
Une BD de
Lee Bermejo
chez Urban Comics
(Vertigo Classiques)
- 2017
Bermejo, Lee
(Scénario)
Bermejo, Lee
(Dessin)
Vitti, Alessandro
(Dessin)
Zaffino, Gerardo
(Dessin)
Hollingsworth, Matt
(Couleurs)
Boyd, Jordan
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Bermejo, Lee
(Couverture)
Nikolavitch, Alex
(Traduction)
11/2017 (03 novembre 2017) 132 pages 9782365779128 Format comics 314896
Trix et son frère Johnny font partie de la nouvelle génération, celle qui n’a pas connu New Angeles avant le Tremblement de Terre. Élevés au sein d’une ville murée, la violence est devenue leur quotidien, leur refuge. À la tête des Kings of HelL.A., Johnny est prêt à tout pour garder la mainmise sur son quartier, mais en croisant la route d’un certain Leonard, un ancien Suicider, les choses vont prendre une tournure inattendue…
Suite et fin de cette mini-série sur les gladiateurs des temps modernes dans un Los Angeles post-apocalyptique. Cependant, la déception est grande (Suiciders: Kings of Hell.A 2016, #1-6).
D’une part, en dépit de son titre, ce second tome n’a que très peu à voir avec le premier. Si un ancien gladiateur "Suicider" est toujours présent au casting (encore heureux...), le sujet a, lui, complétement changé, les combats dans l’arène ont disparu et la toile de fond sur l’immigration est réduite à peau de chagrin. Ne reste que l’univers dystopique, la violence gratuite, une narration jonglant avec les époques et quelques références au premier tome distillées de-ci de-là. Mais au final, trop peu d’éléments en rapport avec le sujet initial ; si sa lecture reste plaisante, ce n’est clairement pas une histoire de Suiciders mais un simple dérivé de celle-ci.
D’autre part, si Lee Bermejo est toujours au scénario, il n’illustre plus en tout et pour tout que quatre pages de cette nouvelle histoire, le reste étant le travail d’Alessandro Vitti qui, sans être mauvais, est loin d’égaler Bermejo. Autrement dit, cette suite a perdu son principal atout.
En conclusion, cette seconde mini-série n’avait clairement pas lieu d’être. Probablement motivée par le succès rencontrée par la première, celle-ci se suffisait à elle-même et ne méritait pas une suite que l’on peut qualifier de décevante et sur laquelle on peut aisément faire l’impasse.