Le stéréo club
3. 21 Juin
Une BD de
Hervé Bourhis
et
Rudy Spiessert
chez Dargaud
(Poisson Pilote)
- 2006
Bourhis, Hervé
(Scénario)
Spiessert, Rudy
(Dessin)
Spiessert, Rudy
(Couleurs)
Mathilda
(Couleurs)
Berroyer, Jackie
(Préface)
06/2006 47 pages 2205057650 Format normal 56790
Ce troisième volume met toujours en scène la petite boutique du Stéréo Club, disquaire spécialisé. Cette fois, deux personnages sont mis en avant : Youri, d'origine asiatique et employé à la boutique, et Petra, sa cousine, qui décide de monter un groupe de rock entre filles afin de jouer le soir de la fête de la musique, le 21 juin... Non sans mal !
Quelques ados s'apprêtent à fêter la Fête de la Musique. Une journée que chacun va vivre à sa façon, où les petits tracas de la vie quotidienne vont vite rattraper les rêves et illusions adolescentes de chacun.
On reste dans l'ambiance du tome précédent, avec un scénario léger et drôle (mais dans une veine tragicomique), et un dessin franchement pas terrible (bien qu'on finisse par s'habituer au style). Les personnages sont attachants et bien pensés: le vieux disquaire de quartier dépassé par le téléchargement sur Internet, l'ado costaud au grand coeur fan de métal, l'étudiant immature qui drague à longueur de journée ...
Lecture assez sympa au final.
(PS: la préface de Jackie Berroyer est super !).
Je ne connais pas la série et ne peut donc pas comparer les albums entre eux, mais ce volume se lit très bien tout seul.
Cette journée du 21 juin est une tranche de vie de quelques ados attardés à l'occasion de la fête de la musique. Des petits morceaux savoureux amusants et graves où les réalités de la vie se vengent des illusions artistiques et amoureuses.
Le dessin piquant illustre très bien le propos.
La préface de Jacky Berroyer résume avec à propos l'esprit de cette bd qui sait évoquer de façon légère des sujets plus profonds qu'il n'y parait.
A lire.
j'étais emballé par le tome 1, un peu moins par le 2 et encore moins pas le 3... :-(
Le dessin est toujours aussi sympa mais le scénario est très léger je trouve. Ou alors je n'ai pas saisi le message qui est passé derrière cette histoire... Par contre, étant un grand fan de Nick Hornby, j'aime bien le personnage "Machin" qui reprend le "rôle" de Barry dans le bouquin/film (interprété à l'écran par Jack Black)